Vie locale
Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? : réécoutez la conférence
23/04/14
Vendredi 18 avril dernier, j’avais invité Alain Godard et Rémi Demersseman-Pradel, deux chefs d’entreprises, pour une conférence-débat au Théâtre de l’Espace à Besançon, autour de la question « Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? ». Une centaine de personnes a répondu a mon invitation pour une soirée riche en témoignages et en échanges.
Afin de rendre le contenu accessible au plus grand nombre et comme je le fais à chaque fois, je vous propose d’écouter ou de réécouter cette conférence grâce aux enregistrements ci-dessous.
Intervention d’Alain Godard
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Transition par Barbara Romagnan
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Intervention de Rémi Demersseman-Pradel
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Echanges avec la salle
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Conclusion par Barbara Romagnan
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L’entreprise, moteur de l’activité économique et sociale, cristallise aujourd’hui beaucoup d’enjeux de notre société. Elle est au centre des conflits opposant actionnaires et salariés sur le partage des profits. L’entreprise peut-elle assurer tous les rôles attendus d’elle par la société, les dirigeants, les salariés ?
Dans le contexte de crise actuelle, de chômage de masse et d’affaiblissement de l’État et de ses moyens d’actions, les entreprises, quelle que soit leur taille, leur ancienneté, leur expertise, leur domaine d’activités, se voient en contrepartie de l’allègement de leurs cotisations, confier une responsabilité sociale majeure : la création d’emploi. Baisser le coût du travail, c’est le choix du pacte de responsabilité, proposé par le Président de la République pour relancer la croissance et lutter contre le chômage. Comment se pose le problème dans les entreprises ? Faut-il aujourd’hui laisser à ces seules entreprises la responsabilité de l’emploi et de la relance économique ?
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- Alain Godard, ex-PDG de Rhône-Poulenc Agro et président du directoire d’Aventis Cropscience, ex-dirigeant de PME dans l’agriculture et l’hôtellerie, conseil de plusieurs start-up de biotechnologie.
- Rémi Demersseman-Pradel, dirigeant d’entreprise, fondateur du groupe La part du rêve, spécialisé dans la gestion de crèche, défenseur de la performance globale (économique, sociale, sociétale et écologique) des entreprises.
Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? : conférence ce 18 avril à 20h
17/04/14
J’organise ce vendredi 18 avril 2014 à 20h au Théâtre de l’Espace à Besançon, une conférence débat sur le thème « Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? », avec la participation de :
- Alain Godard, ex-PDG de Rhône-Poulenc Agro et président du directoire d’Aventis Cropscience, ex-dirigeant de PME dans l’agriculture et l’hôtellerie, conseil de plusieurs start-up de biotechnologie.
- Rémi Demersseman-Pradel, dirigeant d’entreprise, fondateur du groupe La part du rêve, spécialisé dans la gestion de crèche, défenseur de la performance globale (économique, sociale, sociétale et écologique) des entreprises.
L’entreprise, moteur de l’activité économique et sociale, cristallise aujourd’hui beaucoup d’enjeux de notre société. Elle est au centre des conflits opposant actionnaires et salariés sur le partage des profits. L’entreprise peut-elle assurer tous les rôles attendus d’elle par la société, les dirigeants, les salariés ?
Dans le contexte de crise actuelle, de chômage de masse et d’affaiblissement de l’État et de ses moyens d’actions, les entreprises, quelle que soit leur taille, leur ancienneté, leur expertise, leur domaine d’activités, se voient en contrepartie de l’allègement de leurs cotisations, confier une responsabilité sociale majeure : la création d’emploi. Baisser le coût du travail, c’est le choix du pacte de responsabilité, proposé par le Président de la République pour relancer la croissance et lutter contre le chômage. Comment se pose le problème dans les entreprises ? Faut-il aujourd’hui laisser à ces seules entreprises la responsabilité de l’emploi et de la relance économique ?
