Agglomération, Département
Condamnation des actes perpétrés au Jardin botanique
18/04/12
Je souhaite me faire le relais de la réaction de Jean-Louis Fousseret suite aux actes inadmissibles perpétrés le week-end dernier au Jardin botanique de Besançon.
Jean–Louis Fousseret, Maire de Besançon, réagit vivement à l’incendie et au cambriolage qui ont été perpétrés à l’encontre des installations du Jardin botanique.
« Je condamne avec la plus grande fermeté ces actes tout aussi inconséquents que stupides qui auraient pu coûter la vie aux gardiens du Jardin botanique et qui pénalisent le fonctionnement de ce lieu très apprécié des Bisontines et des Bisontins.
Au nom des élus et des services municipaux, j’assure de notre soutien le couple de gardiens intoxiqués par les fumées et je réitère notre solidarité à l’Université, à son nouveau président ainsi qu’à tous ses agents. La Ville de Besançon s’est d’ores et déjà engagée à apporter le soutien logistique nécessaire aux services de l’Université pour remettre en état des lieux.
Je veux enfin remercier les services du SDIS pour le professionnalisme de leur intervention et j’assure la Police Nationale de mon soutien et de ma confiance dans la poursuite de son enquête qui permettra d’identifier les auteurs de ces actes inacceptables ».
Ecole en danger : Rosemont-Pesty, mon courrier au Recteur
28/01/12
Aujourd’hui, des parents d’élèves, des enseignants, des citoyens sont mobilisés pour la défense de leur école et de ce fait pour la qualité de l’éducation de façon plus générale.
Voici le courrier que je viens d’adresser au Recteur de l’Académie de Besançon, en soutien aux revendication des enseignants et des parents de l’école Rosement-Pesty.
Monsieur le Recteur d’Académie,
Je m’adresse à vous, à travers ce courrier, afin de solliciter toute votre attention quant à la menace de suppression de postes qui pèse sur l’Ecole Rosemont-Pesty.
Au delà de sa fonction première d’éducation, cet établissement situé au coeur du quartier Pesty, réhabilité avec succès, joue un rôle primordial de développement et de cohésion et bénéficie d’une véritable mixité sociale.
Or, pour être un vecteur de progrès et répondre aux objectifs éducatifs, que visent le projet académique 2011-2014, de réussite et d’accompagnement de chaque élève en prenant en compte ses particularités, cette école a besoin des ressources humaines adaptées et suffisantes. D’autant que chaque année, cet établissement accueille de nombreux enfants du voyage, qui sont intégrés dans les classes selon leur âge et leur niveau.
Pourtant, il est envisagé de fermer, très prochainement, une classe et de supprimer un poste appartenant aux réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). C’est pourquoi, je partage aujourd’hui l’ensemble des profondes inquiétudes dont m’ont fait part les parents d’élèves, qui m’ont alertée d’un tel projet.
Alors qu’à la rentrée 2011, l’équipe pédagogique a déjà été sensiblement réduite par la perte d’un poste RASED et d’un emploi de vie scolaire, une nouvelle suppression de poste sera indéniablement très lourde de conséquences.
« La Roue de Secours » vers l’emploi
3/10/11
Cette après-midi, j’ai rendu visite à l’association La Roue de Secours, qui travaille au service des plus fragiles et des plus isolés d’une manière remarquablement utile : mettre des véhicules à disposition des personnes. Cela peut sembler peu de choses, tout comme les renseigner sur des déplacements grâce à une plateforme de mobilité… Mais cela représente beaucoup au contraire, pour celui ou celle qui vient de retrouver un emploi ou une formation, et ne dispose pas de solution pour s’y rendre.
On est malheureusement souvent prompt à oublier à notre époque que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un véhicule… Grâce à aux membres de l’association, ce sont 193 personnes qui ont bénéficié de deux-roues en 20101. Ce sont, je pense, autant de personnes qui ont accédé à un emploi, qui s’y sont maintenus, ou qui ont pu suivre une formation.
Ce qui est donné, c’est un « coup de pouce » qui peut s’avérer crucial, et qui peut faire toute la différence entre une personne sans emploi et une personne en activité. Alors, en tant que citoyenne mais aussi en tant qu’élue, je salue le travail réalisé au quotidien sur nos territoires, non seulement ici à Besançon, mais aussi à Montbéliard et à Pontarlier, et ce depuis une douzaine d’années2. Cette association fait partie de ces très nombreuses associations sur lesquelles le Conseil général du Doubs a la chance de pouvoir s’appuyer pour mener à bien ses missions de solidarité.
