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L’agriculture tient son 52ème salon à Paris
26/02/15
Pour sa 52ème édition de 21 février au 1er mars, le salon international de l’agriculture (SIA) met en avant l’agriculture en mouvement. A quelque mois de la conférence mondiale « Paris climat 2015 », le salon est l’occasion de rappeler que l’agriculture est utile à la planète pour mieux manger et préserver l’environnement grâce à l’innovation.
En ce début d’année 2015, le salon de l’agriculture est aussi un moment privilégié pour faire le point sur la situation du monde agricole, quelques mois après le vote de la loi d’avenir pour l’agriculture et après l’entrée en vigueur de la nouvelle politique agricole commune (PAC), qui doit privilégier les exploitations de taille raisonnable et encourager les comportements environnementaux vertueux à travers le « paiement vert ». En résumé : vérifier qu’agriculture et écologie peuvent aller de pair au service du développement de territoires et des richesses, afin de réorienter progressivement les modèles de production.
Avec ses productions sous signes de qualité (AOC-AOP, IGP, labels…), la Franche-Comté est particulièrement en pointe et les agriculteurs locaux doivent bénéficier de ce rééquilibrage vers une PAC plus juste et plus verte.
Forêt et agriculture : la force des territoires
1/03/13
Journée placée sous le signe de la forêt et de l’agriculture que ce mercredi 27 février, puisque j’ai pu travailler avec la Fédération nationale des communes forestières et me rendre du Salon de l’agriculture. Deux domaines importants pour le monde rural, certes, mais au-delà, pour la société toute entière tant il est question de l’environnement et des paysages dans lesquels nous voulons vivre et que nous voulons transmettre aux générations futures.
Première étape : la forêt. Notre pays compte plus de 13,5 millions d’hectares de surface boisée : 75 % de forêt privée et 25 % de forêt publique. Parmi la forêt publique, près de 60 % de la surface (soit 2,7 millions d’hectares) est propriété de 11 000 communes, avec de fortes disparités selon les départements, en termes de proportion forêt privée/forêt publique et de taille des propriétés communales. Au total, chaque année, les collectivités vendent plus de 6 millions de mètres cubes de bois, selon des cours relativement volatiles selon les essences.
La Fédération nationale des communes forestières (FNCOFOR), créée en 1933, rassemble aujourd’hui près de 5000 communes et constitue l’un des interlocuteurs de référence. C’est ainsi que j’ai pu m’entretenir avec Jacky Favret, vice-président de la FNCOFOR et président des communes forestières de Franche-Comté, et Alain Lesturgez, directeur général de la FNCOFOR, dans une période où nous devons imaginer la forêt de demain, à la croisée des chemins et à la veille d’une nouvelle programmation européenne 2014-2020 liée à la PAC (politique agricole commune) et de la future loi d’avenir pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt.
D’après ce qui ressort de nos échanges très enrichissants, j’ai pu percevoir que la forêt, de l’amont à l’aval, ne devait pas être considérée uniquement comme un lieu de production de bois standardisée. Au contraire, nous avons la chance, sur le territoire français, d’avoir de grandes et belles forêts, très diverses avec sols et des essences aux propriétés multiples. Il faut donc miser sur la plurifonctionnalité de la forêt. Elle est, bien entendu, un enjeu de développement économique très important, tant pour les propriétaires – publics ou privés – qui en tirent des revenus, que pour les exploitants et les transformateurs qui valorisent les bois. Mais la forêt est aussi un écosystème riche à préserver et à mettre en valeur, elle est un lieu de promenade et d’activités multiples qui jouent un rôle social fort. En un mot, la forêt résume à elle seule les trois piliers du développement durable.