1er tour de l’élection présidentielle

Le résultat du premier tour de l’élection présidentielle est porteur de bonnes nouvelles. La première, après le traumatisme de 2002 : Ségolène Royal est en mesure de concrétiser l’espoir de millions de Français et de rassembler une majorité du pays. Si la victoire n’est pas acquise, elle est aujourd’hui possible. Son score au premier tour marque une aspiration pour un véritable changement. Elle arrive même en tête à Besançon.
L’autre bonne nouvelle tient dans la participation, en très large hausse. Il n’y avait donc pas de fatalité dans la désaffection croissante pour l’intérêt commun et la chose publique.

Ce nouveau panorama est la marque d’une dynamique qu’il convient d’amplifier en proposant un large rassemblement de tous ceux qui ont voulu, au-delà du candidat de leur choix, donner au changement nécessaire à ce pays toute sa place dans cette élection.

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Pour une justice plus efficace, au service de tous

Dans deux jours maintenant, nous sommes appelés à nous rendre aux urnes pour le premier tour de l’élection présidentielle. Ce moment de la vie démocratique du pays est particulièrement important, car il permet de sceller à nouveau notre pacte républicain. De nombreux sujets, de nombreux domaines de notre vie quotidienne et des grands enjeux d’avenir ont été soumis au débat public. Pourtant, un sujet a, à mon sens, quelque peu été absent de ce débat : la justice. Ségolène Royal a cependant formulé des propositions claires, ambitieuses et nécessaires dans son Pacte présidentiel. Il s’agit des propositions 56 à 59 : doubler le budget de la justice, faciliter l’accès à la justice des plus modestes, etc. Ces mesures ont d’ailleurs notamment été inspirées du rapport de la Commission parlementaire sur l’affaire d’Outreau, présidée par le député socialiste André Vallini.

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Ce que doit nous apprendre le scandale de la rémunération du patron d’EADS

Il y a des jours où, lorsqu’on allume sa télévision ou sa radio, lorsqu’on ouvre son journal du matin, on est particulièrement écœuré. L’ancien patron d’une grande entreprise européenne, dans laquelle l’Etat est actionnaire, s’est offert un parachute doré de 8,4 millions d’euros alors même qu’il a été renvoyé pour ses erreurs de gestion. Les salariés n’ont pas eu droit à tant d’égards. L’entreprise annonce la suppression de 10 000 emplois. Derrière ces 10 000 emplois ce sont 10 000 personnes qui malgré la qualité de leur travail se retrouvent sans emploi. C’est évidemment inacceptable.

Mais au-delà de ces saines réactions, il faut que cela nous permette de réfléchir et de proposer pour que de telles situations soient évitées.

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La lettre - n°10

A vos agendas !

Dans l’ensemble de la circonscription, venez débattre du Pacte présidentiel de Ségolène Royal autour de ses 100 propositions pour une France plus juste et plus forte :
  • Mardi 10 avril à 20h : Quingey, salle polyvalente
  • Vendredi 13 avril à 20h : Pouilley-les-Vignes, salle des fêtes
  • Mardi 17 avril à 20h : Besançon Ouest, maison de quartier de Rosemont - Saint-Ferjeux (avec Claude Jeannerot, Président du Conseil général du Doubs)
  • Jeudi 19 avril : Besançon Planoise, école Ile-de-France [sous réserve] (avec Jean-Louis Fousseret, Maire de Besançon et Président du Grand Besançon)

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La chaîne de la victoire : le mandat parlementaire unique

Tous les jours, depuis le 12 février dernier et pendant 70 jours, 70 femmes de gauche forment autour de Ségolène Royal une chaîne qui traverse toute la France, de Lille à Marseille en passant par Besançon et qui nous conduira jusqu’à la victoire de la gauche à l’élection présidentielle.

Chaque jour, ces femmes mettent en avant le Pacte présidentiel de la candidate soutenue par le Parti socialiste, à travers quelques propositions qui leur tiennent à cœur. C’est ainsi que, vendredi 6 avril, Paulette Guinchard a souhaité aborder les questions du co-développement (proposition 96), et Marie-Guite Dufay a exposé l’imbrication du progrès social et du développement économique. Personnellement, j’ai développé les enjeux du mandat parlementaire unique (proposition 69).

En France, aujourd’hui, 93 % des parlementaires cumulent plusieurs mandats. Aucun des autres grands pays démocratiques n’a à déplorer un tel fléau qui aboutit à une aggravation du déséquilibre entre les pouvoirs au détriment du législatif et nourrit la désaffection des citoyens pour la chose publique.