Abdou Diouf, docteur honoris causa : la francophonie à l’honneur
13/04/14
Jeudi 10 avril, Abdou Diouf, ancien président de la République du Sénégal et actuel secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), est venu recevoir un doctorat honoris causa décerné par l’Université de Franche-Comté. Ce titre lui a été décerné au nom de son engagement en faveur de la francophonie.
Cela a été l’occasion pour les différents intervenants de rappeler la création de l’Université de Franche-Comté en 1423, à Dole avant son transfert à Besançon en 1691. Cela fait de notre université la 6ème de France en terme d’ancienneté après celles de Montpellier, de Toulouse, de Paris, de Grenoble, d’Aix-en-Provence. Cela a surtout été l’occasion de parler de la langue française, du nombre de locuteurs dans le monde et de son histoire. L’OIF rassemble 77 États, donc plus du tiers des États de la planète, États où le français est parlé en langue principale ou secondaire.
Le français est aujourd’hui la seule langue, avec l’anglais, à être parlée sur les 5 continents, soit plus de 220 millions de personnes, dont plus de la moitié à moins de 30 ans. On estime que le nombre de francophones s’élèvera à 700 millions en 2050, soit un humain sur 13 (1/32 aujourd’hui ), dont 85% en Afrique. Il ne s’agit évidemment pas d’un rappel chauvin désireux de figurer une quelconque supériorité, mais juste de dire qu’à côté des grands ensembles linguistiques que constituent le chinois, l’anglais, l’arabe, l’espagnol et le portugais, il y a une place pour le français.
Puis, dans un très beau discours, le professeur Woronoff a explicité ce que recouvre la francophonie. Il a commencé par nous dire qu’il est plus facile d’indiquer ce que n’est pas la francophonie : ni un espace juridique, ni un espace religieux, ni même un espace culturel, car les pays qu’elle réunit sont de cultures, de religions et d’espaces géographiques très divers. La francophonie s’est d’abord posée en rivale de la globalisation de l’anglais, mais il est apparu qu’il valait mieux « s’engager pour » que « lutter contre », pour maintenir le français dans le monde.
Le professeur a insisté sur la première nécessité d’abandonner toute volonté hégémonique. En effet, la richesse du français découle largement des particularités venant des différents pays où elle est parlée. Parce que le français est une langue vivante, des expressions, des mots nouveaux naissent à Abidjan, Montréal, Beyrouth. Le français de la francophonie est multiple et divers en s’ouvrant à de nombreuses cultures. Il a enfin dit que « la francophonie n’est pas seulement affaire de langue. C’est aussi un ensemble qui réunit, sur le plan culturel, sur le plan économique et sur le plan politique des pays qui ont décidé qu’ils possédaient un trésor de valeurs en commun. Pour les uns, ce sera la Révolution française de 1789, pour d’autres le code civil napoléonien, pour d’autres encore la littérature et le toujours jeune Victor Hugo. Chacun possède sa propre conception de la francophonie mais s’accorde sur les valeurs de liberté, de tolérance, d’ouverture, de respect de la personne humaine, sans toujours bien les respecter ! »
SOS Amitié : des bénévoles à l’écoute
16/03/14
Vendredi soir, je me suis rendue à l’assemblée générale de l’association SOS Amitié, qui en 2013 a fêté ses 40 ans d’existence et a reçu la médaille de la Ville de Besançon pour son travail.
SOS Amitié est née d’une volonté de prévenir le suicide. Aujourd’hui, ses bénévoles continuent dans cet esprit, mais œuvrent de façon plus globale à briser l’isolement de certains de nos concitoyens en leur prêtant une oreille attentive, formée, non jugeante et anonyme. C’est un investissement majeur et très lourd pour ceux qui s’engagent : des heures d’écoute au téléphone dans la journée mais aussi la nuit. Chaque bénévole s’engage à en faire une par mois. C’est non seulement du temps qu’ils donnent mais aussi d’eux-mêmes. On ne sort pas indemne de l’écoute des souffrances qu’éprouvent ceux qui appellent.
