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Appel : Pour une primaire à gauche

Appel : Pour Une Primaire à Gauche

J'ai cosigné l'appel pour un primaire à gauche, publié dans "Libération" ce 11 janvier 2016. En voici le contenu. Notre système politique est bloqué. Chaque jour, nos institutions, inadaptées et sclérosées, s’enfoncent un peu plus dans la crise. Faute de propositions satisfaisantes, de perspectives claires et de résultats tangibles, nos concitoyens sont nombreux à s’abstenir aux élections, quand ils ne s’abandonnent pas aux promesses insensées et au discours de haine du Front national. Trop souvent, nous nous contentons de voter "contre", pour éliminer l’"autre" candidat. Pire, nous ne votons pas, atterrés par la médiocrité de l’offre politique et son incapacité…

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Tribune dans Libération : « Etre à la hauteur du défi du 11 janvier »

Je vous invite à lire cette tribune, parue le 1er février 2015 dans Libération, pour tirer les leçons du 11 janvier dernier et avancer vers une nouvelle politique économique. Je l'ai cosignée avec quelques uns de mes collègues socialistes à l'Assemblée. Frappée au plus profond de ce qu’elle est et de ce qu’elle incarne aux yeux du monde, la France a su se redresser et se rassembler autour de ses valeurs fondamentales. Ce moment national que des circonstances tragiques nous ont amenés à vivre a remis en pleine lumière les fractures du pays, ses territoires oubliés, ses jeunesses aux marges.…

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« Ce rapport qui réhabilite les 35 heures » - Libération

LibérationLa baisse du temps de travail a été « la politique de l’emploi la plus efficace et la moins coûteuse depuis les années 1970 », juge un rapport parlementaire adopté mardi.

C’est un rapport qui va redonner du baume au coeur à l’ancien Premier ministre Lionel Jospin, et à tous ceux qui soutiennent les 35 heures. Rédigé sous la houlette de la rapporteure Barbara Romagnan, député socialiste du Doubs, le texte a été adopté, ce mardi, par 12 voix contre 4, par la commission d’enquête « relative à l’impact sociétal, économique et financier de la réduction du temps de travail ». Une commission mise en place sur proposition de l’UDI, et dont le principe a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée nationale en juin dernier. Après 37 auditions (soit près de 80 personnes), le document dresse un bilan plutôt bienveillant de la dernière grande mesure de la gauche au pouvoir.

UN EFFET POSITIF SUR L’EMPLOI

Premier sujet polémique abordé : les 35 heures ont-elles généré des emplois ? Et si oui combien ? Car si la période Jospin (1997-2002) a été riche en création de postes, la difficulté est d’identifier ce qui, dans cette forte hausse de l’emploi, relève de la croissance économique (entre 3 % et 4 % entre 1998 et 2001) et de ce qui est dû aux 35 heures. Pour ce faire, le rapport se livre un petit calcul : la France ayant créé 2 millions d’emplois salariés dans le secteur marchand entre 1997 et 2001- niveau sans précédent depuis les années 1950 - tandis que le PIB progressait sur la période de 16 %, il y a eu une création moyenne de 125 000 emplois par point de PIB supplémentaire. « Par comparaison, la croissance économique encore soutenue entre 2004 et 2007, de 9,5 % sur les quatre ans, ne crée que 600 000 emplois marchands, donc moitié moins d’emplois par point de PIB, soit 63 000 », lit-on dans le rapport.

Un effet corroboré par d’autres études, rappelées dans le rapport, et qui concluent à une fourchette de création de postes liés aux 35 heures comprise entre 320 000 (selon l’OFCE) et 350 000 (selon la Dares). Soit 18% de l’emploi total généré sur la période Jospin. Avec un bémol, cependant, selon Eric Heyer, qui note que si «les études scientifiques attestent que la réduction du temps de travail crée des emplois à court terme, c’est-à-dire dans les cinq années qui suivent sa mise en œuvre, […] le doute subsiste à moyen et long terme.»