80e congrès départemental des sapeurs-pompiers à Baume-les-Dames
21/09/11

Revue des troupes par le préfet, Mme Romagnan, conseillère générale, et le directeur du SDIS. © L'Est Républicain
Baume-les-Dames. La place de la République accueillait, ce samedi, la cérémonie officielle du 80e congrès départemental des sapeurs-pompiers avec la revue des troupes, puis le défilé de matériel. Sur cette place, les anciens se rappellent que des maisons existaient jusqu’au 9 septembre 1944, date de leur destruction par les obus lors de la libération de la ville qui a vu les sapeurs-pompiers de l’époque combattre les incendies de la place de la Loi à l’église, au péril de leur vie (il y eut un mort et de nombreux blessés), ce qui a valu, aux pompiers baumois, la médaille de bronze pour acte de courage et de dévouement accompli en période de guerre.
Cet esprit de sacrifice pour les autres, on le devinait sur cette place où, anciens, cadets, professionnels, volontaires, Français et Allemands de Zell, se côtoyaient. L’union, visible, mise en avant par le lieutenant Roland Vuillemin, président de l’Union départementale, était ressentie par chacun. Il a abordé les travaux de la fédération liés à la révision de la directive européenne sur le temps de travail et la loi du 20 juillet qui apporte déjà une première réponse satisfaisante. Il a dit sa satisfaction suite à la nomination d’un pompier comme préfet, délégué à la défense et à la sécurité de la zone Est. Concernant l’Union départementale, il a déclaré que cette dernière se voulait partenaire de la direction pour l’évolution du volontariat et qu’elle allait améliorer son efficacité, sa réactivité, pour mieux informer les adhérents.
Barbara Romagnan, représentant le SDIS a évoqué le travail des volontaires et professionnels indispensable pour que la sécurité dans notre département soit une réalité. Le préfet Christian Decharrière a rappelé l’action bénévole des amicales qui donne tout son sens au grand tissu associatif formé de 3.200 adhérents. il a souligné combien les pompiers comptaient dans le paysage social français, parlé de la sécurité civile, puis indiqué que le Président de la République serait présent au congrès national.
© L’Est Républicain - Lundi 19 septembre 2011
La société Nicollin devant la Justice
25/04/11
La société Nicollin est chargée de récupérer et stocker les déchets industriels sur le site de Corcelles-Ferrières depuis de nombreuses années. A la suite de cette installation, une association d’habitants, « Bien vivre » (essentiellement ceux vivant à proximité mais pas seulement) s’est montée et exerce depuis une vigilance citoyenne exemplaire sur les pratiques de cette société.
L’année dernière, le Directeur de la DREAL (1) de Franche-Comte, a décidé, de transmettre au Parquet les infractions et délits en matière de traitement des déchets (industriels) dont la société Nicollin, s’est rendue coupable depuis plusieurs années.
L’association « Bien vivre », représentant les habitants des villages environnants, a également écrit au Procureur de la République pour se porter « Partie civile » (c’est-à-dire victime), en soulignant les graves atteintes à l’environnement engendrées par les pratiques de cette Société.
Le Procureur a décidé d’engager une action judiciaire, mais l’audience a été reportée. Vous trouverez ci-dessous des éléments du dossier, transmis à l’association, en tant que partie civile. L’ensemble est un peu long, mais clair et vous permettra d’être attentif à cette question qui ne concerne pas uniquement les proches habitants. J’ajouterai également que ce qui est reproché ici, n’est pas le principe de la présence d’un centre d’enfouissement de déchets, même si personne ne souhaite en avoir un près de chez lui, mais le non respect des normes et obligations afférentes à cette activité.
Décès de Robert Schwint
25/01/11
Robert Schwint est décédé dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 83 ans. Après avoir marqué la commune du Russey par son engagement social et laïc, il a été maire de Besançon pendant 24 ans (de 1977 à 2001). Il a également exercé d’autres mandats dont celui de conseiller général du canton de Planoise, de 1976 à 1982. Il avait de l’envergure, tout en étant abordable. Il y a beaucoup de raisons de se souvenir de Robert Schwint.
Pour moi, qui l’ai peu connu, ce sera le Minimum Social Garanti, impulsé par son adjoint, Henri Huot, qui a servi de modèle pour la mise en place du RMI en 1988. Sénateur et président de la commission des Affaires sociales, il a d’ailleurs été à l’origine de la proposition de loi qui instaura le RMI. Quoi qu’en disaient les adversaires de ce projet à l’époque et quels que soient les discours actuels sur les minimas sociaux qui encourageraient à la paresse, je dis qu’il y a à la fois de la grandeur et du bon sens à acter que dans un pays aussi riche que le nôtre, il est intolérable que des gens puissent ne pas avoir les moyens de vivre dignement.
