Archives pour juin, 2011
Je soutiens Martine Aubry
30/06/11
Appel à soutenir Martine AUBRY aux primaires du Parti Socialiste
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L’élection présidentielle de 2012, après 10 années de pouvoir sans partage de la droite sur notre pays, constitue la chance d’un réel changement de politique pour nos concitoyens. Le mandat à la Présidence de la République de Nicolas Sarkozy aura été marqué par des attaques sans précédent sur notre pacte social et républicain, par une volonté constante de diviser les Français et par une politique qui n’aura bénéficié qu’aux plus privilégiés.
L’importance de cette élection impose donc au Parti Socialiste d’être au rendez vous et de proposer un projet à la hauteur des attentes des Français. Nous devons, autour du grand moment démocratique que constituent ces primaires, désigner le ou la meilleure candidat(e) pour porter nos couleurs et rassembler la gauche.
C’est pourquoi nous nous réjouissons de la candidature de Martine Aubry, car nous estimons que les valeurs qu’elle porte et ses expériences sont autant d’atouts pour apporter un réel changement à notre pays.
Mardi 28, Martine Aubry a déclaré sa candidature aux primaires socialistes après François Hollande, Arnaud Montebourg, Ségolène Royal et Manuel Valls. Chaque candidat a sa légitimité à se présenter. En ce qui me concerne, c’est a elle que j’apporte mon soutien parce que c’est elle qui me paraît la plus à même de conduire la gauche rassemblée vers une victoire en 2012.
Vous trouverez ci-dessous l’appel à s’engager derrière elle que j’ai signé avec d’autres
Nous nous reconnaissons en effet dans les valeurs qui ont été les siennes pendant tout son parcours : la construction d’une société du vivre ensemble, l’attention portée aux plus défavorisés, l’attachement à la conception d’un travail qui émancipe et n’aliène pas, la création de passerelles entre l’économie et le social pour faire avancer notre pays sans oublier personne au bord du chemin, l’attention portée à la jeunesse ou la promotion d’un réel pacte écologique sont en effet autant de signes de son ancrage profond au sein des valeurs de la gauche.
Nous estimons de plus que ses expériences ministérielles et ses responsabilités locales à Lille sont pleines de richesses qui ne peuvent que renforcer son action future.
Elle a enfin, en tant que Première Secrétaire, su remettre de façon collective, le Parti Socialiste au travail , l’engager dans la rénovation ( limitation des cumuls des mandats, primaires…) et lui rendre toute sa crédibilité en s’opposant au Gouvernement tout en proposant une alternative pour l’avenir avec l’adoption du projet socialiste.
Sa détermination et son efficacité dans le rassemblement et l’unité du PS, ses liens tissés avec les intellectuels , les chercheurs , les acteurs sociaux , comme avec l’ensemble des partenaires de la gauche et de l’écologie font aujourd’hui, de Martine Aubry « la rassembleuse » naturelle de la gauche et de l’écologie pour assurer la victoire aux prochaines élections présidentielles.
Nous appelons donc les militant(e)s, les sympathisant(e)s et plus largement toutes celles et ceux qui se retrouvent dans les valeurs de la gauche et de l’écologie à soutenir Martine Aubry et à participer aux prochaines primaires.
Le destin dans le berceau
28/06/11
En échos aux débats suscités suite aux fuites du bac…ce texte de Camille Peugny dont je vous recommande vivement la lecture.
La « fuite » d’un exercice de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat scientifique a de nouveau déchaîné les contempteurs de la massification scolaire. A quoi bon de toute façon, clament-ils en substance partout, maintenir un examen vidé de sa substance puisque « donné à tout le monde ». Les élèves sont mauvais, le niveau baisse, le baccalauréat ne vaut plus rien, les jeunes ne savent plus écrire trois mots sans commettre dix fautes d’orthographe, la France prend l’eau.