UN FAIBLE IMPACT SUR LA COMPÉTITIVITÉ

Au-delà de l’effet emploi, c’est aussi et surtout la question de l’impact sur la compétitivité des entreprises qui, ces dernières années, revient avec insistance. Avec un argument : les 35 heures sont responsables de la baisse de performance des entreprises françaises, dont les parts de marché, dans la décennie qui a suivi leur mise en place, se sont écroulées à l’international. « Ce qui détermine en effet la compétitivité d’une économie, c’est l’évolution relative des coûts et de la productivité, admet le rapport Romagnan. Or la productivité du travail a augmenté aussi rapidement que le coût salarial réel, de sorte que l’effet d’une hausse des salaires un peu plus rapide en France que dans la moyenne de la zone euro a été totalement compensé par des gains de productivité également plus rapide ».

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Rana Plaza : en finir avec l’esclavage moderne / Tribune dans Libération

Mon collégue député de Meurthe-et-Moselle, Dominique Potier, a publié hier une tribune dans Libération avec Edouard Martin, tête de liste PS aux élections européennes dans le Grand Est, un an après l’effondrement de l’usine textile du Rana Plaza qui a fait plus de 1 000 morts le 24 avril 2013.

Depuis plus d’un an, Dominique Potier, Danielle Auroi, Philippe Noguès et une plateforme d’ONG militent pour qu’une loi établisse un lien juridique entre les maisons mères, leurs filiales et leurs sous-traitants. Une proposition de loi est portée aujourd’hui par les 4 groupes parlementaires de gauche de l’Assemblée (SRC, Ecolo, RRDP et GDR) et soutenue par 4 syndicats (CFDT, CGT, FO et CFTC).

En cette semaine de commémoration de l’accident, il est nécessaire que le gouvernement prenne position en faveur de l’instauration en France d’un « devoir de vigilance » et défende ces valeurs au niveau européen et international de la même manière qu’il a su le faire pour les travailleurs détachés.

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Il y a un an, dans les ruines d’un immeuble de la ville de Dacca, au Bangladesh, le monde découvrait les corps de 1 138 victimes et, au milieu, les traces des marques textiles d’une des «fabriques» du monde. Un accident industriel sans précédent depuis Bhopal, qui aurait pu être balayé par le zapping médiatique si la révolte des familles des victimes et le travail patient et précis de plusieurs ONG n’avaient démontré le mécanisme à l’œuvre à Dacca et dans des dizaines d’autres drames restés dans l’ombre : une course folle au low-cost pour quelques centimes gagnés sur le prix d’un tee-shirt. La filière mondiale du textile «dopée» par la recherche de marges infinies fait payer le prix fort à ses petites mains : salaires indignes, conditions de travail honteuses et normes de sécurité méprisées.

Des mesures correctives furent annoncées par le gouvernement français et les quatre marques mises en cause ont fait, quant à elles, de belles déclarations d’intentions en promettant une réparation des dommages et un renforcement des dispositifs de prévention des risques. Force est de constater qu’un an après, les victimes ne sont toujours pas indemnisées. La raison en est simple : le jeu complexe de la sous-traitance qui engendre des chaînes de production sans visage permet aux entreprises transnationales d’afficher une innocence formelle et de s’affranchir de toute responsabilité sociale et environnementale.

En France, en réponse à cette injustice, une plateforme réunissant société civile et élus a conçu une loi établissant un lien juridique entre les «maisons mères», leurs filiales et sous-traitants. Rien de révolutionnaire, mais une simple transcription dans le droit français d’engagements pris par notre pays devant l’ONU et l’OCDE et qui vient rappeler l’universalité de la maxime de Sénèque : «Cui prodest scelus is fecit», «le coupable est celui à qui le crime profite».

Fait rare, cette proposition de loi, initiée par huit grandes ONG, est à ce jour déposée par quatre groupes parlementaires et soutenue par les quatre principales organisations syndicales françaises. Malgré cette coalition inédite, les organisations patronales font, jusqu’à présent, obstacle à l’inscription de cette loi dans le calendrier parlementaire au nom de la compétitivité.

