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Marisol Touraine pose la première pierre du siège de l’Institut régional fédératif du cancer

Marisol TouraineLa ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, était en déplacement dans le Doubs ce vendredi 31 mai. Avant de rejoindre le nord du département, elle a fait étape au CHUR de Besançon pour poser la première pierre du bâtiment qui abritera fin 2015 les pôles cancérologie et biologie du centre hospitalier ainsi que le siège de l’Institut régional fédératif du cancer (IRFC).

Comme l’a souligné la ministre, c’est un grand jour pour le début de concrétisation « d’un projet majeur, d’une chance formidable pour la région, pour les territoires, pour les professionnels de santé et les malades ». Avec ce projet novateur et cet équipement qui sera l’un des plus importants pôles de cancérologie en France, il s’agit « d’unir nos forces pour faire reculer le cancer ».

Cette démarche a été initiée dès 2008 en créant l’IRFC qui met en réseau tous les hôpitaux publics pratiquant la cancérologie en Franche-Comté, afin que tous les habitants de la région aient une égalité d’accès pour aux soins de qualité, avec les dernières avancées médicales et techniques. Grâce à cela, un grand progrès a été fait dans la prise en charge des patients, de même que l’unification de la chefferie des services de cancérologie de Belfort/Montbéliard et Besançon a permis le recrutement de trois nouveaux cancérologues.

L’institut fédératif est d’abord un réseau mais il doit s’appuyer aussi sur un pôle central fort et c’est l’objet de la construction qui démarre à l’arrière du CHUR Jean-Minjoz à Besançon, pour le doter d’un siège et regrouper dans des locaux modernes et adaptés les pôles cancérologie et biologie (laboratoires…).

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Rapport Couty : le retour du service public hospitalier et territorial de santé

Remise du rapport par Edouard Couty à Marisol TouraineLe 4 mars dernier, Edouard Couty, conseiller maître à la Cour des Comptes, a remis à la ministre des Affaires Sociales et de la Santé, Marisol Touraine, le rapport des trois groupes de travail dont il s’était vu confier la présidence en septembre 2012. Consacrés à la réaffirmation du service public hospitalier, à la rénovation du dialogue social et à la révision de la gouvernance interne des hôpitaux, ces trois groupes ont produit une série de recommandations qui serviront de base de réflexion pour une réforme de l’hôpital à partir de 2014. Le titre du rapport, « Le pacte de confiance pour l’hôpital », en guide l’état d’esprit.

Je voudrais saluer la méthode employée ici, une démarche soucieuse de privilégier la concertation, tout en réaffirmant les ambitions de l’hôpital, en matière de service public notamment. Ces questions sont fondamentales. J’avais d’ailleurs organisé le 4 avril 2012, dans le cadre de la présidentielle et des législatives, une réunion débat autour du thème « Pour une santé égalitaire et solidaire » avec Paulette Guinchard et François Bourdillon, médecin de santé publique, co-auteur du « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire ».

Ce rapport engage donc la réflexion du Gouvernement en matière de santé publique et correspond à l’engagement 19 de François Hollande. Les deux premières mesures préconisées sont essentielles : réaffirmer dans la loi un service public hospitalier en en précisant ses acteurs, ses missions, ses droits et ses obligations ; et mettre en place un service public territorial de santé, associant l’ensemble des acteurs, publics, libéraux et privés.

Je l’indiquais, les conclusions des travaux mettent l’accent sur l’importance de la dimension de service public et de ses conséquences : on ne saurait appliquer à l’hôpital une gestion purement entrepreneuriale sans mettre à mal les exigences de qualité de soins, d’égalité des usagers et de performance sanitaire. Le rapport insiste par ailleurs sur la nécessité de renforcer le rôle des patients au sein de l’hôpital. A cet égard, Marisol Touraine a évoqué la création d’un « comité technique des usagers » afin de réorganiser les soins autour et en fonction de ceux qui en bénéficient.

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Question écrite : Jour de carence et personnels de catégorie C à l'hôpital

Le système de soins est un bien commun, une richesse collective pour la Nation. A ce titre, il est fondamental de défendre l’hôpital public, ainsi que François Hollande s’y est engagé durant la campagne présidentielle, et notamment de cesser de le placer en concurrence avec le secteur privé à but lucratif. Mais défendre l’hôpital public, c’est natamment défendre les personnes qui y travaillent et permettent son fonctionnement quotidien. Or, nombre d’entre elles, souvent des femmes d'ailleurs, de catégorie C de la fonction publique hospitalière (aides-soignants, agents administratifs, conducteurs d’ambulance, etc.), sont très peu valorisées dans leur profession. Outre le fait…

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Ma réponse à la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité

Le quinquennat de Nicolas Sarkozy a été marqué par des reculs particulièrement importants en matière de qualité et de présence des services publics de santé sur le territoire. Pour les hôpitaux publics, la logique financière de rentabilité et d'alignement sur les cliniques privées qui n'ont pourtant par les missions de service public et d'accueil de tous à assurer, quels que soient la pathologie et les revenus, a été désastreuse. Sur le terrain, elle s'est traduite par la fermeture et la fragilisation de nombreux hôpitaux de proximité. La Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux de proximité, basée à Lure…

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L'appel des 123 pour une santé plus juste

Le Nouvel ObservateurDans « Le Nouvel Obs » du 14 septembre 2011. C’est un formidable pavé dans la mare électorale. Cinq éminents professeurs de médecine et experts en politique de santé publient un « Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire » (Odile Jacob), co-signé par 123 personnalités du monde médical et de la société civile. Leur diagnostic est sévère : le modèle français est malade ; faute d’un traitement de choc, il est condamné.

Après la création de la Sécurité sociale en 1945 en application du programme du Conseil national de la résistance, les générations de l’après-guerre ont fait le choix de la solidarité et d’un investissement collectif exceptionnel pour protéger la santé de la population.(…) Cet investissement financé pour l’essentiel par les cotisations sociales et l’impôt a permis d’établir un système de santé classé premier par l’Organisation mondiale de la santé en 2000, avec un niveau de prise en charge de 80 % en 1980, des prestations en fonction des besoins de chacun, et la création de la couverture médicale universelle (CMU) en 1999. Pourtant, depuis les années 1980, ce bien collectif auquel la population est particulièrement attachée est confronté à des crises sans précédent.

  • Une crise économique et un ralentissement de la croissance. (…)
  • Des crises de santé publique (le sang contaminé, (…) les récentes crises de la grippe H1N1, et du médicament à la suite de l’affaire Mediator).
  • Des crises d’identité professionnelle. Les différents professionnels de santé, à l’hôpital comme en ville, expriment un malaise profond. (…) Ils dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail. Les médecins généralistes, médecins de premier recours, vivent une crise sans précédent. (…) Il existe une authentique crise des vocations des étudiants pour la médecine générale.
  • Des crises démographiques. Les mauvais choix politiques de régulation de la démographie médicale, ayant entraîné une réduction du nombre de médecins formés chaque année - de 8500 dans les années 1970 à 3.500 dans les années 1990 -, font apparaitre aujourd’hui des situations de pénurie dans certaines spécialités et sur certains territoires. Cette pénurie relative, qui va s’aggraver jusqu’en 2020, invite à une redéfinition de l’organisation du système de santé et notamment de la place respective des différents professionnels, d’autant plus que dans le même temps la population française augmente et vieillit. (…)
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