C’est pourquoi, chaque mois, les bénévoles participent à un groupe de parole dans lequel ils parlent, non de ce qui leur a été dit au téléphone, mais de ce qu’ils ont ressenti eux en écoutant, de ce qui leur a été difficile. Parce que c’est une activité importante et que l’écoute est une activité qui demande de la compétence et des connaissances, les bénévoles sont formés, par des professionnels, pendant 35 heures, étalées sur 4 mois, avant de pouvoir débuter à l’association. On est bien formé pour écouter, c’est déjà beaucoup, mais c’est tout. Il ne s’agit pas de dire aux personnes qui appellent si ce qu’elles font, veulent faire ou pensent est bien ou mal, encore moins ce qu’elles devraient faire. En effet, les écoutants ne sont pas des professionnels et ignorent tout de la vie des personnes qui font appel à eux dans un moment de détresse.
Leur spécificité tient enfin au caractère anonyme. C’est un point extrêmement important qui fait que les appelants savent que personne ne pourra les identifier. Cela, ajouté au caractère non moralisateur de l’écoute favorise l’appel, qui peut être salvateur. Cet engagement est exigeant. Il apporte également beaucoup à ceux qui s’y investissent : la satisfaction de prendre sa part dans l’amélioration de la vie de ses semblables, une solidarité entre ses membres, choses qui ne se traduisent nulle part dans le PIB sensé mesurer la richesse nationale et qui pourtant font l’essentiel de ce qui compte dans nos vies. Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à les rejoindre vous serez bien accueillis.
SOS Amitié Besançon Franche-Comté
BP 1572
25009 BESANÇON CEDEXTél. 03 81 52 17 17
Réserve parlementaire 2014 : la liste des bénéficiaires
4/02/14
Mercredi 29 janvier dernier, la présidence de l’Assemblée nationale a rendu publique, pour la première fois, l’utilisation de la réserve parlementaire par les 577 députés au cours de l’année 2013. Initiés par Claude Bartolone, président de l’Assemblée nationale, ces progrès de transparence et d’équité dans la répartition des crédits (qui sont désormais les mêmes pour chaque député : 130 000 € à attribuer), sont à saluer. Ils vont dans le sens d’une meilleure connaissance et d’un meilleur contrôle citoyen de l’attribution des crédits de cette réserve, à défaut de la supprimer.
Comme je m’y suis engagée, et comme je l’ai fait dès le mois de février 2013, je rends publics ici les bénéficiaires de crédits de la réserve parlementaire pour l’année 2014 : 11 associations et 8 projets de collectivités locales.
Pour les crédits de cette année 2014, j’ai mis en place une procédure claire et transparente afin de permettre aux collectivités locales et associations de déposer leur demande de crédits et faire part de leur projet. Des fiches de demande ont été mises en ligne sur mon site internet et devaient m’être adressées impérativement avant le 31 août 2013.
Ainsi, j’ai mis à profit le mois de septembre pour examiner ces dossiers et choisir les associations et projets de collectivités locales à soutenir afin de respecter les quatre priorités que j’ai définies et fixées durant ma campagne électorale en 2012 : enfance, éducation-formation, santé et développement durable. Ce critère est impératif afin de donner une certaine cohérence à l’utilisation que je fais des crédits, mais il n’est pas toujours suffisant.
En effet, les demandes entrant dans le champ des priorités définies peuvent être très nombreuses. Il m’a donc parfois été nécessaire d’arbitrer pour soutenir le maximum de projets sans pour autant saupoudrer les crédits, tout en tenant compte du plafond annuel de la réserve parlementaire.
J’ai pu faire part de mes propositions d’utilisation des crédits de la réserve parlementaire au Rapporteur général du Budget à l’Assemblée nationale, au début du mois d’octobre 2013, pour que celles-ci soient examinées et que les sommes correspondantes soient inscrites dans le projet de loi de finances pour l’année 2014.
