skip to Main Content
contact@barbararomagnan.eu

2014_BR_michel-soudais_2

  • Née en 1974
  • Députée PS de la 1ère circonscription du Doubs (Besançon Ouest) de 2012 à 2017
  • Docteure en Science politique
  • Réside dans le quartier de Planoise, à Besançon
  • Après avoir milité dans le syndicalisme étudiant (UNEF-ID), dans des associations sportives ou de défense de droits de l’Homme, j’ai adhéré au Parti socialiste en 1995.

Mon engagement politique et associatif

Je fais de la politique parce que, comme de nombreuses personnes, le monde dans lequel je vis ne me satisfait pas et que la politique me semble être le meilleur moyen pour contribuer à le changer.

Je suis militante socialiste depuis 1995. Également militante féministe, syndicale, sportive, tiers-mondiste depuis plus longtemps encore, j’ai dû mettre ces engagements, auxquels je tiens, au second plan, par manque de temps.

J’ai adhéré au PS pour son histoire, ses réalisations, les valeurs qu’il porte. J’ai également adhéré parce qu’il est le seul parti de la gauche démocratique susceptible d’exercer le pouvoir et donc par lequel on puisse changer les choses. Depuis, j’ai souvent pesté contre mon parti ou certains responsables. Toutefois, c’est ici que je me sens le plus à ma place et j’ai de nombreuses raisons d’être fière d’y militer.

Mon expérience politique

Entre 2003 et 2008, j’ai siégé au Bureau national du Parti socialiste.

J’ai découvert et appris beaucoup de la chose politique lorsque j’étais auparavant à Lyon où j’ai fait mes études et débuté mon expérience politique. J’y ai exercé mon premier mandat – adjointe d’arrondissement en charge du logement, d’un conseil de quartier et du conseil municipal des jeunes – , y ai appris la vie militante et le fonctionnement d’une collectivité de 70 000 habitants. J’y ai également mené ma première campagne législative, dans la 3ème circonscription du Rhône, acquise de longue date à la droite. Cela ne m’a pas empêchée de me battre pour porter le programme socialiste et notre score final – le meilleur de tous les candidats et candidates de gauche dans la ville – m’a prouvé que les convictions et la ténacité paient toujours.

Je suis arrivée à Besançon en 2003 et je suis tombée sous le charme de cette ville. Petit à petit, j’ai appris à connaître ces « gens de cœur et d’esprit » que décrivait Stendhal, la vie dans les quartiers et les villages, les richesses historiques et culturelles de cette région. Aujourd’hui, c’est ici que je me sens bien, j’y ai trouvé mon équilibre.

En 2007, j’ai été candidate aux élections législatives dans la 1ère circonscription du Doubs, à l’ouest de Besançon, pour défendre les valeurs et les idées du Parti socialiste, aux côtés de mon suppléant, Jacques Breuil, Maire et Conseiller général de Quingey. Grâce à une intense campagne sur le terrain à la rencontre de nos concitoyens, nous avons réalisé le très beau score de 49,85 % des voix au second tour, alors même qu’une « vague bleue » faisait élire une majorité de députés de droite après l’élection de Nicolas Sarkozy.

En 2008, les électeurs du canton de Planoise-Tilleroyes m’ont apporté leur confiance pour les représenter au sein du Conseil général du Doubs, où j’ai siégé dans la majorité du Président, Claude Jeannerot.

J’ai été élue députée de la première circonscription du Doubs le 17 juin 2012 (54,73 %). Conformément à mes engagements et à mes convictions, j’ai décidé de me consacrer pleinement et entièrement à mon mandat de parlementaire, c’est pourquoi j’ai démissionné de mon mandat de conseillère générale. A l’Assemblée nationale, je siège au sein du groupe SER (Socialiste, écologiste et républicain). Après avoir siégé à la commission des affaires sociales, j’ai été intégrée à la commission du développement durable et de l’aménagement du territoire. Je suis également toujours investie au sein de la délégation aux droits des femmes. En juillet 2012, j’ai eu l’honneur d’être rapporteure pour avis du projet de loi relatif au harcèlement sexuel (lire le rapport ici), puis à l’automne 2014, d’être rapporteure de la commission d’enquête parlementaire relative à l’impact sociétal, social, économique et financier de la réduction progressive du temps de travail (lire le rapport ici). En 2016-2017, j’ai rédigé le rapport de la mission d’information sur la faisabilité technique et financière du démantèlement des installations nucléaires en France (lire le rapport ici). Candidate lors des élections législatives de 2017, j’ai pu accéder au second tour de scrutin mais n’ai pas été réélue.

Je milite également au quotidien au sein de la section du Parti socialiste de Besançon et dans des associations de quartier et de défense de droits de l’Homme.

Les femmes en politique

Mon engagement s’est toujours nourri, en parallèle, d’une réflexion plus théorique, notamment sur la place des femmes en politique. J’ai milité pour la parité en politique car je sais bien que les femmes vivent en situation de domination par rapport aux hommes, dans le monde, mais en France également. Il ne s’agit évidemment pas de la situation de toutes les femmes, de même que certains hommes sont, eux aussi, confrontés à des situations sociales inégalitaires. Toutefois il est incontestable que les premières victimes de ces inégalités sexuelles sont avant tout les femmes. Elle sont davantage au chômage que les hommes, occupent plus fréquemment des emplois précaires et moins bien rémunérés à compétences égales. Elles sont davantage victimes de violences, assument encore très massivement les charges domestiques et familiales, etc.

Pour autant, en déduire que les femmes feraient autrement en politique me paraissait une conclusion un peu hâtive et surtout en profond décalage avec l’expérience que je vivais au quotidien. D’une part, parce que, parmi les femmes politiques que j’ai rencontrées, toutes n’avaient pas un comportement exemplaire. D’autre part parce que nombre d’hommes politiques me paraissaient, au contraire, remarquables.

J’ai fait de ce questionnement une thèse de science politique, qui est devenue un livre, Du sexe en politique (Jean-Claude Gawsewitch éditeur, 2005). Dans cet ouvrage je tente de répondre à cette question : « les femmes font-elles de la politique autrement que les hommes ? ». Je n’ai pas trouvé de preuve de cet autrement tant revendiqué et j’en conclus que lier la participation des femmes à un nécessaire changement des pratiques est pour le moins inutile et dommageable. Inutile parce que je ne vois pas pourquoi la participation plus massive des femmes en politique devrait être conditionnée à des critères (faire autrement) non requis pour leurs homologues masculins. Dommageable, car cela sous-entend que seules les femmes pourraient changer la politique. C’est avant tout la volonté, la capacité d’agir dans le sens de l’intérêt général, en se conformant à des pratiques morales, à une certaine déontologie, qui permet de changer la politique et l’opinion que nos concitoyennes et concitoyens en ont.

Back To Top