Archives pour juillet, 2010
La nécessité de la redéfinition des temps scolaires
18/07/10
Je me permets de relayer la réflexion, que je partage, d'une jeune amie sur les temps scolaires. En effet, la France cultive le paradoxe d'avoir les journées et semaines d'école les plus chargées tout en totalisant l'un des plus grand nombre de semaines de vacances. Et cela, généralement au détriment des enfants dont on ne prend pas suffisamment en compte les rythmes de vie et d'attention.
Depuis deux semaines, c’est les vacances d’été pour tous les enfants de l’école élémentaire. Pourtant, lorsque la sonnerie retentit le 2 juillet, l’école n’est pas finie pour tout le monde.
En effet, depuis le printemps 2008 et sur l’initiative de Xavier Darcos, des stages de remise à niveau ont été institués dans toutes les académies : la première semaine des vacances de printemps, la première semaine de juillet ainsi que la dernière semaine d’août, les élèves en difficulté de CM1, CM2, peuvent bénéficier de 15 heures de soutien scolaire réparties sur 5 jours.
Visite aux Archives départementales
3/07/10
Les Archives départementales se situent dans le canton de Planoise, à proximité de la place Cassin. Pour l’essentiel les archives sont constituées des documents des administrations situées dans le département.
L’image des archives étant souvent plus poussiéreuse encore que les documents qui s’y trouvent, la très dynamique directrice, Nathalie Vidal, essaie de les ouvrir au maximum au public et rappelle sans cesse que le lieu est ouvert à tous, gratuitement. Après discussion avec elle et des femmes du canton, nous avons organisé une visite très intéressante.
Durant nos déambulations dans les couloirs du bâtiment, nous avons appris l’origine des premiers papiers d’identité, vus de nombreux plans, d’anciennes photos et vues aériennes de Besançon, des documents très anciens, dont le plus vieux date de 944, soit plus de 1000 ans !
Cela a donné lieu à de nombreux échanges, commentaires, alors même que la plupart des visiteuses ne lisent pas le français. C’était aussi un moment émouvant, ces femmes n’ayant guère l’habitude de bénéficier de considération particulière, soit parce qu’elles sont des femmes, soit parce qu’elles sont étrangères ou d’origine étrangère.