Il faut inlassablement répéter que non, 80% d’une génération n’obtient pas le baccalauréat puisque depuis quinze ans ce taux reste bloqué légèrement en dessous des 65%. Inlassablement répéter que parmi les enfants d’ouvriers nés entre 1981 et 1985, seuls 50% ont obtenu leur baccalauréat et seuls 35% un baccalauréat général ou technologique. La massification scolaire est donc loin d’être achevée, et non, « on ne donne pas le baccalauréat à tout le monde ». Mais ces critiques sont également insupportables pour le « racisme social » qu’elles véhiculent. L’âge d’or du baccalauréat auquel on se réfère, lorsque seuls 10% d’une génération obtenaient le parchemin, est un âge fondamentalement inégalitaire où seuls les enfants riches du patrimoine économique et culturel de leurs parents fréquentaient le lycée. Les nouveaux bacheliers des années 1980 et 1990 sont des bacheliers populaires : pour les beaux esprits, ils ont évidemment fait baisser le niveau. Ce débat est vieux comme le monde. « Les copies fourmillent de fautes de langage et d’orthographe; il semblerait qu’on n’apprenne plus la langue française » pestait Le Doyen des lettres à Bordeaux en… 1864, et je vous épargne la très connue citation de Socrate à ce sujet. Qu’on l’accepte ou non, le niveau général de connaissance de la population ne cesse d’augmenter car des dizaines de milliers d’élèves chaque année poursuivent des études dont ils étaient jadis largement exclus. Parmi les enfants d’ouvriers sortis de l’école depuis 5 à 8 ans en 2009, 75% exercent un emploi d’ouvrier ou d’employé, soit une diminution d’à peine 10 points en un quart de siècle. C’est bien ce constat insupportable, celui d’un degré de reproduction sociale insupportable dans la France du 21ème siècle qui doit interpeller, et non pas un débat vide de sens sur le niveau des bacheliers. Comment se fait-il, alors même que les taux de scolarisation des enfants des classes populaires ont considérablement augmenté au cours des dernières décennies, que les cartes ne soient pas plus radicalement redistribuées entre les générations ? Evidemment, les sociologues de l’éducation ont apporté beaucoup de réponses. Si les enfants des classes populaires accèdent au collège puis au lycée, alors les inégalités se déplacent plus loin dans le système scolaire mais ne disparaissent pas. Par ailleurs, la filiarisation croissante des différents niveaux d’enseignement à partir du deuxième cycle de secondaire transforment des inégalités « quantitatives » (en termes de niveau d’étude) en inégalités « qualitatives » (le type d’études, la nature du diplôme).Mais il faut aussi prendre en compte l’élitisme échevelé de l’école française, qui dès le plus jeune âge, évalue, note et classe les élèves, alors même que ces premières années de scolarité sont fondamentales : même si les inégalités sociales de réussite sont déjà présentes, c’est à ce stade qu’elles sont les plus faibles puisqu’elles ne font qu’augmenter dans la suite du cursus. A rebours des politiques menées ces dernières années, la lutte contre les inégalités sociales de réussite et de cursus scolaires et ainsi la lutte contre la reproduction sociale passent par un effort considérable pour l’enseignement maternel et primaire. A ce prix, les quelque 150000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme cesseront d’être une fatalité. A ce prix, et si l’on reconnaît que l’école de la République dont se gargarisent certains n’est plus méritocratique depuis longtemps, alors peut-être aura-t-on les moyens de construire une école véritablement démocratique. A ce prix, le destin des individus cessera de reposer dans leur berceau.
Camille Peugny
Précisions concernant le rapport sur le cannabis
21/06/11
- Légalisation sous contrôle ne veut pas dire légalisation, encore moins banalisation,
- Il faut changer et recrédibiliser le discours sur les méfaits du cannabis, ce discours doit être plus réaliste et objectif.
- Le cannabis n’est pas un produit anodin, ce n’est pas un produit stupéfiant car on n’est pas plus stupéfait lorsqu’on fume un joint que lorsqu’on boit un verre, ses effets sont fonction de la dose,
- Le cannabis peut entraîner deux dépendances, une au tabac, l’autre au cannabis.
- L’économie souterraine et la criminalité associées au canabis sont très importantes et doivent être combattues.
- L’alcool comme le cannabis sont faiblement anxiolytiques et déshinibiteurs, de ce fait, ils aident certaines personnes et peuvent avoir un rôle social qu’il ne faut certes ne pas promouvoir mais qu’il faut tout de même reconnaître.
- La non reconnaissance des possibilités thérapeutiques du cannabis révèle bien un dogmatisme sur le sujet qui est préjudiciable à tout le monde : aux malades, aux consommateurs de cannabis qui ne croient plus au discours sur les méfaits possibles du cannabis,…. .
- Le cannabis entraîne un désinvestissement social - En réalité, on ne sait pas bien si le désinvestissement dans la vie sociale constaté chez les consommateurs de cannabis est le fait du cannabis ou si c’est le fait d’un état de désinvestissement déjà installé (dépression, mal vivre, ….) ou encore, si le cannabis comme l’alcool accentue cet état de désinvestissement.
- La prohibition de l’alcool aux Etats-Unis n’a pas marché. Des pays musulmans où l’alcool est interdit, ont une économie souterraine de l’alcool et des problèmes d’alcoolisme.
- Le cannabis est l’étape de passage vers les drogues dures. C’est souvent le cas, ceux et celles qui vont vers les drogues dures très souvent ont commencé par fumer du tabac et du cannabis, boivent et prennent des médocs. Alors interdisons aussi le tabac et l’alcool, mais ce n’est pas pour autant parce que ces consommations sont associées ou qu’elles se suivent qu’il y a un rapport de cause à effet entre ces consommations. Quoique qu’avec le cannabis, il peut y en avoir un mais ce rapport de cause à effet est « commercial » : le dealer de cannabis qui connaît son client lui proposerait par la suite des trucs plus forts, des drogues dure. La légalisation sous contrôle permettrait de limiter la co-commercialisation des drogues illicites.
