Archives pour mai, 2013

Flash info - Semaine du 21 mai 2013

Flash infoDéfense - Vendredi 24 mai, François Hollande est intervenu à l’Instutu des hautes études de Défense national au sujet du Livre blanc sur la Défense, qui lui a été remis récemment. >> En savoir plus et voir la vidéo

Violence faites aux femmes - A Evreux, territoire exemplaire en la matière, Jean-Marc Ayrault et Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, ont donné une nouvelle impulsion à la politique de lutte contre les violences faites aux femmes. Déjà l’objet d’une forte mobilisation interministérielle, elle constitue l’un des quatre volets de la loi-cadre sur les droits des femmes qui sera examinée en Conseil des ministres début juillet. >> En savoir plus

Bataille pour l’emploi - Le 23 mai, treize ministres du Gouvernement étaient réunis autour de Jean-Marc Ayrault sur le thème de la mobilisation pour l’emploi. Le Premier ministre a tracé la marche à suivre pour son équipe. L’enjeu pour chacun des membres du Gouvernement est de « continuer à expliquer et mobiliser, à chacun de leurs déplacements, d’organiser une réunion autour des préfets avec tous les acteurs, publics, privés, associatifs, élus, pour qu’on ne perde aucun moment », a fait valoir Jean-Marc Ayrault à l’issue de la rencontre. >> En savoir plus

Compétitivité - Le préfinancement du CICE, dispositif ouvert depuis le 5 avril 2013, avait déjà séduit 2 670 entreprises à la mi-mai pour un montant de près de 500 millions d’euros. Ce dispositif est destiné à soutenir plus particulièrement la trésorerie des TPE et des PME, leur permettant de bénéficier dès 2013 des avantages du CICE. >> En savoir plus

Enseignement supérieur / Recherche - Le projet de loi sur l’Enseignement supérieur et la Recherche est actuellement en débat en première lecture à l’Assemblée nationale. Le vote interviendra ce mardi 28 mai, à 16h15. >> En savoir plus

Agriculture et forêt - Stéphane Le Foll a réuni le 23 mai le Conseil supérieur d’orientation de l’économie agricole et agroalimentaire (CSO) pour faire un point d’étape sur la concertation sur le projet de loi d’Avenir pour l’agriculture, l’agroalimentaire et la forêt, lancée le 18 avril 2013. >> En savoir plus

Agenda – Semaine du 21 mai 2013

AgendaMardi 21 mai
réunion du groupe socialiste à l’Assemblée nationale - réunion des commissaires socialistes aux affaires sociales - séance des questions d’actualité au Gouvernement - commission d’enquête sur l’affaire « Cahuzac » - direction nationale du courant « Un Monde d’Avance »

Mercredi 22 mai
commission des affaires sociales : audition d’Edouard Couty, auteur du rapport « Pacte de confiance pour l’hôpital » - groupe de travail sur la fiscalité écologique et la croissance verte - réunion du groupe socialiste à l’Assemblée nationale - délégation aux droits des femmes - séance des questions d’actualité au Gouvernement - réunion de la commission immigration au Parti socialiste

Jeudi 23 mai
rencontre avec le président du comité LILA - remise des insignes de la Légion d’honneur à Marie-Guite Dufay - débat sur la souveraineté alimentaire, au centre diocésain, organisé par le CCFD-Terre solidaire

Vendredi 24 mai
divers rendez-vous à ma permanence parlementaire - permanence à Pouilley-les-Vignes pour la canton d’Audeux

Samedi 25 mai
fête de la rose du Parti socialiste à Pau aux côtés de ma collègue Nathalie Chabanne : intervention sur la réforme des retraites

Flash info - Semaine du 13 mai 2013

Flash infoConférence de presse - Jeudi 16 mai, François Hollande a tenu sa deuxième conférence de presse à l’Elysée. Après une allucution au cours de laquelle il a fait le bilan des 12 premiers mois et dressé les perspectives des mois à venir, il a répondu aux questions des journalistes. >> En savoir plus et voir la vidéo

Un an d’actions - Les décisions, les mesures et les réformes en profondeur engagées depuis un an ont été nombreuses. Elles convergent toutes vers le redressement de la France : « Pour moi, l’essentiel c’est d’être au service du redressement du pays », a déclaré Jean-Marc Ayrault lors de son entretien avec Claire Chazal, au journal de 20h de TF1 le dimanche 5 mai. Un livre numérique détaille les grandes étapes de douze mois du Gouvernement de Jean-Marc Ayrault.
>> En savoir plus et consulter le livre numérique
>> Consulter le bilan d’étape et les perspectives de la session parlementaire

Mission Lescure - Le 13 mai, Pierre Lescure a remis au Président de la République et à la ministre de la Culture et de la Communication son rapport sur la politique culturelle à l’ère des contenus numériques : 75 propositions concernant le cinéma, la musique, la télévision, le livre, les jeux vidéos, le net et ses bons usages. >> En savoir plus

Sécurité - Six mois après le déploiement des 15 premières zones de sécurité prioritaires,Manuel Valls et Christiane Taubira se sont rendus lundi 13 mai à Lyon pour établir un premier bilan des résultats déjà obtenus sur les différentes zones. Le ministre de l’Intérieur a notamment confirmé un renforcement des effectifs de police et de gendarmerie. >> En savoir plus