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La lettre - n°9

A vos agendas ! 

50 ans après le Traité de Rome,
2 ans après le "non" au Traité constitutionnel européen,
et à quelques semaines d’élections déterminantes :

L’EUROPE
Quels enjeux ? Quelles perspectives ?

Grande réunion publique
Jeudi 5 avril à 20h
Palais des sports de Besançon
avec Benoît Hamon, député européen

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Votons pour la planète

Les questions d’environnement, d’écologie, de développement durable me tiennent particulièrement à coeur. Les bouleversements qui s’annoncent sont à la fois une menace et un formidable défi. Une menace par leur ampleur et leur simultanéité. Mais aussi un formidable défi à relever ensemble, générateur de richesses, d’emplois, de modes de vie plus respectueux.

Aujourd’hui, 1er avril, Nicolas Hulot et la plupart des ONG environnementales appellent à la mobilisation avec l’opération "Votons pour la planète : pour que le pacte écologique ne soit pas un poisson d’avril". Cette date symbolique est, pour moi, l’occasion de revenir sur cette thématique, sur cet enjeu fondamental des prochaines échéances électorales.

Pendant des siècles, notre histoire s’est confondue avec celle du progrès technique. Désormais, l’agriculture permet de nourrir plusieurs milliards de personnes chaque jour. Les révolutions industrielles nous donnent un accès immédiat à un grand nombre de produits. Les distances géographiques se sont considérablement réduites grâce aux transports. L’eau et l’électricité sont disponibles en abondance dans les pays occidentaux.

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Le vote par procuration

Urne C’est hier, 27 mars, que le Ministère de l’Intérieur a rendu officiel le nombre d’électeurs inscrits sur les listes électorales en vue des scrutins des semaines à venir. Comme on pouvait s’y attendre, les inscriptions ont augmenté significativement partout en France en 2006 : + 4,2 % en moyenne, c’est-à-dire plus de 1,8 millions d’électeurs supplémentaires sur un total de plus de 44 millions d’électeurs français.

Cette hausse significative est particulièrement sensible dans les quartiers dits "populaires", les villes de la couronne parisienne, etc. Dans le Doubs, cette augmentation est de 3,37 %. C’est un signe encourageant de vitalité démocratique, qui prouve que les citoyens s’intéressent à ces élections présidentielles et législatives (les diverses campagnes d’incitation à l’inscription sur les listes électorales ont, pour cela, joué un rôle important), qu’ils en attendent beaucoup. On voit d’ailleurs un certain nombre de similitudes par rapport à 1981 puisqu’il s’agit de la plus forte hausse pour une élection présidentielle et/ou législative depuis le scrutin de 1981, où le nombre d’inscrits avait augmenté de 3,7 %.

L’enjeu, désormais, est d’inciter ces nouveaux électeurs - comme l’ensemble des électeurs d’ailleurs - à voter effectivement les 22 avril et 6 mai, ainsi que les 10 et 17 juin. C’est par cet acte démocratique que l’on peut exprimer ses choix, faire entendre sa voix et prendre part à la construction de la société de demain. L’enjeu de mobilisation des électeurs est particulièrement déterminant le 22 avril, notamment parce qu’il s’agit d’un dimanche de vacances scolaires. Il faut donc encourager celles et ceux qui ne pourront être présents à choisir le vote par procuration, dont les critères et les conditions ont été assouplis en 2003.

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La lettre - n°8

A vos agendas

50 ans après le Traité de Rome,
2 ans après le "non" au Traité constitutionnel européen,
et à quelques semaines d’élections déterminantes :

L’EUROPE
Quels enjeux ? Quelles perspectives ?

Grande réunion publique
Jeudi 5 avril à 20h
Palais des sports de Besançon
avec Benoît Hamon, député européen

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Que se passe-t-il au Darfour ?

Darfour Comme je le disais dans mon billet de 18 mars, le traitement de l’information et les sujets prioritaires choisis par les médias sont souvent en décalage avec la réalité, car il y a un certain nombre de choses graves dont on ne parle presque jamais.

C’est le cas de la situation critique que connaît le Darfour. Hier soir, 20 mars, à la Mutualité à Paris, un grand meeting pour le Darfour était organisé par le Collectif Urgence Darfour, SOS Darfour et Bernard-Henri Lévy, de retour de cette région du monde, tout comme Laurent Fabius. L’objectif : interpeller les candidats à l’élection présidentielle française et lancer la mobilisation en faveur de la province soudanaise.

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