Archives pour avril, 2012

Rien n’est encore joué, nous devons rester mobilisés !

François Hollande à VincennesNous entamons la dernière semaine avant le premier tour. Les sondages sont favorables à François Hollande. La victoire semble à portée de main mais une élection présidentielle n’est jamais jouée d’avance et le danger serait aujourd’hui un excès de confiance et un risque de démobilisation.

Une élection présidentielle est toujours marquée par des surprises

Dans l’histoire de la Ve République, nombre de candidats qui paraissaient devoir être élus, ont été battus le jour de l’élection. De Gaulle en ballotage en 1965, Chaban-Delmas face à Valéry Giscard-d’Estaing en 1974, François Mitterrand vainqueur en 1981 alors qu’il était crédité de 19 % sept mois plus tôt, Balladur annoncé grand vainqueur battu par Jacques Chirac en 1995 et surtout Lionel Jospin donné gagnant à 52 % et éliminé dès le 1er tour. La liste est longue des surprises et des démentis de victoires annoncées par les sondages.

Les électeurs sont de plus en plus volatiles et les indécis sont nombreux

Aujourd’hui, on annonce que 2/3 des Français auraient déjà choisi. L’incertitude est donc importante. Comme le rappelle François Hollande, « ça peut fabriquer une abstention record ou au contraire changer la donne ». De plus, il faut observer que 32 % des électeurs qui affirment avoir choisi disent qu’ils peuvent changer d’avis !

Les électeurs n’aiment pas les scénarios écrits d’avance

François Hollande souligne le danger des effets d’annonces trop répétées : « Cela fait un an qu’on dit que je vais être élu, je n’en suis pas sûr, car ce sont les électeurs qui vont décider. A force d’annoncer un résultat, on finit par ne pas le créer et avoir de mauvaises surprises ».

Le résultat du premier tour est crucial car c’est là que se construit la dynamique de la victoire

Nicolas Sarkozy le sait parfaitement, c’est pour cela qu’il complimente chaque jour Jean-Luc Mélenchon, afin de favoriser la dispersion à gauche. Il est donc essentiel que notre candidat arrive en tête au 1er tour et obtienne un score le plus élevé possible.

Pour éviter une mauvaise surprise, nous devons continuer à mobiliser et faire comprendre que rien n’est joué

« Aucun sondage n’a fait élire un président, aucun sondage ne peut garantir la qualification au premier tour », répète François Hollande. Nous devons en particulier expliquer à des électeurs proches de nous, le danger de la dispersion, de la démobilisation ou de l’abstention. La crainte d’un nouveau 21 avril 2002 et l’urgence de battre Sarkozy sont des arguments forts.

François Hollande nous a donné à un conseil à diffuser auprès des indécis

«  Ne votez pas parce que c’est la meilleure façon d’éviter. Votez parce que c’est la meilleure façon de changer ». Il a aussi remis à chacun de nous, une feuille de route qui peut se résumer en trois phrases : « Venez voter, faites voter et allez chercher les électeurs ».

Je vous invite à suivre ses conseils et à participer nombreux, dans cette dernière semaine, aux distributions de tracts, aux collages et aux opérations de porte-à-porte organisés.