Samedi 11 février à 11h, place de la Révolution à Besançon : manifestation "Non à l'élevage en batterie" par le Collectif des parents et enseignants en colère

Samedi 11 février à 11h, place de la Révolution à Besançon : manifestation "Non à l'élevage en batterie" par le Collectif des parents et enseignants en colère

La carte scolaire est actuellement en débat dans notre académie. A Besançon et dans son agglomération, elle se traduit, cette année encore, par de très nombreuses fermetures de classes envisagées. Montferrand-le-Château/Thoraise, Saône, Avanne-Aveney, Nancray, Gennes, Besançon, Roche-lez-Beappré… : les exemples sont nombreux et les parents d’élèves se mobilisent à juste titre pour défendre non pas les enseignants, mais la qualité et les conditions d’éducation de leurs enfants.

Aujourd’hui, je veux redire ma grande inquiétude devant cette situation préoccupante et assurer les parents d’élèves, les enseignants et les élus mobilisés de mon soutien.

Dans l’académie, il est prévu 28 fermetures de classes et 22 fermetures éventuelles (en fonction des comptages à la rentrée), 2 postes TICE (informatique), 19 postes RASED (pour les élèves en difficulté), 16 remplaçants, 17,5 postes pour les langues en moins ! Dans le même temps, seulement 19 ouvertures fermes de classes et 12 autres éventuelles après comptage…

En 5 ans, l’Éducation nationale a perdu 80 000 postes. Avec toutes ces fermetures de classes, voilà la traduction concrète, sur le terrain, des décisions prises depuis 2007 par le Président de la République et le gouvernement, avec le soutien plein et entier des députés de droite, dont les deux députés de Besançon et son agglomération.

Aujourd’hui, qu’ont à répondre Mme Branget et M. Grosperrin, qui restent silencieux, aux protestations des parents ? C’est l’effet papillon des décisions injustes votées à l’Assemblée nationale dans le cadre de la RGPP (révision générale des politiques publiques) et des budgets.

Il faut que cela cesse ! Les classes sont de plus en plus souvent surchargées, avec plus de 25 voire 28 élèves. Dans ces conditions, comment les enfants peuvent-ils recevoir convenablement les enseignements fondamentaux ? Comment les enseignants peuvent-ils accomplir leur mission, adapter leurs leçons et prendre le temps d’aider les élèves le plus en difficulté ? Comment comprendre ces fermetures dans des villages dynamiques et attractifs ?

L’éducation et la jeunesse doivent être remis aux coeur de l’action publique car c’est une chance pour l’avenir. L’Eduction nationale ne doit plus être gérée de façon purement comptable et statistique comme elle l’est depuis 5 ans avec des coupes dans les budgets et les personnels.

Avec François Hollande, que je soutiens, je m’engage pleinement pour la création de 60 000 postes durant la prochaine législature, pour retrouver des conditions décentes d’éducation sur l’ensemble du territoire, des quatiers sensibles aux zones rurales, prioritairement dans les écoles maternelles et primaires. C’est dès le plus jeune âge que nous devons agir pour réduire les inégalités sociales qui pèsent sur l’épanouissement, l’accomplissement et la réussite de chaque enfant.

Redonnons espoir et sérénité à nos écoles.