1ère circonscription du Doubs
Papeterie de Boussières : du sur-mesure de qualité
4/04/13
Lundi 25 mars dernier, j’ai passé l’après-midi dans la commune de Boussières, à la rencontre du maire et d’un artisan horloger récemment installé. J’ai également pu visite la papeterie Zuber-Rieder, dont chacun peut apercevoir la grande cheminée depuis la route départementale. Comme je le fais régulièrement, ces visites d’entreprises, d’associations, de structures me permettent de connaître plus finement encore le territoire, ses atouts, les préoccupations de ses acteurs.
Fondée à la fin du XIXème siècle par le groupe alsacien Zuber-Rieder, la fabrique de papier a su s’adapter à un marché qui a beaucoup évolué en 150 ans pour être aujourd’hui une référence à rayonnement mondial en matière de conception et de réalisation de papier haut de gamme.
S’appuyant sur le savoir-faire de ses employés et une volonté d’innovation soucieuse de l’environnement, la papeterie Zuber-Rieder, après un dépôt de bilan en 1995, a mis en place un plan de relance efficace. Afin de réaliser les investissements nécessaires, les actionnaires ont accepté de ne percevoir aucune rémunération de leur capital depuis 2003. L’implication de tous a permis la sauvegarde d’environ 90 emplois, et l’établissement, à présent, propose à ses clients des produits sur-mesure. Ce ne sont plus des cahiers d’écoliers qui sont désormais fabriqués à Boussières mais des emballages de produits de luxe ou des étiquettes de grands crus pour une production destinée à 76% à l’export.
Depuis 2009, la papeterie a mis au point un papier 100 % écologique issu des résidus de canne à sucre (la bagasse) mélangés à des fibres de chanvre et de lin. En utilisant des sous-produits issus de plantes annuelles ne nécessitant ni pesticide ni irrigation et en économisant environ 10 % d’énergie par rapport à la fabrication d’un papier traditionnel, l’entreprise s’inscrit dans une démarche d’éco-conception avec une gestion raisonnée des ressources qui a déjà su séduire les professionnels de la cosmétique bio.
A la rencontre des délégués de classe du collège de Saint-Vit
25/03/13
Lundi 18 mars, j’ai pu rencontrer les délégués de classe du collège de Saint-Vit pour un après-midi d’échange sur nos institutions, le rôle et le travail des parlementaires, avant la visite de l’Assemblée nationale qu’ils effectueront le 11 avril prochain.
Vous pouvez prendre connaissance de l’article qui retrace ce moment d’échange sur le site internet du collège Jean-Jaurès de Saint-Vit.
France Bleu Besançon : réécouter le « Forum des auditeurs »
9/03/13
Mardi 5 mars, j’étais l’invitée de France Bleu Besançon et de son forum des auditeurs, de 8h10 à 8h30, en direct.
Il a été question de l’actualité nationale avec le projet de loi de sécurisation de l’emploi et de deux autres sujets qui me tiennent à coeur : la transparence de la réserve parlementaire et le non cumul des mandats.
Je vous propose de réécouter l’émission et de retrouver ci-dessous la transcription de mes principales déclarations.
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Accord national interprofessionnel - Projet de loi sur la sécurisation de l’emploi
Je suis vigilante et inquiète. Il y a eu un accord entre des partenaires sociaux, mais pas tous. Ça ne le rend pas illégitime pour autant. Je continue à lire et à travailler le texte, à rencontrer les syndicats - ceux qui sont pour et ceux qui sont contre -, y compris les syndicats patronaux. Et je vais avec mes collègues, essayer de jouer mon rôle de parlementaire pour faire que le texte soit aussi amélioré. C’est normal que la démocratie sociale fonctionne, mais la démocratie politique aussi. C’est normal que les parlementaires se saisissent notamment des questions de droit du travail.
