Chers amis,
Je vous prie tout d’abord de bien vouloir excuser mon temps de réaction, mais dès le lundi 18 juin, la vie “normale” à repris son cours. Pour moi, cela a été 2 jours de surveillance pour le bac, un déménagement et, il faut bien le dire, un petit temps pour me remettre du résultat.
Car si le résultat est particulièrement encourageant, comme beaucoup d’entre vous ont eu la gentillesse de me le dire, c’est tout de même une défaite.
Le score sur Besançon est particulièrement prometteur (56,07 %), et forcément, il l’est un peu moins sur la périphérie. Mais partout dans la circonscription, nous avons fait tous ensemble un résultat (49,85%) bien meilleur que celui de Ségolène Royal (48,1%). Ce résultat, c’est à votre engagement, à votre soutien, que je le dois. Celui d’un certain nombre d’élus locaux qui sont appréciés, au-delà de leur couleur politique, en raison de la qualité de leur travail sur le terrain, de leur honnêteté, de leur personnalité. Je le dois également et surtout à l’engagement de certains secrétaires de sections, de militants et de citoyens qui m’ont non seulement fait confiance mais qui ont, en plus, donné sans compter de leur temps, de leur énergie et de leur matière grise.
Nous devons nous appuyer sur ce résultat pour continuer la mobilisation. Nous n’allons pas attendre 5 ans avant de retrouver le terrain. Nous n’avons pas gagné cette fois-ci, mais l’occasion nous est offerte de montrer que la politique ne se limite pas aux campagnes électorales. C’est pourquoi je vous propose que nous poursuivions le travail entrepris ces 9 derniers mois selon des modalités que nous discuterons collectivement.
Bien à vous,
Barbara Romagnan
Conformément à la loi du 19 février 2002 et aux recommandations du Forum des droits sur l’internet de 2006, aucun billet ni aucun commentaire ne doit être publié sur le blog notes à compter de ce vendredi 15 juin à minuit et jusqu’au dimanche 17 juin à 20 heures, date du résultat de ce second tour des élections législatives.
L’intégralité du contenu déjà publié sur le blog notes reste toutefois accessible à la consultation des internautes. De même, il convient de préciser que, si l’ajout de commentaires reste possible techniquement, ils sont modérés a priori et seront donc supprimés s’ils sont déposés durant la période précitée.
Barbara Romagnan (1ère circonscription du Doubs)
Marie-Guite Dufay (2ème circonscription du Doubs)
candidates du Parti socialiste, ont le plaisir de vous convier à un
MEETING
MERCREDI 13 JUIN - 20H30
Opéra Théâtre de Besançon
avec la participation de :
Jean-Louis Fousseret, Maire et Président du Grand Besançon
Paulette Guinchard, Députée
Claude Jeannerot, Président du Conseil général du Doubs
Vous m’avez accordé près de 30 % des suffrages dès le premier tour, je vous en remercie. L’UMP est en tête mais l’élection n’est acquise pour personne. Il y a deux tours. Votre mobilisation le dimanche 17 juin peut changer la donne.
La victoire est nécessaire, la victoire est possible. Je compte sur vous.
1. La victoire est nécessaire
Nicolas Sarkozy a déjà une majorité pour mettre en place son projet, tous les sondages le disent, tout le monde le sait.
Madame Branget a validé la plupart des lois des Gouvernements sous Chirac. Aujourd’hui, elle votera toutes les lois Sarkozy. La France n’a pas besoin d’un supporter de Nicolas Sarkozy de plus. La France a besoin de vigilance et d’équilibre des pouvoirs.
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Conformément à la loi du 19 février 2002 et aux recommandations du Forum des droits sur l’internet de 2006, aucun billet ni aucun commentaire ne doit être publié sur le blog notes à compter de ce vendredi 8 juin à minuit et jusqu’au dimanche 10 juin à 20 heures.
L’intégralité du contenu déjà publié sur le blog notes reste toutefois accessible à la consultation des internautes. De même, il convient de préciser que, si l’ajout de commentaires reste possible techniquement, ils sont modérés a priori et seront donc supprimés s’ils sont déposés durant la période précitée.
La population française vieillit. Quelques chiffres suffisent à mesurer l’ampleur et la continuité du phénomène. En 1980, les personnes âgées de plus de 60 ans représentaient 17 % de la population totale. Leur pourcentage s’élève aujourd’hui à 20,9 %. De même, la part des personnes de plus 80 ans est passée de 2,8 % en 1980 à près de 4 % en 2000 et devrait s’élever à presque 6 % en 2020. Ainsi, d’ici à 2020, les octogénaires passeront de 2,1 millions à 3,8 millions. Après avoir réussi à réduire la mortalité infantile, notre société permet une existence de plus en plus longue : l’espérance de vie, à la naissance, atteint en 2004, 83,8 ans pour les femmes et 76,7 ans pour les hommes. Et ce chiffre augmente chaque année d’un trimestre.
