Archives pour octobre, 2013
L’appel « Touche pas à ma pute » humilie les femmes / Tribune dans Le Monde
30/10/13
Après le prétendu appel « Touche pas à ma pute », je trouve nécessaire de relayer cette tribune d’Anne Zelensky, présidente de la Ligue du droit des femmes, dans Le Monde. C’est une mise au point salutaire que je partage.
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« Touche pas à ma pute », tel est l’intitulé d’une pétition qui sera publiée dans Causeur de novembre. Elle est le porte-étendard du « Manifeste des 343 salauds ». Voilà un acte militant inédit : les hommes n’avouent pas aisément fréquenter les putes. Et se préoccupent plus d’utiliser ces dames que de les défendre.
Mais ce manifeste va encore plus loin, et se réclame paradoxalement d’un autre manifeste célèbre : celui des « 343 salopes », publié en avril 1971 dans Le Nouvel Observateur, pour défendre la liberté d’avorter (« Je déclare avoir avorté »). Je suis, avec d’autres, à l’origine de ce manifeste. Une précision utile : nous n’avions pas choisi de nous appeler « salopes », ce qualificatif nous est venu du dehors, de Charlie Hebdo. Si on comprend bien, le terme de « salope » désignerait donc toute femme qui enfreint les règles de la bienséance féminine officielle, pute ou féministe.
Dans le manifeste « Touche pas à ma pute », les signataires eux, ont choisi le terme de « salaud » par référence aux « salopes » de 1971. C’est là que je m’interroge. Quelle filiation peut-il bien y avoir entre nous, les « salopes » qui réclamions la liberté interdite de disposer de notre corps, et ces « salauds » qui réclament aujourd’hui la liberté de disposer contre rémunération et sans pénalité du corps de certaines femmes ? Dans le premier cas, il s’agit de lever une oppression, dans le second, de la reconduire. Et ce au nom du même concept : la liberté. Où est la faille ?
Ce qui chiffonne mon sens de la logique en effet dans cette proclamation, ce n’est pas tellement qu’elle défende une forme de prostitution qui concerne une minorité de personnes, persuadées de l’avoir choisie. Ce n’est pas tellement qu’elle véhicule une contradiction majeure : elle met de côté la souffrance et l’humiliation de la majorité des « forçates » du sexe, tout en condamnant les réseaux proxénètes, qui en sont les pourvoyeurs.
LIBERTÉ OU ASSERVISSEMENT ?
Ce qui me chiffonne, c’est cette référence à la liberté. L’occasion est donnée une fois de plus de constater les dévoiements infligés à cette idée. Ce mot connaît depuis des décennies des accommodements qui reviennent à en faire le contraire de ce qu’elle est censée être. La doxa de notre temps s’incarne dans la trilogie : « liberté d’expression », sacralisée par la loi 1881 sur la liberté de la presse, le « touche pas à » (on est passé du pote à la pute) et le « c’est mon choix ». Le tout chapeauté par le credo : « Tout se vaut » (les arts, les cultures, les dominations) ou concept d’équivalence. Tels sont les piliers qui soutiennent l’édifice construit à la gloire de « ma » liberté. Qui ne connaît pas de limite.
Eco-taxe : l’arbre qui cache la forêt
28/10/13
Les scènes de colère et de désespoir qui défilent ce week-end ne sont pas anodines, elles révèlent une crise plus profonde d’un modèle français plus agroalimentaire qu’agricole. La même crise qui se donne régulièrement à voir au fil de l’aberrante répartition des aides de la Politique agricole commune (PAC) et la course aux plus grosses exploitations au détriment des plus petites. Comme si le scandale de la viande de cheval ne suffisait pas, la colère des agriculteurs bretons paraît être pour certains une nouveauté. Pourtant, l’éco-taxe poids lourds qui rentrera en vigueur en janvier 2014 et semble cristalliser la colère, n’est ni le fossoyeur, ni la solution miracle, de ce modèle à bout de souffle, simplement une mesure de fiscalité écologique qui n’arrive peut-être pas au meilleur moment.
L’écotaxe vise à faire payer l’usage des routes, en dégageant des recettes pour financer les infrastructures de transport, et, à terme en incitant à modifier les comportements. Le but est donc clair, celui de réduire les émissions de gaz à effet de serre du transport routier, mais également celui de relocaliser des productions agricoles elles-aussi soumises au libre-échange, à la baisse des coûts, au moins-disant social et environnemental, au dogme de la quantité au détriment de la qualité.
