Précisions concernant le rapport sur le cannabis
- Légalisation sous contrôle ne veut pas dire légalisation, encore moins banalisation,
- Il faut changer et recrédibiliser le discours sur les méfaits du cannabis, ce discours doit être plus réaliste et objectif.
- Le cannabis n’est pas un produit anodin, ce n’est pas un produit stupéfiant car on n’est pas plus stupéfait lorsqu’on fume un joint que lorsqu’on boit un verre, ses effets sont fonction de la dose,
- Le cannabis peut entraîner deux dépendances, une au tabac, l’autre au cannabis.
- L’économie souterraine et la criminalité associées au canabis sont très importantes et doivent être combattues.
- L’alcool comme le cannabis sont faiblement anxiolytiques et déshinibiteurs, de ce fait, ils aident certaines personnes et peuvent avoir un rôle social qu’il ne faut certes ne pas promouvoir mais qu’il faut tout de même reconnaître.
- La non reconnaissance des possibilités thérapeutiques du cannabis révèle bien un dogmatisme sur le sujet qui est préjudiciable à tout le monde : aux malades, aux consommateurs de cannabis qui ne croient plus au discours sur les méfaits possibles du cannabis,…. .
- Le cannabis entraîne un désinvestissement social - En réalité, on ne sait pas bien si le désinvestissement dans la vie sociale constaté chez les consommateurs de cannabis est le fait du cannabis ou si c’est le fait d’un état de désinvestissement déjà installé (dépression, mal vivre, ….) ou encore, si le cannabis comme l’alcool accentue cet état de désinvestissement.
- La prohibition de l’alcool aux Etats-Unis n’a pas marché. Des pays musulmans où l’alcool est interdit, ont une économie souterraine de l’alcool et des problèmes d’alcoolisme.
- Le cannabis est l’étape de passage vers les drogues dures. C’est souvent le cas, ceux et celles qui vont vers les drogues dures très souvent ont commencé par fumer du tabac et du cannabis, boivent et prennent des médocs. Alors interdisons aussi le tabac et l’alcool, mais ce n’est pas pour autant parce que ces consommations sont associées ou qu’elles se suivent qu’il y a un rapport de cause à effet entre ces consommations. Quoique qu’avec le cannabis, il peut y en avoir un mais ce rapport de cause à effet est « commercial » : le dealer de cannabis qui connaît son client lui proposerait par la suite des trucs plus forts, des drogues dure. La légalisation sous contrôle permettrait de limiter la co-commercialisation des drogues illicites.
Imprimer l'article | Cette entrée a été postée par Barbara Romagnan le 21 juin 2011 à 7 h 53, et placée dans Divers. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0 Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
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