Journée internationale des droits des femmes
7/03/13
Demain vendredi 8 mars, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes, je participerai à deux événements qui me tiennent particulièrement à cœur :
- Débat / « Egalité hommes-femmes : les femmes d’aujourd’hui sont-elles condamnées à être des super-women ? » avec projection du film Vies croisées
Organisé par le CIDFF (centre d’information sur les droits des femmes et des familles)
9h30 – 11h | Espace associatif Simone de Beauvoir, 14 rue Violet à Besançon
- Table ronde dans le cadre du « Tour de France de la santé », avec restitution d’ateliers participatifs, et débat sur l’égalité filles-garçons et hommes-femmes avec plusieurs témoignages dont le mien sur le combat politique
Organisée par la LMDE, la FCPE et le lycée Pergaud
14h – 16h | Lycée Louis Pergaud, 91 boulevard Blum à Besançon
Militante féministe, je me réjouis du travail effectué par le ministère des Droits des femmes et de l’engagement du Président de la République qui interviendra sur ce sujet. Je tiens également à souligner l’initiative de Najat Vallaud-Belkacem qui lance demain l’opération « Le 8 mars, c’est toute l’année » avec un calendrier de l’égalité sur le site internet du ministère, illustrant la volonté du gouvernement de faire de l’égalité une réalité : pas un jour par an, mais toute l’année !
Ainsi, du 9 mars 2013 au 8 mars 2014, 365 personnalités, structures, administrations, collectivités, associations, établissements scolaires, syndicats, entreprises ou encore responsables politiques s’engagent à faire de l’égalité femmes – hommes un enjeu de chaque jour.
En savoir plus…
Le site internet du ministère des Droits des femmes
Le site internet « Le 8 mars, c’est toute l’année » avec le calendrier de l’égalité
Réserve parlementaire 2013 : les collectivités et associations bénéficiaires
21/02/13
Comme je m’y suis engagée, je publierai tous les ans l’utilisation des crédits qui me sont alloués au titre de la réserve parlementaire. En ce début d’année et alors que ces crédits viennent d’être notifiés, c’est l’occasion pour moi de rendre publique la liste des collectivités et associations que j’ai souhaitées soutenir en 2013.
Cette démarche entreprise, parfois depuis plusieurs années, par un certain nombre de mes collègues députés et sénateurs, reste encore trop rare à mon sens. Il me semble que ces signes, simples et qui ne coûtent rien, sont de nature à redonner un peu confiance en la politique.
Alors que l’équité et la transparence n’étaient pas toujours à l’œuvre dans l’utilisation des crédits – qui étaient sans doute utilement attribués mais sans contrôle démocratique –, le Président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a fait adopter des mesures en ce sens à partir de la réserve parlementaire 2013. Je salue cette décision qui est un premier pas encourageant, même s’il faudra aller plus loin.
Ainsi, à partir de cette année, la réserve parlementaire représente pour la quasi-totalité des députés, quel que soit leur groupe politique, un montant annuel de 130 000 € par circonscription. Ces crédits permettent de contribuer au financement de 4 à 5 associations maximum par an (alors que le nombre n’était pas encadré auparavant) et aux travaux d’investissement des collectivités locales et établissements publics.
Par ailleurs, et afin de donner une certaine cohérence à l’utilisation que je fais des crédits, j’ai examiné les demandes qui m’ont été formulées et choisi les associations et projets à soutenir en respectant les quatre priorités définies durant la campagne électorale : enfance, éducation-formation, santé et développement durable. Ce critère est nécessaire mais pas toujours suffisant.
En effet, les demandes entrant dans le champ des priorités ont été très nombreuses. Je m’en réjouis, cela démontre la vitalité des communes et des associations de la première circonscription du Doubs ainsi que l’implication et la qualité du travail des élus et des bénévoles. Qu’ils répondent ou non aux critères, tous les projets que j’ai étudiés sont intéressants, légitimes et utiles. Mais il m’a parfois été nécessaire d’arbitrer pour soutenir le maximum de projets sans pour autant saupoudrer les crédits, et en tenant compte du plafond annuel de la réserve parlementaire.