A son épouse, à sa famille, je présente mes plus affectueuses condoléances.
Politique de sécurité : ma réponse aux propositions de MM. Sassard et Omouri
11/11/10
Conseillère générale et habitante du canton de Besançon Planoise, je souhaite réagir aux propositions des deux conseillers municipaux, MM. Sassard et Omouri, de l’édition du samedi 6 novembre de L’Est Républicain.
Je suis comme eux, préoccupée par la violence dans notre ville et notre société et je n’ai aucune complaisance pour les délinquants, quels qu’ils soient, jeunes ou vieux. Je trouve que les élus sont dans leur rôle quand ils font des propositions, je suis néanmoins en désaccord profond avec les leurs. Je constate que leurs propos concernent les quartiers populaires, et particulièrement les jeunes, et cette façon de les stigmatiser est pour moi insupportable. Comme s’ils étaient les responsables de la violence de notre société ! Quant aux propositions, elles me paraissent à la fois inacceptables et inefficaces.
Placer des caméras de videosurveillance à Planoise, Battant ?
Je ne nie pas que dans certains endroits fermés, et donc de statut privatif ou semi privatif, la vidéosurveillance, associée à du personnel policier, ne puisse pas jouer un rôle positif. Pourtant,toutes les études et statistiques sérieuses montrent qu’elle n’a pas fait la preuve de son efficacité. Ce que l’on sait en revanche, c’est que cela coûte très cher. Ainsi, les moyens mis dans ce dispositif incertain ne seront pas affectés à d’autres dépenses publiques importantes et urgentes (encadrement des enfants dans les écoles, éducateurs au sens larges, policiers, infirmiers…). Et je n’évoque pas ici, le risque possible d’atteinte aux libertés de ce dispositif si il tombait dans des mains malveillantes…
« En salle ! » : la saison culturelle à Besançon
8/10/10
Les premiers jours du mois d’octobre ouvrent à Besançon la saison théâtrale et culturelle 2010-2011. Cette année encore, la programmation proposée est riche et variée. Il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges.
Les amateurs de théâtre classique et conteporain seront conquis par la programmation du CDN (Centre Dramatique National de Besançon), qui propose la mise en scène d’un texte de Victor Hugo : Mille Francs de récompense présenté du 5 au 7 janvier, la mise en scène également d’un texte de Paul Claudel L’échange présenté du 12 au 14 avril et la mise en scène de nombreuses œuvres plus contemporaines parmi lesquelles Absinthe, une création présentée du 4 au 10 novembre.
Ceux qui ont davantage le cœur musicien ne seront pas déçus non plus ! Le Théâtre musical de Besançon annonce une très belle saison. Des opéras mythiques, tels que La Flute Enchantée de Mozart ( du 19 au 21 janvier) et Rigoletto de Verdi ( du 3 au 5 avril), seront chantés au centre ville ! De nombreux concerts de Bach, Hendel.. sont également proposés… Et de magnifiques chorégraphies seront aussi au rendez-vous : avec notamment une « mise en danse » de Roméo et Juliette présentée le 12 Mai. Sans oublier le point d’honneur sur les richesses artistiques argentines du 29 novembre au 9 décembre. Que les « fans » de tango en profitent !
Les adeptes d’œuvres plus originales et contemporaines n’ont aussi que l’embarras du choix. Le Théâtre de l’Espace multiplie les « perles rares et incongrues ». Allez « Immédiat…ement » voir le spectacle d’ouverture (du 14 au 21 octobre ) : l’Immédiat , une reprise de l’année précédente qui avait fait l’unanimité. Des créations sont d’ailleurs prometteuses parmi lesquelles Gargantua (du 16 au 20 novembre) et Mémoire de papillon (du 10 au 11 mai). Pas d’inquiétude non plus pour les amateurs de danse contemporaine. De beaux spectacles sont en perspectives. Notez notamment Body Time (du 27 au 28 janvier) ou encore Quescequetudeviens ? (du 22 au 24 mars).
« Le Pacte de Vauban » en BD
4/09/10
La bande dessinée « Le Pacte de Vauban » vient de sortir en librairie. Cette BD raconte une partie de l’histoire de Besançon, à travers celle de la Citadelle et de Vauban. Il s’agit d’une fiction, mais les dates, les références historiques, les vues de la ville sont évidemment justes.
Cette BD est la deuxième d’une série qui pourrait se poursuivre sur l’histoire de notre ville.
Après avoir vendu « Besançon, les grandes heures d’une ville libre » à plus de 10 000 exemplaires, l’auteur Christian Maucler tente à nouveau l’expérience avec le soutien de la Ville de Besançon et de L’Est Républicain notamment.