Ils ont raison d’être en colère, car de ce modèle agroalimentaire que d’autres appelleront « malbouffe », les victimes sont encore une fois les mêmes. D’un côté les petits exploitants agricoles, déjà étouffés par les marges de la grande distribution, de l’autre, des consommateurs, et pas n’importe lesquels. Ce sont encore une fois celles et ceux qui ne peuvent se permettre de regarder l’origine du produit ou sa composition avant son prix. Celles et ceux une fois encore qui sont les plus exposés aux maladies cardio-vasculaires, au diabète, aux aliments trop gras, trop salés, trop sucrés. Alors, que l’on ne me dise pas que l’écologie est une préoccupation de riches.
Rétablir quelques contre-vérités
Mme Pécresse, M. Copé ont beau jeu de critiquer un dispositif qu’ils ont eux-mêmes mis en place suite au Grenelle de l’environnement, et dont la mauvaise gestion n’avait fait jusque-là que retarder la mise en place, tout cela relève pourtant d’une hypocrisie sans nom.
Cette mesure est plutôt saine, et contrairement à ce qui certains laissaient entendre, elle ne pénalisera pas l’agriculture française. S’appliquant équitablement aux véhicules français, comme aux véhicules étrangers, elle n’introduit pas de concurrence déloyale. Conscient des difficultés que traverse la filière agricole française, notamment laitière, le Gouvernement en a épargné les véhicules agricoles et de collecte de lait. En pratique, pour certaines marchandises avec peu de transport et des circuits courts, l’impact serait de 0.1%. 1 kg de tomates produit en Aquitaine vendu en Rhône Alpes verra par exemple son prix augmenter de 0,01€ selon le ministère des Transports.
Agenda - Semaine du 21 octobre 2013
28/10/13
Mardi 22 octobre
travail à l’Assemblée nationale - réunion des commissaires socialistes aux affaires sociales - commission des affaires sociales - séance des questions d’actualité au Gouvernement - réunion des commissaires socialistes de la délégation aux droits des femmes - vote solennel sur la première partie du projet de loi de finances pour 2014 - examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale - direction nationale de « Un Monde d’Avance »
Mercredi 23 octobre
travail à l’Assemblée nationale - divers rendez-vous - réunion du groupe socialiste - délégation aux droits des femmes : audition de Christophe Sirugue pour l’égalité professionnelle - séance des questions d’actualité au Gouvernement - séances d’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2014
Jeudi 24 octobre
invitée de « Politique matin » en direct sur LCP - séance d’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2014 - rendez-vous avec le Comité de liaison des énergies renouvelables (CLER) - rendez-vous divers - rencontre avec le directeur général de la Mutualité française
Vendredi 25 octobre
2ème carrefour des maires et des élus locaux à Micropolis : débat de la FRTP - rencontre avec le président d’un SIVOS (école) - rendez-vous avec une maire - rendez-vous avec des représentants du PRADIE (insertion par l’activité économique) - rencontre avec des frontaliers concernant le problème de double imposition sur le revenu
Samedi 26 octobre
inauguration des aménagements de découverte de l’esapce naturel sensible de la reculée de Cussey-sur-Lison
Flash info - Semaine du 21 octobre 2013
28/10/13
Rénovation énergétique - Deux tiers des Français sont éligibles au nouveau dispositif d’aides pour la rénovation thermique des logements. Une grande campagne d’information « J’éco-rénove, J’économise » est lancée ce 21 octobre pour expliquer les démarches à accomplir pour en bénéficier. >> En savoir plus
Emploi - Un an après le vote de la loi sur les emplois d’avenir, 75 000 jeunes ont pu retrouver grâce à ces contrats le chemin de l’emploi et commencer à se former. Le chômage des jeunes est d’ailleurs en baisse depuis cinq mois. >> En savoir plus
Economie sociale et solidaire - Avec 2 000 événements partout en France et un projet de loi dont l’examen débute au Parlement, cette année le mois de novembre est plus que jamais placé sous le signe de l’économie sociale et solidaire. >> En savoir plus