Les réponses étant désormais connues, je rends publique ci-dessous cette liste des bénéficiaires pour 2014.
Par ailleurs, les formulaires de demande ainsi que la procédure actualisée pour l’année 2015 peuvent d’ores et déjà être consultés sur mon site internet : www.barbararomagnan.eu/reserve afin de solliciter des crédits pour l’année prochaine, avant le 31 août 2014.
* * *
Associations
Association : Secours populaire français
Projet : Achat de produits alimentaire et de produits pour bébés. Soutien matériel aux familles en difficultés
Priorité :Enfance
Montant : 2 500 €
Association : Emmaüs Besançon
Projet : Extension du site de la Bergerie avec hangar de réception et magasin de vente
Priorité : Développement durable
Montant : 6 000 €
Association : Association d’aide aux détenus – 2AD
Projet : Maintien du fonctionnement de la bibliothèque de la maison d’arrêt de Besançon avec un demi-poste de bibliothécaire
Priorité : Éducation
Montant : 7 000 €
Association : CAEM Planoise
Projet : Achat d’instruments pour la classe orchestre du projet MACOCO, en commun avec l’école Bourgogne
Priorité : Éducation, Enfance
Montant : 7 000 €
Association : Comité de quartier de Rosemont Saint-Ferjeux
Projet : Renouvellement de l’équipement informatique utilisé dans le cadre de l’accompagnement à la scolarité
Priorité : Éducation
Montant : 3 000 €
Association : Terre de liens Bourgogne Franche-Comté
Projet : Suivi et maintien de la biodiversité en milieu agricole sur des fermes du réseau Terre de liens
Priorité : Développement durable
Montant : 3 000 €
Association : ALEDD
Projet : Participation au fonctionnement de l’association pour accueillir davantage de jeunes en situation en handicap
Priorité : Enfance, Santé
Montant : 4 000 €
Association : 35 Lez’arts dans l’école
Projet : Création d’un conte musical concluant un projet de 5 ans autour du chant, du théâtre, de la danse, de la sculpture mené dans les écoles Jean-Zay et Pierre-Brossolette
Priorité : Éducation, Enfance
Montant : 4 000 €
Association : France Nature Environnement (FNE) Franche-Comté
Projet : Maintien et développement de la biodiversité sur le bassin versant de la rivière Ognon
Priorité : Développement durable
Montant : 1 000 €
Association : RéCiDev
Projet : Actions menées par l’association dans le domaine de l’éducation au développement durable et à la citoyenneté mondiale
Priorité : Éducation, Développement durable
Montant : 7 000 €
Association : Chœur à corps
Projet : Action autour du chant et de la culture avec des élèves de l’école Île-de-France et du collège Diderot à Besançon
Priorité : Éducation, Enfance
Montant : 3 000 €
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Collectivités locales
Collectivité : Commune de Serre-les-Sapins
Projet : Rénovation et amélioration de l’efficacité énergétique de l’éclairage public
Priorité : Développement durable
Montant : 12 000 €
Collectivité : Commune de Montrond-le-Château
Projet : Achat d’un défibrillateur
Priorité : Santé
Montant : 1 000 €
Collectivité : Commune de Franey
Projet : Construction d’une mairie répondant aux normes BBC (participation au surcoût lié à l’efficacité énergétique)
Priorité : Développement durable
Montant : 9 000 €
Collectivité : Ville de Besançon
Projet : Rénovation du groupe scolaire Dürer
Priorité : Enfance, Éducation
Montant : 18 000 €
Collectivité : Ville de Besançon
Projet : Aménagement de jardins familiaux dans le secteur de Trépillot
Priorité : Développement durable
Montant : 9 000 €
Collectivité : Commune de Quingey
Projet : Construction d’une médiathèque-bibliothèque
Priorité : Enfance, Éducation
Montant : 14 500 €
Collectivité : Commune de Dannemarie-sur-Crète
Projet : Création d’un centre socio-culturel
Priorité : Enfance, Éducation
Montant : 12 000 €
Collectivité : Commune d’École-Valentin
Projet : Création d’un verger conservatoire
Priorité : Développement durable
Montant : 7 000 €
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Une maison pour les personnes âgées du Val de Loue à Arc-et-Senans
3/02/14
Coup d’envoi officiel des travaux de construction de la Marpa (maison d’accueil rural pour personnes âgées) du Val de Loue, samedi 1er février à Arc-et-Senans. Cet important projet mené par le SIVU « Marpa du Val de Loue », rassemblant 18 communes doubiennes et jurassiennes, doit permettre la création de 24 places d’hébergement pour personnes âgées non dépendantes. Ces dernières bénéficieront chacune d’un logement T1 bis indépendant, qu’elles peuvent meubler à leur guise, tout en ayant la possibilité d’être dans une structure sécurisée, à taille humaine, conviviale et où les repas et les activités peuvent être faits en commun.