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"Chère Christiane Taubira" - Lettre de Christine Angot / Libération

A défaut de l'avoir écrite, je partage cette admirable lettre de Christine Angot à Christiane Taubira. A lire dans Libération aujourd'hui. --- Je viens de lire votre interview dans Libération (du 06 novembre), tout ce que vous dites est vrai, juste, ce n’est pas de ça que je veux parler, je veux vous parler de la fin de votre interview, on vous demande : «Avez-vous été déçue par la faiblesse des réactions qui ont suivi les attaques dont vous avez été victime ?» Entre crochets, il y a d’abord écrit : «soupir». Vous poussez donc un soupir puis vous répondez.…

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Etrangers : refusons une justice d'exception - Tribune dans Libération

Le lieu où la justice est rendue n’est pas anodin, surtout lorsque cela concerne une population bien ciblée... Pourtant, sous peu, des audiences délocalisées pourraient se tenir au bord des pistes de l'aéroport de Roissy, à proximité du centre de rétention du Mesnil-Amelot ou de la ZAPI (zone d’attente pour les personnes en instance). Décidées par les gouvernements précédents, la nouvelle annexe du Tribunal de grande instance de Meaux permettra très probablement, dès lundi prochain, au juge de confirmer ou non les décisions d’éloignement du territoire français, tandis que la salle d’audience du Tribunal de grande instance de Bobigny, destinée au juge…

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Dominique Méda : "Nous vivons toujours dans la mystique de la croissance"

Dominique MédaJe souhaite partager avec vous cette interview de Dominique Méda, professeure de sociologie à l’Université Paris-Dauphine, parue dans Libération de ce mardi 10 septembre.

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Alors que les experts économiques s’extasient à l’idée d’un frémissement de la croissance dans la vieille Europe, la sociologue Dominique Méda propose une démarche totalement inverse : oublier notre obsession de la croissance et de la performance maximale pour entamer une autre voie de développement. La Mystique de la croissance, qui vient de paraître chez Flammarion, n’est pas un énième plaidoyer pour la décroissance. Pour Dominique Méda, professeure de sociologie à l’université Paris-Dauphine, la reconversion écologique n’est pas une punition. Elle n’a de sens que si elle s’articule autour de la justice sociale, avec des bienfaits pour tous comme l’exigence de biens et d’emplois de qualité mais aussi la jouissance de plus de temps libre.

Jamais la préoccupation écologique n’a été aussi grande, on n’a jamais autant parlé de modes alternatifs de production, pourtant la croissance reste la référence absolue de notre modèle économique. Pourquoi ?

Parce que la plupart de nos dispositifs économiques et sociaux dépendent aujourd’hui de la croissance et que nous sommes des «sociétés fondées sur la croissance». Depuis Adam Smith et ses Recherches sur la nature et la cause des richesses des nations, nous considérons que la production est au centre de la fabrique du lien social. Nous pensons que sans croissance nos sociétés vont s’effondrer.

Depuis la fin des Trente Glorieuses, nous implorons le retour de la croissance, nous scrutons l’horizon, nous consultons fiévreusement les augures. Malgré tous les discours sur un autre développement possible, nous continuons à croire dans la mystique de la croissance. Pourtant, si la croissance est nécessaire pour sortir de la grave crise économique et sociale dans laquelle nous nous trouvons, elle accentue la crise écologique avec son cortège de pollutions, d’écosystèmes dégradés, d’émissions de gaz à effets de serre susceptibles d’entraîner un dérèglement climatique majeur. Nous découvrons - ou plutôt nous redécouvrons, car les années 70 avaient une conscience aiguë de cette situation -, que la croissance ne génère pas que des bienfaits mais aussi des maux.

Ce que nous oublions chaque jour quand nous prenons notre voiture ou nous achetons le dernier smartphone ?

