Archives pour février, 2015
L’agriculture tient son 52ème salon à Paris
26/02/15
Pour sa 52ème édition de 21 février au 1er mars, le salon international de l’agriculture (SIA) met en avant l’agriculture en mouvement. A quelque mois de la conférence mondiale « Paris climat 2015 », le salon est l’occasion de rappeler que l’agriculture est utile à la planète pour mieux manger et préserver l’environnement grâce à l’innovation.
En ce début d’année 2015, le salon de l’agriculture est aussi un moment privilégié pour faire le point sur la situation du monde agricole, quelques mois après le vote de la loi d’avenir pour l’agriculture et après l’entrée en vigueur de la nouvelle politique agricole commune (PAC), qui doit privilégier les exploitations de taille raisonnable et encourager les comportements environnementaux vertueux à travers le « paiement vert ». En résumé : vérifier qu’agriculture et écologie peuvent aller de pair au service du développement de territoires et des richesses, afin de réorienter progressivement les modèles de production.
Avec ses productions sous signes de qualité (AOC-AOP, IGP, labels…), la Franche-Comté est particulièrement en pointe et les agriculteurs locaux doivent bénéficier de ce rééquilibrage vers une PAC plus juste et plus verte.
Pour que la fin de la vie soit aussi la vie
24/02/15
Comme tout le monde, je souhaite que l’on permette à chacun de vivre et de mourir dans la dignité. Quant à savoir ce que signifie « mourir dans la dignité », c’est là quelque chose de plus difficile à définir. En effet, cette question ne se résout pas à partir de la position que l’on occupe sur l’échiquier politique. Il n’y a pas une réponse de gauche et une réponse de droite sur la fin de vie. Il n’y a pas non plus une opinion progressiste et une autre qui serait réactionnaire ou moralisatrice. Il y a quelques points que j’ai clarifiés pour moi-même, d’autres qui sont plus difficiles.
Je crois essentiel que les directives anticipées aient un caractère contraignant, que les décisions du malade soient respectées, que le patient soit bien au cœur du dispositif. Dans l’état actuel du droit, les directives anticipées ne s’imposent pas au corps médical. Ce qui, de surcroît, lui fait porter une responsabilité considérable. Je crois aussi crucial que l’on permette l’apaisement des souffrances par sédation profonde et continue jusqu’à la mort. Les projets de loi en discussion actuellement le prévoient tous les deux. Le débat porte sur le fait de savoir si, au-delà de la sédation profonde et continue, il faut légaliser l’aide active à mourir.
Si la loi autorise l’aide active à mourir, comment empêcher, surtout dans une société qui valorise la jeunesse, la performance, la rentabilité, que celles et ceux qui, vieux, diminués, seuls, se sentant comme un poids pour les autres demandent à mourir ? Il me semble que nous, la société, avons la responsabilité de les aider à vivre, non de les confirmer dans l’idée qu’ils n’ont plus de raison d’être des vivants, que leur existence n’a plus de sens. Pour autant, si malgré tout, quelles qu’en soient les raisons, ses raisons, la personne demande à ce qu’on l’aide à mourir, peut-être faut-il que la possibilité existe, qu’on puisse lui dire que si vraiment c’est son choix, elle pourra le faire et qu’elle ne sera pas seule pour cela.
L’expérience belge montre que certains des malades qui avaient demandé une euthanasie ont choisi de vivre jusqu’au bout quand cette demande avait été accueillie, reconnue et prise en compte, quand ils avaient pu expliquer au personnel médical et à leurs proches les raisons de leur décision. Une grande part de ces demandes disparaît quand la personne est soulagée de ses souffrances et bien entourée. Mais comment savoir ce que l’on choisira finalement quand on sera personnellement confronté à ce choix pour soi-même ou ses proches ?
