École-Valentin : halte là !

Mardi 3 septembre, 6h11. Cette date restera gravée dans l’histoire ferroviaire d’Ecole-Valentin. En effet, c’est il y a un peu plus d’un mois qu’a été mise en service la halte ferroviaire de la commune, située sur la ligne reliant la gare Besançon Viotte et la gare Besançon Franche-Comté TGV. Installée au centre d’Ecole-Valentin, jouxtant la zone commerciale en développement, accessible par les personnes à mobilité réduite et par des cheminements piétonniers, elle est desservie par tous les TER circulant sur la liaison entre les deux gares, ce qui met la commune à 6 minutes de la gare du centre-ville de…

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Retraites : allongement de la durée de cotisation / France Bleu Besançon

Dans la soirée et la nuit de mardi à mercredi, les députés ont examiné l'article 2 du projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraite, et les amendements qui ont été déposés sur cet article. J'ai eu l'occasion, au cours des débats, d'intervenir à plusieurs reprises pour défendre et soutenir des amendements présentés par la Délégation aux droits des femmes mais aussi par d'autres de mes collègues. A l'issue de ces discussions, au moment du vote, et comme 7 autres députés socialistes, j'ai voté contre cet article 2 prévoyant l'allongement de la durée de cotisation à…

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Retraites : mon intervention en séance pour soutenir un amendement

Mardi 8 octobre 2013, je suis intervenue en séance lors de l'examen du projet de loi garantissant l'avenir et la justice du système de retraite, pour défendre l'amendement n°2536 que j'ai déposé et signé avec d'autres collègues, concernant la demande d'un rapport pour étudier la possibilité d'un retour de 67 à 65 ans pour l'âge de départ en retraite à taux plein. L'amendement identique (n°1537 rect) de Catherine Coutelle, présidente de la Délégation aux droits des femmes de l'Assemblée nationale, a été voté à l'issue de cette discussion commune. Voici la vidéo de mon intervention et des échanges qui ont…

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Lampedusa : prévenir plutôt que souffrir

Alors que Lampedusa se retrouve une fois de plus le triste symbole des inconséquences dramatiques de la politique migratoire européenne, Un Monde d’Avance se félicite des paroles de Cécilia Malmstrôm, commissaire européenne en charge des Affaires intérieures qui affirme que “L’Europe doit accroître ses efforts pour prévenir ces tragédies et montrer de la solidarité à la fois avec les migrants et avec les pays qui connaissent un afflux croissant de réfugiés”. Mais mettre un terme à cette tragédie chaque jour recommencée depuis près de vingt ans nécessite une politique autrement plus ambitieuse. Ce n’est qu’en mettant enfin un terme à…

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Cablac : de l'industrie artisanale à Grandfontaine

Une femme dynamique dans un univers que l’on dit « d’hommes ». Vendredi, j’ai fait la connaissance de Florence Gautheron, de son mari Christian et des salariés de l’entreprise Cablac, au cours d'une visite que j'ai effectuée avec Gérard Galliot, mon suppléant. Créée en 1999 à Velesmes-Essarts, cette PME d’une vingtaine de salariés a déménagé en 2006 à Grandfontaine pour avoir davantage de place et être propriétaire de ses murs. Peu connue du grand public, elle est pourtant un fleuron national dans son secteur, très spécialisé : les câbles et accessoires de levage. Il peut s’agir de câbles ou sangles…

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Réforme des retraites : réduire les injustices, préserver les plus démuni-e-s

Assemblée nationaleJeudi  dernier, j’ai signé et déposé avec la Délégation aux droits des femmes des amendements relatifs au projet de loi de réforme du système de retraite. Nos travaux se sont articulés autour du souci de réduire les injustices et les inégalités entre les femmes et les hommes au moment de la retraite.

Actuellement en effet, la retraite constitue un moment majeur d’inégalités, tant concernant le montant des pensions que s’agissant de l’âge de départ en retraite. En effet, selon une enquête de l’Observatoire des inégalités, les pensions des femmes sont actuellement inférieures de 42 % à celles des hommes, notamment parce que les femmes bénéficient souvent de carrières incomplètes à cause des fréquentes interruptions de carrières dues aux maternités. La Sécurité sociale estime donc que tous régimes de retraite confondus, la pensions des hommes est de 1 623 € en 2010 contre 1 174 € pour les femmes. De même, selon une enquête INSEE de 2008, seules 42 % des femmes bénéficient de carrières complètes contre 74% des hommes. Du fait de ces parcours professionnels morcelés, l’âge auquel les femmes liquident leurs droits à la retraite est également l’objet d’une inégalité : elles demeurent en situation d’emploi en moyenne deux ans de plus que les hommes. D’une manière générale enfin, près de 70 % des bénéficiaires de l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA, ex-minimum vieillesse) sont des femmes. Cette situation de forts déséquilibres justifie s’il en était besoin que le projet de réforme comporte une dimension de justice, tant entre les hommes et les femmes qu’entre les pensions faibles et plus élevées. C’est la volonté du Gouvernement et notre travail s’est inscrit dans ces choix politiques.