C’est le concept même de ces Marpa, initiées par la MSA il y a près de 30 ans, pour offrir une solution d’accueil alternative à la maison de retraite de type EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) pour celles et ceux qui ne peuvent ou ne veulent plus rester seuls dans leur propre maison ou appartement. Une proposition complémentaire qui allie indépendance, sécurité et convivialité.
Implantées dans les bourgs structurants du secteur rural ou périurbain, les Marpa s’appuient sur le tissu commercial, artisanal et associatif local pour que les personnes âgées restent « au village », dans un environnement qu’elles connaissent et où elles ont des liens.
Le projet d’Arc-et-Senans, tout comme celui d’École-Valentin où les travaux sont en cours, répond bien à ces enjeux. L’implication de 18 communes du secteur est un préalable indispensable et un gage de succès pour le projet, qui doit être porté localement et répondre à des besoins identifiés sur le territoire.
Ainsi, à compter de novembre prochain, la Marpa du Val de Loue devrait accueillir ses premiers résidents, ainsi que 6 à 7 employés pour assurer l’accueil, l’accompagnement, les repas, l’animation et la surveillance 24h/24.
A l’heure où le Gouvernement prépare un projet de loi pour l’autonomie des personnes âgées, véritable défi pour notre société dans les années à venir, ces types d’hébergement intermédiaire entre le maintien à domicile et l’hospitalisation en EHPAD fournissent des solutions complémentaires très intéressantes, qui participent à repousser l’âge d’entrée dans la dépendance.
« Mutuelles, Mutualité : préparons l’avenir » : retour sur le débat
15/12/13
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Vendredi après-midi, j’ai participé à un débat organisé par la Mutualité française, à l’IRTS de Besançon. Le thème : « Mutuelles, Mutualité : préparons l’avenir ». L’occasion de jeter un regard sur le mutualisme en matière de santé. Cette rencontre à laquelle j’ai participé, a permis d’entendre le témoignage et l’expertise de plusieurs intervenants : Etienne Caniard, président nationale de la Mutualité française, Bruno Herry, nouveau président de la Mutualité française de Franche-Comté, Catherine Tirvaudey, doyenne de la faculté de droit de l’Université de Franche-Comté, Carole-Anne Didier, adhérente mutualiste, Bernard Monnet, vice-président d’ADREA mutuelle et Régis Lombard, délégué régional MGEN.
Après une introduction du nouveau président M. Herry, qui a posé les enjeux du débat, une historienne, Patricia Toucas-Truyen, nous a présenté une très intéressante histoire de la Mutualité. Elle a notamment exposé que les questions que la mutualité se posait sur elle-même aujourd’hui ressemblaient beaucoup à celles d’hier. Elle a également mis en évidence que, loin de s’opposer, la Mutualité et la Sécurité sociale avaient des histoires et des « intérêts » étroitement liés. Il était demandé aux participants de la table ronde de donner leur vision de la mutualité.