Aussi, voici la liste des projets qui bénéficieront d’un soutien en 2013 :
Parlement des enfants : l’école de Mercey-le-Grand représente la circonscription
18/02/13
Depuis 1994, le Parlement des enfants permet d’offrir un cours d’éducation civique « grandeur nature » à 577 classes de CM2 issues des 577 circonscriptions. C’est ainsi qu’un délégué junior est désigné par ses camarades de classe pour aller siéger début juin à l’Assemblée nationale lors de la session du Parlement des enfants, et ainsi exercer la fonction de législateur, le temps d’une journée. Le thème retenu pour l’édition 2013 : Liberté-Égalité-Fraternité.
Cette année, c’est la classe de CM1-CM2 de l’école de Mercey-le-Grand/Étrabonne qui a été choisie par l’Académie pour représenter la première circonscription du Doubs. Grâce à un kit envoyé par l’Assemblée nationale, les élèves ont pu découvrir le fonctionnement du Parlement et en savoir plus sur nos institutions démocratiques. Je me suis rendue dans la classe le lundi 4 février pour présenter le rôle et le travail des députés, l’organisation de la semaine entre Paris et la circonscription, la façon dont on « fait » la loi. J’ai ainsi pu répondre à leur très nombreuses questions sur l’organisation matérielle de notre travail à l’Assemblée nationale, les sujets en cours de discussion, les projets de loi sur lesquels je me suis impliquée, les personnes que je côtoie…
Comment penser la gauche sans la croissance ? - Conférence, 30 janvier, 20h, Petit Kursaal
17/01/13
Depuis le premier choc pétrolier, dans les années 70, le chômage n’a cessé de faire des ravages dans nos sociétés développées.
Cela fait plus de 30 ans que l’ensemble des gouvernants affirme que la croissance va bientôt revenir et nous permettre de sortir du chômage. Seulement, vu les gains de productivité réalisés chaque année, on sait qu’il faut 2,5 à 3 % de croissance pour que le besoin de travail augmente dans l’économie.
Malheureusement, le taux de croissance est le même depuis 40 ans dans toute l’Europe. Depuis 2001, il est en France en moyenne (et cela, avant la crise) de 1,6 %… C’est exactement le même que pour l’ensemble de la zone euro, soit le strict minimum admis pour ne pas avoir de destructions d’emplois. Et pour 2013, le Gouvernement a fixé à 0,8 % la prévision de croissance. On est bien loin des 3 % de croissance nécessaires.
Alors que faire ? Sans croissance la gauche est-elle condamnée à décevoir ? Comment, dans ce contexte, peut-elle mettre fin au chômage de masse ? Comment partager plus justement les richesses et le pouvoir si les richesses n’augmentent pas ?
Peut-on envisager une prospérité également partagée, un progrès social et humain sans croissance ?
Ces questions obligent la gauche actuellement au pouvoir à s’interroger sur le sens profond du projet de société qu’elle veut porter.
Ce sont ces questions que je voudrais aborder avec vous en vous invitant à la réunion que j’organise :
mercredi 30 janvier 2013 à 20 heures
au Petit Kursaal à Besançon
(2 place du Théâtre – 25000 Besançon)
J’ai demandé à deux personnalités de nous aider dans cette réflexion, en apportant leurs témoignages de chercheurs reconnus et engagés dans la cité :
- Patrick Viveret, philosophe et essayiste altermondialiste, auteur du récent essai La cause humaine, du bon usage de la fin du monde
- Guillaume Duval, rédacteur en chef du magazine Alternatives économiques, auteur de La France d’après. Rebondir après la crise.
J’espère avoir le plaisir de vous rencontrer lors de cette soirée qui se terminera par le partage du verre de l’amitié.
Quingey : un marché sous le signe de Noël
23/12/12
Le traditionnel marché de Quingey, qui a lieu le 3e vendredi de chaque mois, était à l’heure et aux couleurs de Noël en ce 21 décembre. Les maraîchers locaux ont fait de la place au stand du club de hand notamment.
L’ambiance conviviale était renforcée par les balades en calèche pour les enfants et par les illuminations de Noël au centre du village. Malgré un température pas si hivernale, la soupe distribuée par les maraîchers a remporté un franc succès, de même que la descente pour le moins acrobatique du Père Noël depuis la mairie.