Bien entendu, une réforme des retraites ne peut accueillir toutes les mesures nécessaires pour réduire les inégalités, ne serait-ce que parce que beaucoup de ces inégalités proviennent des parcours professionnels qui doivent faire l’objet d’une réflexion et d’une action plus globales. Cependant, la correction des inégalités des parcours professionnels devrait permettre à terme un meilleur niveau de pensions pour les femmes. Ces corrections ne permettront pas de diminuer les inégalités qui touchent les femmes déjà en retraite ou qui s’en approchent. C’est pourquoi la Délégation aux droits des femmes a amendé le projet de loi de réforme des retraites, afin de faire compléter les mesures prises par le Gouvernement en ce sens.

Parmi les amendements déposés, la Délégation a proposé la suppression de la mesure de report de l’âge légal de départ à la retraite de 65 à 67 ans décidée par le précédent Gouvernement. En effet, dans la mesure où les femmes liquident leurs droits déjà plus tard que les hommes, une telle mesure aura pour effet d’accentuer cette inégalité. En cas de départ avant l’âge légal, la décote pénalise davantage ces femmes dont les pensions sont déjà moindres. Par ailleurs, les premières années de la retraite sont les années où les retraité(e)s bénéficient d’une meilleure santé, or dernièrement l’espérance de vie en bonne santé a stagné pour les hommes et a même reculé pour les femmes. Selon une enquête Eurostat-INSEE de 2011, l’espérance de vie en bonne santé pour les femmes s’élevait à 64,6 ans en 2005, contre 63,5 ans en 2010.

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Morcellement de la forêt privée : la réponse de Stéphane Le Foll

Le 30 juillet, j'ai posé une question écrite à Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt au sujet des moyens de lutter contre le morcellement de la forêt privée. Il vient de m'adresser une réponse, publiée au Journal officiel du 1er octobre. Sont notamment annoncées des mesures qui figureront dans le projet de loi d'avenir agriculture et forêt, présenté le 30 octobre prochain. La forêt privée représente plus de 11 millions d'hectares sur 16 millions d'hectares au total. Cette forêt appartient à 3,5 millions de propriétaires forestiers privés, parmi lesquels seuls 500 000 possèdent plus…

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Pour la dignité des Roms et des gens du voyage

Je souhaite vous faire partager ce texte de l’EGAM (European Grassroots Antiracist Movement), auquel j’apporte mon soutien.

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Comme chaque année depuis 2010, l’été a marqué le début de violentes attaques racistes contre les Roms étrangers et les gens du voyage, citoyens français, qui s’accélèrent avec l’entrée dans la campagnes des élections municipales.

Cette année, c’est Jean-Marie Le Pen qui a lancé les hostilités en juillet en qualifiant la présence de Roms à Nice d’« odorante » et d’« urticante », avant que Christian Estrosi ne joue la surenchère en lançant un « appel à la révolte », véritable appel à la haine, contre les gens du voyage. Gilles Bourdouleix a poursuivi cette saison de la haine en regrettant que l’extermination des tsiganes par les Nazis n’ait pas été totale, puis Régis Cauchet, maire de Croix, a renchéri dans l’escalade ignominieuse en soutenant par avance les meurtriers de Roms, avant que Nathalie Kosciusko-Morizet n’alimente la stigmatisation nauséabonde et que Bernard Debré ne se vautre dans les déclarations racistes les plus outrancières.

Cette haineuse déliquescence du débat public est la conséquence de la stigmatisation dont les les Roms et les gens du voyage ont continuellement été la cible par Nicolas Sarkozy et du fait que la logique impulsée alors n’ait pas été inversée depuis.

Par bien des aspects en effet, la politique menée aujourd’hui à l’encontre des Roms est la poursuite de celle menée par Sarkozy.

Tout d’abord, exemple le plus marquant, la violente et absurde politique d’expulsions : depuis mai 2012, c’est l’équivalent de la totalité des 15 000 à 20 000 Roms étrangers présents sur le territoire national qui ont été expulsés de leurs lieux de vie.
Violente, car cette politique entraîne traumatismes psychologiques, précarité sociale et déscolarisation. Absurde car elle a pour présupposé leur fantasmatique mais irréel nomadisme et pour conséquence l’aggravation de la situation sur le terrain, sans offrir aucune perspective de solutions.

De nouveau, ces populations miséreuses et discriminées, cibles de nombreux stéréotypes éculés et de représentations stigmatisantes, sont instrumentalisées à des fins politiques. Loin de rétablir l’ordre républicain, cette politique entraîne plus d’injustice et plus de désordre, d’autant plus que l’obligation de toujours proposer des solutions de relogement, promesse électorale de François Hollande et mesure-clef de la circulaire interministérielle du 28 août 2012, n’est pas respectée.

Un terme doit être enfin mis à cette absurde et violente politique d’expulsions !

Ces actions sont en lien avec une non-rupture des discours. En effet, s’il n’y a heureusement pas eu de nouveau Discours de Grenoble, de nombreuses déclarations, venant de différents bords politiques, s’inscrivent dans la même veine. Par exemple, celles qui affirment que « les Roms ne souhaitent pas s’intégrer en France pour des raisons culturelles » et qu’ils ont « vocation à vivre en Roumanie » ont des relents nauséabonds. Elles signifient qu’il serait bien inutile d’intégrer des individus qui ne seraient que de passage dans notre pays, alors que ces Européens sont chez eux en France.

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