C’est justement sur ce lien entre les mutuelles et la Sécurité sociale que j’ai centré mon propos initial, cherchant à faire la part des choses dans leurs rôles respectifs. J’ai commencé par rappeler que j’avais signé une pétition au mois de septembre pour préserver la Sécurité sociale. Constatant le recul de la Sécu dans la prise en charge des soins courants, les auteurs en appelaient à un grand débat public sur le partage dans la prise en charge des soins entre l’assurance maladie et les assurances complémentaires. Ils regrettaient le désengagement de la Sécurité sociale, alors qu’elle est l’outil le plus égalitaire et solidaire. Je partage pleinement ce souci majeur de défense de la Sécu, la nécessité de voir sa part progresser dans la prise en charge des soins courant et ce souhait du débat. Néanmoins, dans ce texte, il n’était pas fait mention des différences, fondamentales, entre les mutuelles complémentaires et les assurances, même si, bien sûr, les auteurs de la pétition maitrisent parfaitement tout cela.
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Visite de l’ENIL Mamirolle : quand l’enseignement agricole est vecteur de promotion sociale, de développement et d’innovation
14/12/13
Impliquée sur les questions agricoles et forestières, je poursuis mes rencontres avec les acteurs et organismes locaux, qui m’aident ainsi à mieux cerner les enjeux actuels de ces domaines et les multiples interactions.
C’est donc bien volontiers que je me suis rendue à Mamirolle, ce jeudi 12 décembre, pour visiter l’un des établissements phares de l’enseignement agricole de notre région, l’ENIL Mamirolle, en compagnie de sa nouvelle directrice, Véronique Drouet (qui dirige également l’ENIL Poligny et l’ISBA Franche-Comté) et de son adjoint, Bernard Comte.
Les ENIL, écoles nationales d’industrie laitière, des biotechnologies et de l’eau sont des écoles réputées en France et à l’étranger. Leur domaine d’excellence historique est le secteur laitier et fromager. A partir de cette culture commune, chacune des écoles a développé des compétences fortes en agroalimentaire, dans les analyses de laboratoire, la qualité et le domaine de la gestion de l’eau.
Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’il n’existe que 6 ENIL en France, dont 2 – les plus anciennes – dans notre région, créées dans la lignée des travaux de Pasteur afin de participer à la vulgarisation et au développement de la recherche scientifique pour lui permettre d’être appliquée par les agriculteurs. Cette expertise historique est un signe de plus que la Franche-Comté, dans ces domaines, cultive l’excellence depuis de nombreuses décennies. Ce n’est donc pas un hasard si des filières de production fromagère notamment, avec des signes de qualité (AOP…) ont pu se développer et s’organiser dans le temps, en s’appuyant aussi sur la culture coopérative.
Dans les 2 ENIL et à l’ISBA (institut des sciences, des biotechnologies et de l’agroalimentaire), qui comptent 600 élèves et 200 personnels, il est possible de suivre des formations du CAP au master, en passant par le BTS et la licence professionnelle. Une large palette de niveaux et de domaines, accessibles également en formation continue ou en formation sur catalogue pour les entreprises.
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Une journée sans langue de bois avec les acteurs de la forêt
1/12/13
Comme je l’ai fait le 31 juillet dernier pour l’agriculture, j’ai consacré la totalité de ma journée de vendredi 29 novembre à la forêt et à la filière bois afin de rencontrer un grand nombre d’acteurs sur le terrain, dans le Doubs.
Cette journée avait pour objectif de me faire mieux appréhender cette filière, ses intervenants et leurs problématiques dans une région qui est l’une des premières en la matière avec un taux de boisement de 44 % (moyenne nationale : 29,2 %) pour 720 000 hectares.
La période pour ces visites sur le terrain coïncide également avec les discussions sur le projet de loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt, sur lequel je travaille et qui comporte un volet spécifique consacré à la sylviculture.