Violences faites aux femmes - La ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, a présenté un projet de loi autorisant la ratification de la convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences à l’égard des femmes et la violence domestique. Cette convention a été adoptée par le comité des ministres du Conseil de l’Europe le 7 avril 2011. Elle a été signée par la France le 11 mai 2011. Elle entrera en vigueur une fois que dix pays l’auront ratifiée. >> En savoir plus

Gaz - Annoncée par Delphine Batho, ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie le 10 décembre 2013 la réforme des tarifs règlementés du gaz a été finalisée avec la publication du décret en conseil d’Etat le 17 mai au Journal officiel. Il prévoit un audit annuel, une nouvelle formule applicable chaque année au 1er juillet et une clause de sauvegarde permettant au Gouvernement de fixer un nouveau barème en cas de hausse trop importante des prix >> En savoir plus

La Presse Bisontine, juin 2013 : interview

« Je suis rétive à la discipline »

La Presse Bisontine, juin 2013On ne bâillonne pas Barbara Romagnan. La députée socialiste du Doubs use de sa liberté de parole pour faire avancer des débats sur le non-cumul des mandats ou la transparence dans l’utilisation de l’argent public par les parlementaires. Selon elle, la reconquête de la confiance des Français passe aussi par là.

La Presse Bisontine : Vous avez récemment déclaré à Médiapart vous sentir mal à l’aise au Parti Socialiste. D’où vient ce mal-être ?

Barbara Romagnan : Lorsqu’on est nombreux, la diversité des positions est plus probable. Il y a des moments de grande satisfaction sur la politique nationale comme la couverture maladie universelle (C.M.U.) ou la parité. Il y en a d’autres, plus difficiles, quand on se dit qu’on appartient aussi au parti de Jean-Noël Guérini qui n’en a toujours pas été exclu.

Le fait de pouvoir exprimer un malaise ne dit rien de la loyauté que l’on peut exprimer vis-à-vis de membres du P.S. Le doute est à mon sens utile et nécessaire à une organisation politique. Je me sens d’abord de gauche avant d’être socialiste. Ce qui m’intéresse, c’est l’union de la gauche.

L.P.B. : Vous vous êtes abstenue sur le vote concernant le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi. Vous avez voté contre le traité européen sur la stabilité, la coordination et la gouvernance. Pourquoi ?

B.R. : Concernant le texte sur la sécurisation de l’emploi, j’ai rencontré les syndicats, j’ai fait mon travail de parlementaire, j’ai participé aux débats avec sérieux. Si je me suis abstenue, c’est parce que je ne suis pas satisfaite du résultat. La philosophie du texte est de dire qu’il faut plus de flexibilité sur le marché de l’emploi. Je n’y crois pas. Ceci étant, je ne retire pas de fierté particulière de m’être abstenue. Pour ce qui est du débat sur le traité européen, il a eu lieu. Mais ce n’est pas parce qu’il a eu lieu que j’avais obligation de voter comme le groupe.

L.P.B. : Comprenez-vous que le fait que vous ne respectiez pas toujours la discipline du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale dérange vos collègues et des militants ?

B.R. : Ce n’est pas parce que la majorité du groupe socialiste a une position que cela suffit à faire la mienne. Je suis rétive à la discipline, mais soucieuse en revanche de la solidarité du groupe. Nous sommes toujours tiraillés entre le parti auquel on appartient, les orientations du gouvernement, les engagements du président de la République et ses convictions personnelles. Je comprends que ma façon d’agir dérange parfois des camarades, je ne suis moi-même pas certaine d’avoir raison dans cette façon de faire. Mais à l’inverse, il y a aussi nombre de militants au P.S. qui se sentent blessés par l’attitude de leurs responsables et qui se reconnaissent dans ma démarche.

L.P.B. : Que répondez-vous à ceux qui prétendent que votre seul objectif est de vous faire remarquer, de faire parler de vous ?

B.R. : Je n’oublie pas ce qui fait que je suis élue ! Je ne suis pas ingrate, je ne crache pas dans la soupe. Je ne prends pas une position dissonante dans le but de me faire remarquer. Je cherche à faire admettre qu’on puisse avoir une part de doute et que les choses ne sont pas blanches ou noires sur certains sujets. Ce n’est pas parce qu’on vote différemment qu’on est en rupture avec son groupe.

L.P.B. : Vous militez pour plus de transparence dans l’utilisation des réserves parlementaires par les députés. Vous en agacez beaucoup à gauche avec ce sujet. Pourtant, la transparence ne devrait-elle pas relever du bon sens surtout dans le contexte actuel ?

B.R. : Dans le groupe socialiste, 90 % des députés reçoivent 130 000 € par an au titre de la réserve parlementaire. Cette égalité de traitement est nouvelle. C’est un premier point. En revanche, la transparence reste au bon vouloir de chaque député. C’est ce que je conteste car il s’agit d’argent public. Quand j’ai été élue, j’ai dit que je réserverais cette enveloppe aux projets qui concernent l’enfance, la santé et le développement durable. J’ai publié cela. C’est le minimum que l’on puisse faire sachant que dans la plus petite des mairies, chaque euro utilisé doit être justifié.

Or, quelle légitimité a un député pour attribuer cet argent, seul, à des associations par exemple ou pour soutenir tel ou tel projet ? Cet argent public pourrait être mal utilisé. Selon moi, ces enveloppes devraient revenir aux collectivités. La logique serait plutôt celle-là.

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