Décrochage social - Une mission a été confiée au Préfet de Rhône-Alpes avec pour but la mise en place d’un modèle « pack deuxième chance » afin d’éviter l’entrée des jeunes dans la spirale de l’économie souterraine et leur proposer des solutions à la fois efficaces et réactives. Ce dispositif doit permettre aux jeunes qui sont proches de la rupture sociale d’entrer dans un dispositif de formation ou d’emplois et de s’inscrire dans un projet d’avenir. >> En savoir plus
Filière bois - La réunion du Conseil supérieur de la forêt, qui a rassemblé les acteurs de la filière bois, le 18 octobre, avait pour objet l’examen du volet « forêt » du projet de « loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt » et du Plan national d’action pour l’avenir des industries de transformation du bois élaboré par les ministères de l’agriculture, du redressement productif, et de l’égalité des territoires. >> En savoir plus
Les points importants du PLF 2014 en matière d’écologie
25/10/13
En plein travail des parlementaires sur le budget 2014 et quelques semaines après la clôture du débat national sur la transition énergétique par François Hollande, je souhaite revenir sur quelques éléments de ce texte en matière d’écologie. Isolation du bâti, fiscalité écologique visant à orienter la consommation énergétique, soutien aux énergies renouvelables, un certain nombre de mesures vont dans le bon sens. Reste désormais à les approfondir, ce que permettra ce débat parlementaire.
Comme le rappelle le récent rapport du Conseil économique, social et environnemental (CESE) sur l’efficacité énergétique (1), le bâtiment représente à lui seul 44 % de la consommation finale d’énergie. Il était donc urgent que le Gouvernement, en cohérence avec les objectifs rappelés par François Hollande le 20 septembre dernier de réduction de moitié de notre consommation d’énergie finale en 2050, engage un grand plan d’isolation du bâti.
Quant à nos choix énergétiques, ils sont aujourd’hui encore dominés par le nucléaire et l’électrique. La transition énergétique que nous engageons aura donc plusieurs volets. Celui de la sobriété énergétique constitue une priorité, illustrée notamment par les investissements engagés en matière d’isolation thermique du bâti. Celui de l’accroissement de l’indépendance énergétique de la France, du développement d’énergies renouvelables, alternatives au tout-pétrole et tout-nucléaire, le développement d’un système énergétique décentralisé en est une autre, que ce PLF ne pouvait contenir.
88 % du déficit de notre balance commerciale est en effet dû à la facture énergétique. Ce chiffre n’a pas manqué d’alerter François Hollande qui affirmait lors du même discours : « Si nous réduisons notre consommation d’énergie, nous pouvons faire une économie de 20 à 50 milliards sur notre facture énergétique, 20 à 50 milliards d’ici 2030 ». «Cela représente donc, et en termes de pouvoir d’achat, et en termes de rentabilité pour les entreprises, et en termes de gains pour les comptes extérieurs, un enjeu considérable. A l’horizon 2050, c’est une division de 3 à 6 fois notre facture énergétique. » (2).
Si ces avancées dans ce PLF 2014 sont à noter, ceci ne nous exonère pas d’un travail plus approfondi pour avancer vers la loi transition écologique qui a été annoncée à l’issue de la Conférence environnementale le mois dernier. J’entame donc une série de rencontres avec des acteurs du secteur de l’énergie : le CLER (Comité de liaison pour les énergies renouvelables), le SER (Syndicat des énergies renouvelables), ou encore de nombreux acteurs locaux du Doubs. Des rendez-vous importants dont je ne manquerai pas de rendre compte.
Isoler les logements pour les rendre moins énergivores
- Art. 7 : Cet article additionnel après l’article 7 a été adopté par les parlementaires afin d’abaisser la TVA à 5,5% pour les travaux de rénovation thermique. Ce taux concernera les travaux d’amélioration de la performance énergétique éligibles au crédit d’impôt « développement durable » (CIDD), lui aussi modifié par l’article 56 du même PLF qui n’est pas encore passé devant les députés.
Débat sur LCP - Politique matin
24/10/13
J’étais l’invitée de LCP (La chaîne parlementaire) ce jeudi 24 octobre au matin, dans l’émission « Politique matin » présentée par Patrick Chêne. J’ai pu débattre avec Arnaud Robinet, député UMP de la Marne. Vous avons abordé les questions de la réforme du droit d’asile, de la politique migratoire et de la politique de l’emploi.