Il ne fait pas bon être étranger en France…
18/06/11
La loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, composée de 111 articles, a été promulguée par le président de la République et vient d’être publiée au journal officiel de la République. Si Claude Guéant se dit extrêmement satisfait, je veux affirmer pourquoi je suis, au contraire, profondément outrée et inquiète pour les étrangers qui vivent en France ou qui souhaiteraient s’y installer. Le cadre législatif leurs est désormais, plus que jamais, hostile.
Comme le souligne Serge Slama (dans un article du 13 juin 2011, publié sur le blog Combats pour les droits de l’Homme) la protection législative des étrangers est d’une grande faiblesse. En effet, saisis par les parlementaires de l’opposition, le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 9 juin dernier, n’a prononcé qu’une seule censure au projet de cette loi adoptée par le sénat. Cette censure visait seulement la disposition exorbitante initiale du projet qui permettait de porter à dix-mois la durée de rétention administrative d’étrangers expulsés pour des activités à caractère terroriste après avoir purgé leur peine1 . La rétention administrative pendant une telle durée pouvant être considérée comme ayant un caractère pénal, cette disposition revenait ni plus ni moins à autoriser l’administration, le préfet,… sans contrôle juridique, à prononcer une sanction pénale. Cela donne une idée du ton et l’esprit qui ont présidé à l’élaboration de cette loi.
- Tout en conservant néanmoins la possibilité de maintien de six mois en rétention contre 45 jour pour les autres étrangers. [↩]
Daniel Vaillant : « Pour mieux lutter contre le trafic de cannabis, il faut légaliser sous contrôle »
16/06/11
Alors que la légalisation du cannabis fait débat, je vous propose la lecture de cette interview très intéressante et pertinente de Daniel Vaillant dans Le Monde.
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Le député PS et ancien ministre de l’intérieur Daniel Vaillant devait présenter, mercredi 15 juin, au groupe socialiste un rapport sur le cannabis, fruit du travail d’une dizaine de parlementaires. Ils ont auditionné des policiers, magistrats, sociologues, addictologues, malades.
Ces députés appellent à « sortir de l’hypocrisie », et plaident pour une « légalisation contrôlée » par l’Etat, pour mieux lutter contre les dangers du haschich. Devançant les critiques, Daniel Vaillant explique que « le vrai laxisme, c’est le statu-quo ».
Le Monde : Quel bilan tirez-vous de la situation française ?
Daniel Vaillant : Le paradoxe, c’est que la France s’illustre par une législation des plus répressives d’Europe alors que le niveau des consommations, notamment chez les 15-24 ans, est l’un des plus forts ! La loi interdit l’usage du cannabis, et on en a jamais autant consommé, et de plus en plus mal. Pour lutter contre la consommation problématique et le trafic, il faut sortir de cette hypocrisie. Si les gens doivent fumer, alors il faut qu’ils puissent fumer mieux. Cela m’affole : aujourd’hui, l’appât du gain pousse les dealers à ajouter des microbilles de verre ou de la poudre de pneu pour alourdir la résine de cannabis. La consommation n’est certes pas une conduite à suivre, mais le vrai laxisme, c’est le statu quo.
Je trouve trop facile de se camoufler au nom de la bonne conscience. Moi, je n’ai jamais fumé un joint et je suis choqué par tous ces politiques qui reconnaissent qu’il leur est arrivé, ou qu’il leur arrive encore, d’en fumer, et ne veulent pas bouger. Or, il faut bien qu’ils s’approvisionnent quelque part ! L’hypocrisie, c’est aussi d’avoir, d’un côté, ceux qui consomment de manière bourgeoise, sans grand risque de contrôle ou de nocivité pour leur santé, et les autres, qui fument dans les cages d’escaliers.
Que préconisez-vous ?
12 juin : journée de lutte contre le travail des enfants
12/06/11
Quelques mots me semblaient de rigueur eu égard à l’importance de cette réalité mondiale et à l’urgence d’une prise de conscience de chacun d’entre nous.
Les difficultés économiques qui ont bousculées bon nombre d’économies nationales ne doivent pas nous conduire à négliger la lutte contre ce fléau international. Le Bureau International du Travail n’a « heureusement » pas omis cette question majeure et a rendu très récemment un nouveau rapport global sur le travail des enfants intitulé « Intensifier la lutte contre le travail des enfants »1
Les constats dressés sont encore très inquiétants : le nombre mondial des enfants qui travaillent est aujourd’hui de 215 millions, considérant que ce nombre correspond aux enfants qui exercent un travail jugé « inacceptable »2 (trop longtemps, trop jeune, trop dangereux, etc.). Si l’on peut remarquer qu’il y a de moins en moins d’enfants qui sont concernés, le BIT souligne un « ralentissement du rythme de réduction » et nous alerte sur le fait que la crise économique devrait amplifier encore ce freinage des progrès réalisés en matière d’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici à 2016.