C’est ce que j’appelle l’invisibilité des coûts de la croissance : le produit intérieur brut (PIB) occulte, par construction, les coûts de l’augmentation de la production sur le patrimoine naturel et les conditions de vie. Ce que les années 70 appelaient les «dégâts du progrès». Edmond Maire, le secrétaire général de la CFDT, écrivait en 1972 que la croissance et l’idéologie de la consommation obsession «non seulement ne répondent plus aux besoins humains fondamentaux mais ne peuvent plus être poursuivies sans conduire le monde à la catastrophe». Le lien était déjà établi à l’époque entre la recherche effrénée de gains de productivité et l’exploitation intensive des ressources naturelles, d’une part, et la dégradation des conditions de vie, du sens du travail et de l’environnement, d’autre part.

Mais remettre en cause la consommation obsession ne relève-t-il pas de la punition dans une société où la qualité de vie vient aussi de la richesse et de la disponibilité des biens…

En effet, le discours de la reconversion écologique apparaît souvent comme la double peine : il faudrait se serrer la ceinture une première fois du fait de la crise et des mesures d’austérité puis une seconde fois pour prévenir la crise écologique. La question de la consommation est donc centrale. Impossible de demander aux pays les moins développés ou à ceux de nos concitoyens, nombreux, qui n’ont pas accès à des moyens convenables d’existence de réduire leur consommation au nom d’un changement climatique susceptible d’intervenir en 2050.

Il faut reconnaître de surcroît le caractère addictif et profondément gratifiant de l’acte de consommation. Il apparaît plus que jamais porteur de libertés pour des individus qui sont de plus en plus contraints, notamment au travail : par le choix infini qu’il semble leur offrir et par l’usage de cet instrument majeur d’émancipation qu’est l’argent.

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Tribune : "L’égalité entre hommes et femmes commence dès la naissance", par Claire Alet

Je souhaite vous faire partager la lecture de cette tribune de Claire Alet, journaliste au magazine Alternatives économiques, parue dans Libération il y a quelques jours au sujet de l’égalité femmes-hommes. Cela permet d’alimenter nos réflexions en vue du futur projet de loi qui sera présenté en conseil des ministres très prochainement et sur lequel je m’impliquerai.

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Claire AletLe 23 mai, une étude de l’Institut national d’études démographiques (Ined) faisait le buzz : «Près d’un enfant de parents séparés sur cinq ne voit jamais son père.» Libération se faisait d’ailleurs l’écho de cette publication en concédant qu’elle «fournit, bien malgré elle, de la rancœur à remâcher à ceux qui clament que les pères sont les parents pauvres du divorce». Le pédopsychiatre Marcel Rufo reprenait de son côté les résultats de cette étude sur France Inter dans une de ses chroniques matinales, en s’interrogeant sur les risques pour les enfants de ne jamais voir leur père.

Mais quelques jours plus tard, une autre publication, d’un autre organisme public, ne faisait elle, aucun bruit. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques, la Drees (1), montrait que dans un couple le temps consacré aux enfants, sans la présence de l’autre conjoint, est en moyenne d’une heure et vingt et une minutes par jour pour les femmes et de trente et une minutes pour les hommes. De plus, les mères s’occupent davantage des soins et des déplacements des enfants, quand les pères se consacrent aux activités de sociabilité et de loisirs. Autrement dit, les hommes s’investissent majoritairement dans des activités parentales plus valorisées.

Mettons en parallèle ces deux publications. Est-ce que le constat de l’une n’expliquerait pas les résultats de l’autre ? Si les tâches parentales étaient mieux équilibrées entre les pères et les mères lorsqu’ils sont en couples, cela ne permettrait-il pas un partage plus équitable au moment du divorce ?

Les associations de pères, qui dénoncent à juste titre cette iniquité au moment du divorce, rappellent souvent que trois enfants sur quatre résident chez leur mère. Ce qui est confirmé par les chiffres du ministère de la Justice. Mais une autre statistique est moins connue : la moitié des divorces impliquant des enfants mineurs sont des divorces par consentement mutuel. Cette procédure implique que les deux époux en cours de séparation déposent devant le juge une requête dans laquelle ils doivent se mettre d’accord sur les points principaux, dont la garde des enfants. Le juge ne fait que valider cette requête. Or, dans les divorces par consentement mutuel, la résidence des enfants est fixée chez la mère dans 72 % des cas.

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