La journée a été divisée en deux parties. Le matin a été consacré à l’amont de la filière, à travers la forêt publique et la forêt privée. L’après-midi m’a permis de rencontrer plusieurs acteurs de l’aval, autour de la première transformation du bois.
C’est ainsi que je me suis rendue à Moncley, au nord de Besançon, pour visiter deux parcelles de forêts communales (l’une appartenant à la commune de Sauvagney et l’autre à l’une des communes membres du syndicat intercommunal de gestion forestière des Grands Bugnoz) avec l’aide et les explications de l’ONF, des Communes forestières et des élus concernés. J’ai été familiarisée avec les questions de régénération des parcelles de feuillus après les coupes, afin de préparer au mieux le terrain et d’adapter les plants au contexte local et aux potentialités en termes de production de bois dans les décennies à venir.
La forêt est un écosystème à part où l’on ne raisonne pas sur des cycles de récolte annuelle ou triennales, mais sur des pas de temps de 60 à 150 ans selon les essences. C’est un aspect fondamental de la gestion sylvicole qui impose de ne pas se tromper dans les choix opérés.
Une large part de nos discussions a porté sur l’adaptation de la forêt au changement climatique, qui se traduit par une nécessaire anticipation afin de faire évoluer les essences d’arbres à planter. A titre d’exemple, les forêts locales qui étaient constituées de chêne pédonculé évoluent progressivement au fil des coupes, grâce à l’intervention de l’homme, vers du chêne sessile.
J’ai poursuivi la matinée en me rendant à Goux-les-Usiers, dans le Haut-Doubs à une dizaine de kilomètres de Pontarlier, pour échanger autour de la forêt privée, en compagnie du CRPF (centre régional de la propriété forestière), du syndicat des Forestiers privés de Franche-Comté et de représentants de deux coopératives de gestion. Il a été plus particulièrement question des contraintes liées aux périodes d’exploitation des bois et des réglementations diverses qui peuvent constituer une lourdeur dans la gestion d’une forêt déjà complexe car constituée de parcelles de petite taille avec un grand nombre de propriétaire. Les enjeux de gestion des populations de gibiers ont également été abordés.
Elues, pourquoi pas vous ? : soirée d’échanges pour l’engagement des femmes
6/11/13
Les prochaines élections municipales auront lieu les dimanches 23 et 30 mars 2014. Les lois du 17 avril 2013 relatives à l’élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires ont introduit plusieurs évolutions importantes : réduction du nombre de conseillers municipaux pour les communes de moins de 100 habitants, déclaration de candidature, fléchage pour les intercommunalités…
Pour les communes de plus de 1 000 habitants, il s’agit d’un changement notable. Elles seront désormais concernées par le scrutin de listes bloquées, qui introduit en particulier la parité femmes-hommes. A mon sens, cette disposition doit être vue comme une opportunité de renouvellement et d’un meilleur reflet de la société. C’est un objectif collectif que l’on peut se fixer, y compris dans des communes de plus petite taille.
Pour y parvenir, il convient de mobiliser les femmes, de susciter des vocations et ainsi lever les freins réels ou supposés, pour participer à la gestion de sa commune. Ces freins sont principalement liés aux questions légitimes d’organisation personnelle, familiale ou professionnelle, mais aussi à l’estime de soi, à la perception de ses capacités et connaissances, à l’engagement parallèle dans le monde associatif… Ce sont des sujets qui m’importent et sur lesquels je travaille depuis plusieurs années.
Aussi, et dans cette perspective, il me semble nécessaire d’encourager l’engagement public des femmes. C’est pourquoi, j’invite la population, et notamment les femmes, à un temps d’échanges, de témoignages et de discussion avec des élues (maires, adjointes, conseillères municipales) aux profils différents, qui feront partager leur expérience, les satisfactions et les difficultés rencontrées durant leur mandat.
Cette soirée aura lieu le lundi 18 novembre à 20h à la maison des Loups de Boussières (rue des Richets).