Barbara Romagnan
Chronique publiée dans L’Humanité le 22 février 2015
Flash info - Semaine du 16 février 2015
24/02/15
RESERVE CITOYENNE - En moins d’une semaine, près de 1 300 personnes se sont dites prêtes à rejoindre la « réserve citoyenne« (via le site de pré-inscriptions) que le ministère va créer dans les écoles afin d’inviter des intervenants à participer à la transmission des valeurs de la République. Le ministère définit actuellement les contours de la future réserve citoyenne. >> En savoir plus
FACTURE D’EAU - Abonnement, traitement des eaux usées, modernisation des réseaux : de nombreuses mentions apparaissent sur les contrats de fourniture et les factures d’eau. A quoi correspondent-elles ? Lesquelles sont obligatoires ? Certaines clauses sont-elles abusives ? Pour répondre à toutes ces questions, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes propose un fascicule explicatif. Un guide qui prend notamment en compte les nouvelles dispositions issues de la loi Consommation du 17 mars 2014. >> Consulter le guide La distribution de l’eau potable
AGRICULTURE - Le Salon international de l’agriculture revient du 21 février au 1er mars porte de Versailles à Paris sur le thème de l’agriculture en mouvement. A quelque mois de la conférence mondiale « Paris climat 2015″, le salon est l’occasion de rappeler que l’agriculture est utile à la planète pour mieux manger et préserver l’environnement grâce à l’innovation. >> En savoir plus
Agenda - Semaine du 16 février 2015
24/02/15
Lundi 16 février
rendez-vous avec M. le Recteur d’Académie - cérémonie d’hommage aux militaires morts pour la France, à la Caserne Girard - rencontre avec l’association JALMALV - interview sur France Bleu Besançon
Jeudi 19 février
visite de la ferme du lycée agricole Granvelle à Dannemarie-sur-Crète - rencontre à l’école Artois à Besançon
Vendredi 20 février
rendez-vous à Doubs Tourisme sur le projet de loi NOTRe - rencontre à l’école de Grandfontaine - permanence parlementaire à Pouilley-les-Vignes de 14h à 15h30
Samedi 21 février
table ronde sur la fin de vie du CHRU de Besançon
Loi Macron : recours à l’article 49-3 de la Constitution, dit « engagement de responsabilité » du Gouvernement
17/02/15
En annonçant cet après-midi le recours à l’article 49-3 pour l’adoption de la loi dite « Macron », le Premier Ministre Manuel Valls a choisi de ne pas soumettre au vote le texte de loi, comme il était initialement prévu. Cette procédure, prévue par la Constitution de la Vème République, contourne le vote du Parlement en engageant la responsabilité du Gouvernement sur le texte afin de faire adopter un texte, à condition que la motion de censure déposée par l’opposition soit rejetée. Dans le cas contraire, le Premier Ministre doit alors présenter la démission de son Gouvernement au Président de la République. Pour cela, la motion de censure doit être déposée par au moins 1/10ème des députés (soit 58) et elle est considéré comme adopté dès lors qu’elle réunit au minimum 289 voix sur 577, soit la majorité absolue.
Le foulard de la discorde
17/02/15
Une élue, également maman et éducatrice de profession, m’a dit avoir été en colère en entendant la ministre de l’Éducation nationale dire qu’une mère voilée pouvait accompagner une sortie scolaire. Elle dit ne pas accepter que quelqu’un qui porte des signes religieux puisse s’occuper d’enfants dans une institution de la République et considère que c’est une atteinte à la laïcité.
Cette question de l’accompagnement des sorties scolaires est très discutée. Les ministres de droite Xavier Darcos et Luc Chatel y avaient répondu d’une façon différente. Najat Vallaud-Belkacem a en effet tranché la question en estimant que les parents qui accompagnaient des sorties scolaires n’étaient pas des « collaborateurs du service public » et qu’ils échappaient donc à l’obligation de neutralité religieuse. Si le sujet est difficile, c’est la position dans laquelle je me reconnais. Ainsi, les mères voilées ne sont pas a priori exclues de l’accompagnement des sorties scolaires. Néanmoins, cela ne les autorise pas à faire du prosélytisme religieux, de même qu’on n’a pas le droit de faire du prosélytisme politique. C’est aux enseignants d’en juger.
Flash info - Semaines du 2 et du 9 février 2015
16/02/15
EDUCATION - Solidarité, responsabilité, engagement, respect : le développement durable mobilise des valeurs similaires à celles de la République. Donner les moyens aux enfants et aux adultes autour d’eux d’apprendre à respecter l’environnement, c’est leur apprendre à se respecter eux-mêmes et à respecter les autres. Bâtir des projets communs autour de l’environnement, notamment à l’école, en collège ou au lycée, c’est faire vivre de manière concrète la notion de fraternité et montrer aux jeunes qu’ils sont capables de s’engager ensemble dans un projet, au-delà de leurs différences. Dans cette optique, Ségolène Royal et Najat Vallaud-Belkacem ont annoncé un ensemble de mesures pour intensifier l’éducation au développement durable : mobiliser la jeunesse et la société civile en vue de la Cop 21 ; l’excellence environnementale dans les établissements, montrer l’exemple ; l’école change avec vous, chaque école, chaque collège, chaque lycée va s’engager dans une démarche de développement durable ; l’enseignement supérieur et la recherche, acteurs du développement durable. >> En savoir plus
VEHICULE ELECTRIQUE - Alors que les immatriculations de véhicules électriques particuliers ont progressé de 20% en 2014, Ségolène Royal et Emmanuel Macron souhaitent amplifier la dynamique en 2015, avec : le crédit d’impôt de 30 % : la loi de finances pour 2015 crée un crédit d’impôt sur le revenu « transition énergétique » de 30 % qui s’applique aux dépenses d’acquisition d’un système de charge pour véhicule électrique, payées avant le 31 décembre 2015 ; de nouvelles recommandations pour simplifier l’accès aux bornes et en faciliter l’usage ; des panneaux pour faciliter la localisation et l’accès aux stations de recharge ; l’accélération du déploiement des bornes de charge sur le domaine public ; le bonus écologique maintenu pour 2015 à 6300 € pour les véhicules électriques (<20gCo2/km) et 4000 € pour les hybrides rechargeables (<60gCo2/km). >> En savoir plus