De nombreux autres villages et associations de la circonscription ont, eux aussi, organisé des animations et marchés de Noël depuis le début du mois, qui contribuent à l’animation des communes.
Visite : Beaune Laboratoires, moteur d’une coopérative régionale de prothèses dentaires
23/11/12
Thierry Beaune, directeur de Beaune Laboratoires qu’il a fondé en 1986, m’a présenté son entreprise de fabrication de prothèses dentaires ainsi que la CPLD, coopérative de production des laboratoires dentaires de Franche-Comté, une innovation fédératrice qui essaime en France.
Beaune Laboratoires comprend 3 sites en Bourgogne Franche-Comté, dont le siège situé rue Madeleine Brès dans le quartier des Tilleroyes à Besançon. Avec 46 salariés dont 30 à Besançon, l’entreprise est le premier laboratoire dentaire des nos 2 régions, et le 6ème plus important en France. Notre pays compte de nombreux laboratoires dentaires dont la plupart sont de toutes petites structures composées de 2 ou 3 personnes.
Leur mission : récupérer les empreintes chez les dentistes de la région pour fabriquer ensuite, sur mesure, les prothèses dentaires dans la diversité de leur composition. Beaune Laboratoires a d’ailleurs « industrialisé » ses process de fabrication, ce qui permet aux employés d’être davantage dans la finition des produits.
Mais les laboratoires hexagonaux sont, eux aussi, exposés à la concurrence de pays comme la Chine ou Madagascar qui fabriquent des prothèses à 30 €, contre 120 € en moyenne en France. Et les patients ne sont pas toujours au courant de la provenance de la prothèse que leur chirurgien-dentiste leur implante. D’où une demande de transparence plus grande. On estime à 15-20 % la part des prothèses importées par les praticiens de la région.
D’où l’importance pour les laboratoires dentaires d’être toujours plus compétitif et d’apporter des services, une rapidité et une qualité qui font la différence. C’est d’ailleurs toute l’ambition de la CPLD. Cette coopérative unit une très grande partie des laboratoires de la région et permet de faire le saut dans l’ère numérique. Principale innovation : l’achat d’une machine de très haute technologie, installée dans la Maison des Microtechniques à TEMIS, qui permet de réaliser des prothèses par fusion laser. Jusqu’à 140 supports de prothèses peuvent être réalisés en une nuit, automatiquement, par la fusion de métal en centaines de fines couches constituant les pièces en 3D.
Grâce à cela, les laboratoires plus unis peuvent résister et apporter une qualité toujours plus importante aux dentistes et à leurs patients. Cette coopérative est donc une véritable innovation dans l’organisation de ce secteur. D’autres régions de France ont, depuis, imité l’initiative.
Visite : la Literie Bonnet ne s’endort pas sur ses lauriers
21/11/12
Auparavant installée rue Jacquard à Besançon, la Literie Bonnet a déménagé il y a un peu plus d’un an pour rejoindre ses nouveaux locaux, deux fois plus vastes, sur la zone de l’Echange à Vaux-les-Prés, au niveau de l’échangeur d’autoroute. Outre la meilleure fonctionnalité des lieux, c’est un placement stratégique pour la visibilité.
Avec 8 employés, l’entreprise que j’ai visitée lundi, dirigée par Marc Rognon, excelle dans la fabrication de literie haut de gamme pour les particuliers, l’hôtellerie… Présente dans de nombreux salons professionnels, la manufacture observe encore une bonne dynamique de marché, même si la crise conduit à reporter les achats et à décaler les projets. Mais elle dispose d’une arme : la diversification de ses produits, l’adaption aux commandes très particulières et sur-mesure, le savoir faire. D’autant que pour se faire connaître et progresser sur ses marchés, la Literie Bonnet ne dépense pas d’importantes sommes en marketing et publicité. Outre les salons professionnels, elle mise sur le bouche à oreille, y compris chez les particuliers.
La production totale est de 1200 matelas environ par an, un volume comparable à celui d’une grand marque standard en quelques jours. La manufacture réalise 85 % de son chiffre d’affaires en France, et les 15 % restant à l’étranger, principalement en Suisse.