L’évolution pourrait être rassurante. On pourrait se réjouir à l’idée d’une France où le poids de l’expérience pèse de façon sensible. Car les personnes âgées sont des compagnons de route. Elles ont des choses à nous dire sur le sens de la vie, les dysfonctionnements de notre société ; elles peuvent apporter un point de vue, du bon sens. Pourtant, cette révolution démographique fait peur. L’image de la vieillesse est souvent présentée comme négative, basée sur la déchéance physique. Le vieillissement de la population inquiète d’autant plus qu’il bouleverse tout à la fois les équilibres sociaux, culturels, économiques, urbains, la consommation, les représentations, les mentalités…
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Prenant prétexte d’une détérioration sans précédent des comptes de l’assurance-maladie que le Gouvernement précédent a lui-même précipitée (37 milliards d’euros de déficit cumulé en 5 ans), le Gouvernement Sarkozy-Fillon propose de mettre en place un dispositif brutal de mise à contribution financière des assurés, désormais connu sous le nom de franchise, alors même que le forfait non remboursé de 1 euro a montré son inefficacité.
Derrière le caractère apparemment bénin de la mesure (4 franchises de 10 euros chacune, pour les soins, l’hôpital, les analyses et les médicaments) se cache un projet d’éclatement de notre système de santé solidaire par l’exclusion progressive des plus démunis et l’incitation à la désertion vers les assurances privées des ménages favorisés, alors que personne ne choisit d’être malade. Au contraire, ces franchises santé encourageront le renoncement aux soins médicaux de suivi, alimentant in fine le coûteux engorgement des urgences et les coûts beaucoup plus importants pour des pathologies devenues lourdes.
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Un nouveau regard sur le handicap
Les campagnes électorales ne permettent pas de parler correctement de tous les sujets. Nombreuses sont les thématiques que j’aurais voulu aborder davantage et mieux. L’une d’elles concerne la question du handicap. Il me semble qu’on en parle souvent mal et trop peu. Les discours sur le handicap donnent souvent l’impression de s’adresser aux personnes handicapées par obligation, avec une méconnaissance totale des problèmes et des accents charitables inutiles et déplacés.
Or les difficultés des personnes handicapées à trouver leur juste place dans la société ne sont pas acceptables et le regard sur le handicap doit changer. On le sait peu, mais 10% de la population est reconnue comme souffrant d’une forme de handicap. L’intégration de toutes ces personnes doit absolument être une priorité des années à venir. C’est une question fondamentale dans la lutte contre toutes les formes de discrimination.
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Chômage : ne pas humilier deux fois les demandeurs « invisibles »
Bonne nouvelle, le chômage poursuit sa décrue. Un contexte mondial florissant dont profite l’Union européenne et donc la France. Une situation démographique bénéfique à l’arithmétique basique avec le départ à la retraite de centaines de milliers de Français chaque année a pour conséquence l’entrée rendue plus aisée sur le marché du travail.
Mais aujourd’hui, tout le monde conteste ces chiffres. Les statisticiens du Ministère de l’Emploi ont eux-même fait grève le mois dernier contre la parution de leurs propres chiffres. Non parce que l’on remettrait en cause le principe de la baisse du nombre de demandeurs d’emplois de catégorie 1 (les seuls comptés dans les chiffres officiels, représentant à peu près 50 % du total et ne concernant que les personnes immédiatement disponibles, en quête d’un CDI à temps plein et ayant travaillé moins de 78 heures dans le mois) mais parce que pour des raisons électorales, on oublie de comptabiliser ceux qui sont en situation difficile.
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Au cours des nombreuses réunions publiques et rencontres que j’ai déjà pu faire, j’ai pu mesurer à quel point la prise en charge de la petite enfance était une préoccupation majeure, tant en milieu urbain que dans les communes rurales.
Aujourd’hui, en France, 250 000 enfants sont accueillis en mode d’accueil collectif et 460 000 par un-e assistant-e maternel-le individuel-le ou en structure. De plus, 30 % des parents déclarent ne pas avoir accès au mode de garde désiré. On voit donc bien la nécessité de développer considérablement les modes d’accueil des jeunes enfants, car les Français souhaitent davantage être aidés par la présence de structures, d’équipements et de services que par des prestations financières.
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