Pour sa 52ème édition de 21 février au 1er mars, le salon international de l’agriculture (SIA) met en avant l’agriculture en mouvement. A quelque mois de la conférence mondiale « Paris climat 2015 », le salon est l’occasion de rappeler que l’agriculture est utile à la planète pour mieux manger et préserver l’environnement grâce à l’innovation.

En ce début d’année 2015, le salon de l’agriculture est aussi un moment privilégié pour faire le point sur la situation du monde agricole, quelques mois après le vote de la loi d’avenir pour l’agriculture et après l’entrée en vigueur de la nouvelle politique agricole commune (PAC), qui doit privilégier les exploitations de taille raisonnable et encourager les comportements environnementaux vertueux à travers le « paiement vert ». En résumé : vérifier qu’agriculture et écologie peuvent aller de pair au service du développement de territoires et des richesses, afin de réorienter progressivement les modèles de production.

Avec ses productions sous signes de qualité (AOC-AOP, IGP, labels…), la Franche-Comté est particulièrement en pointe et les agriculteurs locaux doivent bénéficier de ce rééquilibrage vers une PAC plus juste et plus verte.

C’est ainsi que les plus belles montbéliardes de la région mais aussi de toute la France (car la montbéliarde s’exporte hors de notre région et même de notre pays, notamment au Maghreb) se sont données rendez-vous au salon de l’agriculture pour le concours général agricole. Ce concours emblématique concerne toutes les productions et les élevages : races bovines, équines, ovines, caprines, porcines, volailles, vins, fromages, salaisons, alcools…

Les grands halls d’exposition de la porte de Versailles semblent presque trop étroits pour accueillir durant 10 jours, un concentré de la France des productions agricoles, de la métropole aux outremers.

Il faut également noter que, cette année, les régions Bourgogne et Franche-Comté étaient encore davantage liées et mêlées dans le hall des spécialités régionales, préfigurant ainsi la future grande région qui sait marier les salaisons et fromages aux vins de nos terroirs.

Enfin, je n’oublie pas le lycée agricole de Dannemarie-sur-Crète qui était, une nouvelle fois, en bonne place avec une délégation et une montbéliarde issue de la ferme du lycée, que j’ai visitée récemment.