Assemblée nationale (nuit)Le 12 septembre dernier, le Bureau de l’Assemblée Nationale a notifié aux députés qu’en raison du contexte budgétaire, les déplacements aériens pris en charge par l’Assemblée dans le cadre de missions parlementaires s’effectueraient désormais en classe économique.

Je salue cette mesure qui va dans le sens d’une plus grande décence dans l’exercice de nos responsabilités. Au-delà, il s’agit de favoriser une meilleure répartition de l’effort demandé à tous Français en ces temps de crises économique et sociale. L’exemplarité n’est pas un supplément à la politique, elle en constitue une des exigences principales, et à ce titre, je me réjouis que l’on supprime des avantages qui ne sont pas directement justifiés par le travail parlementaire. Si le remboursement des frais de déplacement est une mesure justifiée dans le cadre des missions parlementaires, et à fortiori pour les représentants des Français de l’étranger, il n’y a en revanche pas de raison de financer avec de l’argent public le surcoût induit par la classe Affaires.