Journée bisontine sous le signe de l’efficacité énergétique
Ma journée de ce lundi 27 janvier à Besançon était placée sous le signe de la transition énergétique et de la sobriété énergétique, à savoir la réduction globale de notre consommation et de nos factures énergétiques.
Avec mes collègues députés, je m’investis particulièrement à l’Assemblée nationale sur le Titre III de la future loi de programmation sur la transition énergétique du gouvernement. Mes travaux s’orientent donc plus particulièrement vers les sujets d’efficacité énergétique et de maîtrise de l’énergie, notamment de précarité énergétique, sujets que ces rendez-vous ont enrichis de réflexions nouvelles.
Trois rencontres ont donc marqué ma journée bisontine. Avec l’ADEME Franche-Comté et Blandine Aubert, sa directrice, nos débats ont porté sur le rôle pionnier et moteur de la région dans le cadre de l’impulsion de projets de développement des énergies renouvelables, et notamment du bois énergie, atout majeur de notre région. Autre point fort, l’ADEME Franche-Comté s’est dotée d’un rôle moteur en matière de rénovation thermique du bâti, développant des dispositifs d’aide au financement des travaux, d’information et d’accompagnement technique des particuliers dans leurs démarches pour répondre à l’objectif annuel ambitieux de 15 000 rénovations dans la région. Autant d’expérimentations et de retours d’expériences que j’intègrerai au mieux dans nos travaux parlementaire sur le projet de loi.
Seconde rencontre, celle de Myriam Normand, directrice du service de maîtrise de l’énergie de la ville de Besançon. Celle-ci est notamment revenue sur les nombreuses démarches originales et initiatives locales ayant conduit la ville de Besançon à obtenir en 2012 le label « Gold European energy award », première ville Française à rejoindre ainsi Genève et Lausanne dans le palmarès des villes engagées dans leurs politiques locales pour un futur énergétique durable. Les initiatives ne manquent pas, en effet. Elles vont de la création d’un service dédié à la « maîtrise de l’énergie », au développement d’un service de « desserte énergétique du territoire » chargé de faire entendre la voix de la ville dans les décisions liées à son réseau de gaz et d’électricité local, en passant par la mise en place d’une cellule de « mobilisation des acteurs » chargée d’accompagner techniquement et socialement les personnes vulnérables énergétiquement. De bonnes pratiques à l’échelle urbaine qui ne peuvent que servir d’exemple et essaimer à travers nos collectivités.
La journée s’est finalement conclue par ma rencontre avec Pascal Valladont, directeur d’HDL, maître d’œuvre social et structure d’aide aux personnes ayant trait à toutes les problématiques du logement. Fortement engagés dans le programme « Habiter mieux » de l’ANAH, ceux-ci accompagnent donc les propriétaires occupant dans leurs démarches afin de bénéficier des aides la rénovation thermique des logements mises en place par le gouvernement.
De ces auditions locales, je ressors avec de nouvelles idées, de nouvelles interrogations également, autant de questionnements qui alimenteront notre travail parlementaire collectif. Elles seront bientôt suivies de nouvelles, à Paris comme à Besançon, pour approfondir notre lutte contre la précarité énergétique en France, réduire notre consommation globale d’énergie et penser un mix-énergétique plus équilibré engageant notre sortie collective du nucléaire.
Imprimer l'article | Cette entrée a été postée par Barbara Romagnan le 29 janvier 2014 à 13 h 44, et placée dans Développement durable et territorial. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0 Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
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