EGALITE FEMMES-HOMMES - Le nombre d’entreprises couvertes par un accord ou un plan d’action relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes progresse de façon continue. Au 15 novembre 2014, 36,5% des entreprises de plus de 50 salariés, assujetties à cette obligation, ont transmis aux services de l’Etat leur accord d’entreprise ou leur plan d’action, contre 15,8% en janvier 2013 et 27,1% en janvier 2014. Parmi les entreprises de plus de 1 000 salariés, 79,1% des entreprises sont couvertes. >> En savoir plus
AGRICULTURE - Le Salon international de l’agriculture revient du 21 février au 1er mars porte de Versailles à Paris sur le thème de l’agriculture en mouvement. A quelque mois de la conférence mondiale « Paris climat 2015″, le salon est l’occasion de rappeler que l’agriculture est utile à la planète pour mieux manger et préserver l’environnement grâce à l’innovation. Du 21 février au 1er mars 2015, Paris sera la capitale mondiale de l’agriculture et de l’élevage. Les deux plus grands salons du secteur, Salon international de l’agriculture et le Salon mondial des fournisseurs de l’agriculture et de l’élevage se tiennent simultanément, en synergie, pour promouvoir une agriculture performante et durable. >> En savoir plus
RYTHMES SCOLAIRES - pedt.education.gouv.fr : une banque de ressources en ligne pour accompagner les élus dans l’élaboration des projets éducatifs territoriaux (PEDT). Maire, élu, président d’établissement public de coopération intercommunale ou responsable administratif d’une commune ou d’une intercommunalité : des informations pratiques et des ressources sont mises à votre disposition pour vous aider dans la construction de votre projet éducatif territorial. Le PEDT formalise une démarche permettant aux communes et aux EPCI volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l’école, organisant ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité des temps éducatifs. >> En savoir plus
Agenda - Semaine du 9 février 2015
16/02/15
Lundi 9 février
séance de travail à ma permanence parlementaire - rendez-vous avec des habitants - assemblée générale de l’association « La Marmite »
Mardi 10 février
réunion du groupe socialiste à l’Assemblée nationale - direction nationale de « Un monde d’avance » - séance des questions aux Gouvernement - commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire
Mercredi 11 février
commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire - réunion du groupe socialiste - séance de travail avec mes collaborateurs - différents rendez-vous
Jeudi 12 février
interview en direct sur RCF Besançon - réunion publique « Vive la gauche ! » à Besançon avec Fanélie CARREY-CONTE et Pierre-Alain MUET
Vendredi 13 février
visite ministérielle de François REBSAMEN, ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social
Samedi 14 février
séance dans l’hémicycle : examen du projet de loi pour la croissance et l’activité
Agir pour transformer la France : réécouter la réunion publique « Vive la gauche ! »
16/02/15
Jeudi 12 février 2015, salle Battant, j’ai invité mes collègues Fanélie CARREY-CONTE, députée PS de Paris et Pierre-Alain MUET, député PS du Rhône et ancien conseiller de Lionel JOSPIN chargé de la stratégie économique.
Cette réunion publique s’inscrit dans le cadre du collectif « Vive la gauche ! », dont j’ai déjà eu l’occasion de présenter les propositions sur ce blog notes.
Je vous propose de réécouter les interventions de Fanélie CARREY-CONTE et Pierre-Alain MUET ainsi que les riches échanges avec la salle au cours de cette soirée.
Introduction par Barbara ROMAGNAN
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Intervention de Fanélie CARREY-CONTE
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Intervention de Pierre-Alain MUET
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Echanges avec la salle (1)
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Echanges avec la salle (2)
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De l’enjeu du temps de travail des femmes
10/02/15
En même temps que l’on fête les quinze ans des trente-cinq heures, est sortie une étude du Trésor qui a attiré mon attention. Il s’agit d’une comparaison entre la France et l’Allemagne sur le temps partiel et le temps de travail. Cette étude, qui porte sur la période 1999-2011, commence par rappeler que les durées annuelles moyennes de travail en France et en Allemagne sont très proches, autour de 1 650 heures par an. Cette similitude masque des différences assez importantes sur le partage du travail et les places respectives des femmes et des hommes. En France, le temps de travail moyen d’un salarié à temps plein est inférieur, en moyenne, de deux cents heures à celui rencontré en Allemagne. En revanche, la proportion de travailleurs à temps partiel est beaucoup plus importante en Allemagne, 18 % en France pour 26 % en Allemagne.
Au cours de la même période, le nombre de personnes ayant un emploi a progressé de 9,1 % en Allemagne et de 14,1 % en France, alors que le volume d’heures travaillées est resté sensiblement le même. Ainsi, si le nombre de personnes qui travaillent augmente dans des proportions importantes, alors que le nombre d’heures travaillées reste stable, c’est que le temps individuel moyen a diminué et que le temps global de travail a été partagé d’une façon ou d’une autre. Et cette façon n’est pas sans importance.