Je ne suis pas spécialiste de ce média, mais il me semble que le graphisme est réussi et la vérité historique associée à la fiction nous permettent de faire des progrès dans la connaissance de notre ville et notre passé, en passant un moment très plaisant. Si beaucoup de villes ont une BD racontant son histoire, celle qui en ont deux sont à ma connaissance extrêmement rares.
Dernier Conseil d’Administration du CHU, grâce à la pression syndicale
13/05/10
Ce mercredi s’est tenu le dernier Conseil d'Administration (CA) du CHU de Besançon. En effet, la loi Hôpital Patient Santé Territoire (loi HPST) votée récemment prévoit le remplacement des Conseil d’Administration par des Conseils de Surveillance. Ils entreront pleinement en œuvre après le 4 juin, date de désignation des membres par l’ARS, l’Agence régionale de Santé.
Alors qu’il y avait plus de 30 membres dans le CA, il n’y aura plus que 15 membres dans le Conseil de surveillance. Cette réduction des membres n’est pas forcément problématique, ce qui l’est plus c’est que, comme son nom l’indique ce conseil aura un rôle beaucoup moins important, que le Directeur Général sera le vrai décideur et que les représentants des citoyens que sont les élus, ou ceux des salariés seront beaucoup moins présents avec beaucoup moins de pouvoir. C’est donc un recul démocratique.
Ce mercredi, nous en avons eu une illustration avant même que le conseil de surveillance ne remplace le CA. En effet, ce CA a été réuni sous l’insistante demande des représentants du personnel qui ont appris de façon anonyme qu’un CREF, un contrat de retour à l’équilibre financier, était en place dans l’établissement. Un CREF est un contrat passé entre le CHU et l’Agence Régionale d’Hospitalisation pour rétablir les comptes de l’Hôpital, très déficitaires. Il se décline en une série d’actions sensées permettre un retour à l’équilibre financier. Ce contrat est contestable sur le fond, notamment dans la dimension qui prévoit une baisse du personnel.
Ce CREF est injuste, d’abord parce qu’il fait reposer la responsabilité de la dette sur les salariés (ceux dont les contrats ne seront pas renouvelés, ceux dont la charge de travail va augmenter, et ceux dont les augmentations salariales vont être limitées) qui non seulement n’y sont pour rien, mais en plus sont indispensables et en nombre insuffisant dans l’hôpital.
Ensuite, cela risque d’entraîner une prise en charge de moins bonne qualité que subiront les patients, singulièrement ceux qui n’auront pas d’autre choix que le Service Public, n’ayant pas les moyens de payer une clinique privée.
Enfin, ce contrat est inadapté car les moyens éventuellement dégagés par ce plan sont dérisoires par rapport aux besoins et qu’on ne voit pas bien comment les agents hospitaliers pourront faire plus de travail en étant encore moins qu’auparavant.
Diminuer le personnel d’un Service Public n’est pas forcément une mauvaise chose. Il arrive même que cela soit souhaitable. En effet, il arrive que le travail soit mal organisé, qu’une activité ne se justifie plus, qu’on puisse la faire avec beaucoup moins de moyens. Dans ce cas, ce serait gaspiller de l’argent public que de maintenir des postes inutiles et ce serait une façon bien méprisante de considérer les agents publics. On a besoin d’argent et d’agents publics pour remplir toutes sortes de missions essentielles. En l’occurrence, à l’Hôpital public on sait que ce n’est pas le cas. La charge de travail des personnels non médicaux (infirmières, aides soignantes notamment) est de plus en plus importante, de même que les violences à leur endroit, les troubles musculo-squelettiques…
Au CHU de Besançon, c’est particulièrement vrai car le taux de personnel (62 %) est beaucoup moins élevé que la moyenne nationale, qui se situe entre 70 et 75 %. Ce taux de personnel est digne des meilleures cliniques privées sauf qu’en plus les agents du CHU remplissent nombre de missions de Service Public, coûteuses, contrairement à ce que font les cliniques qui ont les moyens de choisir les patients qui « rapportent ».
Sur la forme, la façon dont ce CREF a été adopté est particulièrement choquante. Même si il est probable qu’il y aurait eu un CREF, peut-être même pire que celui qui a été signé, plus tard, il n’en reste pas moins que le CA n’en a pas été saisis, alors que cela engage le CHU, son personnel, ses patients et la collectivité d’une manière très grave.
Je vous invite à être très vigilant à ce qui se passe concernant votre hôpital et à apporter votre soutien aux soignants qui sont des professionnels de grande qualité, comme en atteste les différentes études ayant portées sur le CHU de Besançon, très engagés dans leur métier et dans la défense du Service Public de la Santé.