Ce rapport nous démontre également que si des avancées conséquentes ont été réalisées pour les filles âgées de 5 à 14 ans qui sont 15 % de moins à travailler ; le nombre de garçons au travail a augmenté (de 7 à 8 %).
- Rapport qui a été rendu suite à le 99ème session de 2010 dans le cadre de la Conférence internationale du Travail [↩]
- On oppose en général au travail « inacceptable » le travail « léger » s’intégrant dans l’éducation de l’enfant et dans la vie familiale, permettant la scolarisation [↩]
RSA : en finir avec les contrevérités
9/06/11
Le canton de Planoise où je suis élue compte sans doute le plus grand nombre de bénéficiaires du RSA du département. Je connais ou côtoie beaucoup d’entre eux et je voulais dire mon indignation face aux propos tenus par des leaders de la majorité, qui sous-entendent que les pauvres seraient des fainéants, que les allocations seraient trop élevées, que les étrangers abusent de notre « générosité ». Pour les personnes peut-être moins familiarisées avec le sujet, je souhaitais également apporter quelques précisions.
Pourquoi les allocataires sans emploi en sont dépourvus ?
Nombre de bénéficiaires du RSA socle (l’ex-RMI) ne travaillent pas, tout simplement parce qu’aucun contrat ne leur est proposé quelles que soient leurs démarches. D’ailleurs s’ils refusaient deux propositions, ils seraient radiés de Pôle Emploi.
Il y a également des personnes qui auraient besoin de postes de travail adaptés à leur problème de santé ou de handicap. Il y en a d’autres qui ne peuvent pas travailler du tout, de façon conjoncturelle ou structurelle, parce que des problèmes de santé, de famille, d’autonomie les en empêchent. Ils n’en restent pas moins des êtres humains avec des droits
Le RSA est-il trop élevé ?
Laurent Wauquiez souhaite que le montant du RSA n’excède pas 75 % du SMIC. Cela a toujours été le cas ! En 1988, le RMI représentait 50 % du SMIC, le RSA aujourd’hui 43 %. Le RSA, même cumulé avec les allocations familiales et les allocations logement, que l’on soit seul, en couple, avec ou sans enfant, est toujours inférieur au seuil de pauvreté, qui est le seuil en dessous duquel on estime qu’il n’est pas possible de vivre correctement. Plus de 7 millions de personnes en font partie en France, parmi eux 2 millions d’enfants (cf. rapport annuel de la Défenseure des enfants). Autant sont toujours à la limite d’y tomber.
Le RSA : une régression sociale
2/06/11
Mesure phare du gouvernement, il y a 2 ans, la loi généralisant le Revenu de Solidarité Active entrait en vigueur. Le RSA devait permettre à la fois de réduire le nombre de travailleurs pauvres ou d’améliorer leur situation en leur fournissant un complément de revenu et inciter les allocataires de minimas sociaux à accepter des emplois. La gauche qui aspire à revenir au pouvoir en 2012, se doit de tirer un premier bilan.
Pour les bénéficiaires du « RSA socle » (celui qui remplace le RMI) et « du RSA majoré » (qui remplace l’API, allocation parent isolé) rien n’a changé. Pour les bénéficiaires du « RSA activité », la situation ne change guère durant la première année car le cumul RMI et revenu d’activité était déjà possible depuis 1992. Au-delà de 12 mois cela peut en effet représenter une petite amélioration financière pour eux. Mais cela signifie également qu’il ne s’agit plus d’accompagner des situations transitoires et de soutenir des trajectoires d’insertion. La collectivité reconnaît que les salaires sont trop faibles et accepte de payer un complément de salaire à la place de l’employeur et favorise ainsi l’emploi précaire. Pour l’essentiel des bénéficiaires cela se traduit au total par une baisse de ressource en raison de la perte des droits connexes.
Les droits connexes sont ces droits qui découlaient du statut de RMIste. Etre au RMI ouvrait un droit automatique à la CMU pendant un an et ce droit conditionnait l’ouverture à d’autres prestations. Ce statut donnait également droit à une aide au logement au taux maximum, à une exonération de la Taxe d’habitation et à la prime de Noël. Aujourd’hui, ceux qui perçoivent du RSA activité doivent remplir les conditions classiques de ressources. Ainsi, alors que le RSA devait permettre une augmentation des ressources pour les personnes qui travaillent, il semble, au contraire, qu’il y ait en fait très souvent une baisse.