Je vous propose de revoir le débat en vidéo :
LCP - Politique matin - 24 octobre 2013 par barbara-romagnan
A Saint-Claude, 2 500 personnes contre la fracturation hydraulique et le gaz de schiste
24/10/13
Samedi 19 octobre, j’ai participé à Saint-Claude (Jura) à une manifestation organisée par les collectifs francs-comtois, rhône-alpins et suisses à l’occasion de la 2ème journée internationale contre la fracturation hydraulique et les gaz de schiste. Ce rassemblement a connu un franc succès avec près de 2 500 personnes dans le Jura, dont plusieurs dizaines d’élus locaux, et des milliers d’autres ailleurs en France. Une délégation, dont je faisais partie, a été reçue par le Sous-Préfet de Saint-Claude.
Le lieu choisi n’est pas un hasard : nos secteurs du Haut-Jura, du Haut-Doubs, du Haut-Bugey et de Suisse sont concernés par plusieurs permis d’exploration – en cours, en renouvellement ou en projet – attribués à différentes compagnies pétrolières : permis des Moussières, permis de Pontarlier, permis de Neuchâtel, du Jura bernois et de Léman Vallorbe, permis de Lons-le-Saunier, permis de Gex, permis de Blyes et de Gex Extension.
Le moment lui-même était particulièrement important et symbolique, quelques jours après la décision du Conseil constitutionnel de rejeter la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) sur la loi du 13 juillet 2011 qui a interdit l’exploration et l’exploitation d’hydrocarbures au moyen de la fracturation hydraulique. Il s’agissait donc d’encourager le Gouvernement à tenir bon sur sa position d’opposition à cette technique non conventionnelle et plus globalement à l’exploration ou l’exploitation des gaz de schiste, ici comme ailleurs en France. Cette mobilisation visait également à rappeler aux compagnies pétrolières l’implication et l’opposition des populations locales.
Plusieurs points me semblent importants à souligner. Tout d’abord, l’utilisation de la fracturation hydraulique, qui consiste à injecter à très haute pression de l’eau, du sable et des détergents pour disloquer la roche et provoquer la remontée des poches éparses de gaz de schiste, est une impasse écologique tant ses conséquences sur l’environnement sont importantes, en particulier à travers le risque de pollution définitive des nappes phréatiques traversées. Les techniques conventionnelles de forages pour l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures sont déjà, elles-mêmes, très risquées, comme a pu nous le rappeler le maire de Lantenay, dans l’Ain, dont l’une des sources (la source de la Moullaz) a été polluée et condamnée suite à un forage classique réalisé par Esso-Rep en 1989-1990. Sans pour autant que du pétrole soit trouvé…
Ces risques sur l’environnement sont autant de menaces sur la qualité de notre eau, le respect de nos paysages et de leur biodiversité, le maintien et le développement du tourisme de nature et plus globalement sur toute notre économie rurale locale et notre agriculture fondée sur des fromages AOP de qualité.
Comme j’ai pu l’indiquer lors de ce rassemblement, les énergies fossiles comme le pétrole ou le gaz de schiste, sont des énergies non renouvelables et il ne me semble pas souhaitable de continuer à les encourager. Les moyens publics et privés devraient, au contraire, être mobilisés en faveur du développement des énergies renouvelables et de la réduction de nos consommations énergétiques. C’est, à mon sens, la seule voie durable et crédible pour l’avenir.
Agenda - Semaine du 14 octobre 2013
21/10/13
Lundi 14 octobre
visite du centre d’accueil « Le Roseau »‘ de l’ADDSEA à Besançon - rendez-vous avec l’OTRE au sujet des transports routiers - visite de Sylvia Pinel, ministre du commerce, de l’artisanat et du tourisme, à Besançon - conférence « Peut-on encore s’épanouir au travail ? » au théâtre de l’Espace
Mardi 15 octobre
réunion du courant « Un Monde d’Avance » - réunion des commissaires socialistes aux affaires sociales sur le PLFSS 2014 - commission des affaires sociales - séance des questions d’actualité au Gouvernement - vote solennel sur le projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraite - commission des affaires sociales
Mercredi 16 octobre
travail à ma permanence parlementaire
Jeudi 17 octobre
rencontre avec la CFDT santé-sociaux - visite d’une exploitation agricole dans le canton d’Audeux et échanges concernant des problèmes de réglementation européenne - rendez-vous avec l’APRC (association pour un retraite convenable des anciens ministres du culte) - rendez-vous avec la CGT cheminots, notamment au sujet du projet de loi ferroviaire - rencontre avec le SNUIPP
Vendredi 18 octobre
permanence à Saint-Vit - travail à ma permenance parlementaire - rencontre à l’école de Quingey autour des rythmes scolaires - inauguration du relais services publics et du point visio-public de Quingey - inauguration de la Biennale des arts plastiques à Micropolis Besançon - rencontre avec Gérard Filoche, membre du bureau national du PS et débat sur les retraites
Samedi 19 octobre
visite et échanges avant l’inauguration du bâtiment périscolaire à Chay - inauguration du centre du village de Mercey-le-Grand - manifestation contre la fracturation hydraulique et les gaz de schiste à Saint-Claude (Jura)
Dimanche 20 octobre
participation à « Un dimanche à la chasse » à Chay/Paroy
Flash infos - Semaine du 14 octobre 2013
21/10/13
Précarité - »Ne pas stigmatiser les personnes en situation de précarité ». C’est le message de Jean-Marc Ayrault en cette journée de refus de la misère. L’occasion pour le Premier ministre de rappeler que le plan de lutte contre la pauvreté et pour l’inclusion sociale du 21 janvier tient ses engagements. >> En savoir plus
Vieillissement - »L’allongement de notre espérance de vie doit être vécu comme une chance pour chacun, un progrès pour notre civilisation et une opportunité sociale et économique », a déclaré le Premier ministre, lors du discours de présentation de la réforme pour adapter la société française au défi du vieillissement, le 14 novembre à l’hôtel de Matignon. >> En savoir plus
Egalité - Le ministère des Droits des femmes organisait la première semaine de l’égalité professionnelle, qui est l’une des clefs d’une croissance forte et durable selon l’OCDE. Un palmarès inédit mettant en avant les grandes entreprises les plus vertueuses a été dévoilé. >> En savoir plus
Transition énergétique - Pendant deux jours, à l’occasion des 7es Rencontres de la performance énergétique, collectivités locales et techniciens du bâtiment se sont réunis pour dresser le bilan des actions engagées et faire le point sur l’évolution des mesures prises par l’État. Mardi 15 octobre, Cécile Duflot a ouvert les 7es Rencontres de la performance énergétique, organisées sur le thème de « la rénovation des bâtiments comme défi majeur de la transition énergétique. » >> En savoir plus
Economie numérique - Avec une perspective de 35 000 emplois créés d’ici à 2018, la filière numérique constitue un enjeu majeur pour l’enseignement supérieur et la recherche, c’est ce qu’a rappelé Geneviève Fioraso lors de sa visite à l’université Pierre et Marie Curie, lundi 14 octobre. >> En savoir plus
Aucun enfant ne peut, ne doit choisir entre sa famille et sa scolarité
20/10/13
François Hollande a annoncé il y a quelques heures lors d’une intervention télévisée que Leonarda pourra poursuivre sa scolarité en France « si elle en fait la demande » mais que ce retour n’était possible que pour « elle seule ».
A l’instar du Premier Secrétaire du Parti Socialiste, Harlem Désir, Un Monde d’Avance souhaite que Leonarda n’ait pas à choisir entre sa famille et sa scolarité en France. Nous demandons que Leonarda puisse revenir en France accompagnée de sa fratrie et de sa mère. C’est aussi bien une question d’humanité qu’une question de cohérence à l’égard des conventions internationales.
D’autre part, si nous considérons l’annonce d’une circulaire visant à sanctuariser le cadre scolaire et à y interdire toute interpellation comme une première pierre essentielle à l’édifice d’une politique migratoire portée par un gouvernement de gauche, nous invitons notre Président à poursuivre sa réflexion en appelant à une grande concertation avec l’ensemble des acteurs concernés (organisations lycéennes et étudiantes, syndicats de l’éducation, RESF, etc.).
Guillaume Balas,
Secrétaire général d’Un Monde d’Avance