1ère circonscription du Doubs
La Maison Verte : grandir ensemble
22/11/14
J’ai eu l’occasion récemment de me rendre à la Maison Verte à Besançon pour échanger avec l’équipe de professionnels qui accueille à l’Hôtel Jouffroy les enfants et leurs parents.
Lieu d’accueil, d’écoute et de parole, la Maison Verte de Besançon a été créée en 1995 sous l’impulsion des membres du Groupe Régional de la Convention Psychanalytique sur le modèle de celle créée à Paris par Françoise Dolto dès 1979.
Il s’agit, pour les familles, d’avoir la possibilité de rencontrer des professionnels à l’écoute de leurs préoccupations, sans rendez-vous, dans un lieu intermédiaire entre la vie familiale et la vie sociale à la fois pour aborder les questionnements qui peuvent surgirent à la naissance d’un enfant ou dans les années qui suivent et qui peuvent les laisser démunis, mais aussi pour proposer aux enfants un lieu de rencontre avec d’autres enfants avec la présence rassurante de leurs parents. Comme les professionnels de la Maison Verte ont tenu à me le préciser, ces questionnements peuvent être de l’ordre des simples problèmes quotidiens pas forcément graves mais qui pourraient devenir plus lourds s’ils perduraient sans réponse adaptée (problème du coucher par exemple) et pour lesquels une solution peut être apportée dès la première visite.
Revue de presse / La Presse Bisontine
5/09/14
Retrouvez cette semaine, l’entretien que j’ai eu le plaisir d’accorder à « La Presse Bisontine » pour leur numéro daté du mois de septembre.
L’article est visible sur ce lien :
presse-bisontine-septembre-2014
Que faut-il attendre du pacte de responsabilité ? : réécoutez la conférence
29/06/14
Jeudi 26 juin 2014, j’ai invité Eric Heyer, économiste à l’OFCE pour une conférence à la salle de la Malcombe à Besançon autour de la question d’actualité : « Que faut-il attendre du pacte de responsabilité ? ».
En effet, les résultats aux élections municipales et européennes ont illustré gravement la coupure et souvent la défiance existant entre les citoyens et les élus chargés de les représenter. Une interrogation s’est installée sur la capacité des politiques à répondre aux défis du chômage de masse, à l’augmentation des inégalités et à la relance de l’activité économique auxquels est confronté notre pays.
Aussi, nous avons besoin de débat pour redonner du sens à notre action et nous autoriser à élaborer d’autres réponses, qui ne soient pas celles de l’austérité. Au moment d’engager des sommes considérables à travers le pacte de responsabilité – entre 50 et 80 milliards d’euros – n’est-il pas indispensable d’engager un débat approfondi sur les choix à opérer ? Comment concilier l’investissement productif et le soutien aux revenus des ménages ? Quelles seraient les propositions alternatives réalistes pour sortir de cette impasse ?
Afin d’avoir des éléments de réflexion, je vous propose de réécoutez l’enregistrement de cette conférence :
Introduction par Barbara Romagnan
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Intervention d’Eric Heyer
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Echanges avec la salle
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Conclusion par Barbara Romagnan
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Vous pouvez également consulter le diaporama qui a servi de support à la présentation d’Éric Heyer :
Conférence : « Que faut-il attendre du pacte de responsabilité ? » avec Eric Heyer le 26 juin
24/06/14
Les résultats aux élections municipales et européennes ont illustré gravement la coupure et souvent la défiance existant entre les citoyens et les élus chargés de les représenter. La colère, la déception et plus souvent le doute envers les politiques, liés à l’absence de résultats observables, expliquent largement la désaffection des citoyens pour les urnes et le rejet des partis traditionnels. Plus profondément, une interrogation s’est installée sur la capacité des politiques à répondre aux défis du chômage de masse, à l’augmentation des inégalités et à la relance de l’activité économique auxquels est confronté notre pays.
Députée PS de la majorité présidentielle, j’entends et comprends cette impatience et cette inquiétude. Comme plusieurs de mes collègues, je m’interroge aussi et ne pense pas que le pacte de responsabilité réponde aujourd’hui efficacement aux enjeux de la crise actuelle.
C’est pour cette raison, et aussi par fidélité aux engagements pris devant mes concitoyens, que j’ai décidé de m’abstenir lors du vote de la confiance au gouvernement ainsi que lors du vote sur le pacte de responsabilité. Je pense que face au désarroi et à la crise de confiance politique actuelle, nous avons besoin de débat pour redonner du sens à notre action et nous autoriser à élaborer d’autres réponses, qui ne soient pas celles de l’austérité.
L’enjeu politique est important. En entretenant l’idée qu’il n’existe qu’une seule politique économique qui passerait par la baisse des dépenses publiques, de la protection sociale et du coût du travail, nous laissons le monopole de l’alternative à la démagogie des partis populistes. Le succès du Front national aux dernières élections illustre cette dérive dangereuse.
Au moment où il s’agit d’engager des sommes considérables – entre 50 et 80 milliards d’euros – n’est-il pas indispensable d’engager un débat approfondi sur les choix à opérer ? N’est-il pas paradoxal au moment où l’on souhaite vouloir réduire les déficits, d’engager 41 milliards d’euros d’allègement de cotisations indifférenciées aux entreprises ? Peut-on affirmer que les baisses de cotisations entraîneraient de façon décisive et durable la baisse du chômage et la relance de l’activité économique ? Comment articuler la réduction du déficit et la relance économique ? Comment concilier l’investissement productif et le soutien aux revenus des ménages ? Quelles seraient les propositions alternatives réalistes pour sortir de cette impasse ?
Pour nous aider à répondre à ces questions et apporter son expertise, j’ai invité :
Éric HEYER
économiste, directeur adjoint
au département analyse et prévision
de l’Observatoire français
des conjonctures économiques (OFCE)
.
Je vous donne rendez-vous :
jeudi 26 juin à 20h
salle de la Malcombe à Besançon
Centre de maintenance écologique et économique pour le tramway de Besançon
21/06/14
Samedi 14 juin, j’ai assisté à l’inauguration du centre de maintenance du tramway du Grand Besançon, situé sur les Hauts-du-Chazal. Cette étape importante et symbolique marque un pas de plus vers la mise en service de ce nouveau mode de transport performant dans la capitale comtoise à compter du 1er septembre prochain.
Le centre de maintenance est un lieu stratégique dans l’exploitation du tramway : c’est ici que sont remisées les 19 rames de 23 m, qui portent toutes les noms de personnages illustres de la région, et qu’elles sont entretenues pour garantir un fonctionnement optimal.
Implanté sur un terrain de 47 000 m² en lisière du pôle santé avec le CHRU et la fac de médecine-pharmacie, le centre de maintenance affiche 6 500 m² d’ateliers modernes qui allient performance écologique et performance économique. Cette gageure était une volonté forte de la Communauté d’agglomération du Grand Besançon, dans la droite ligne du pari tenu pour proposer un tramway compact, performant, moderne et économique.
Banque alimentaire : un nouveau cadre européen pour l’aide alimentaire
1/06/14
Jeudi 22 mai, j’ai assisté à l’assemblée générale de la Banque alimentaire (BA). Cela a été l’occasion d’un retour sur l’année écoulée fait par le président Claude Koestler, dans le cadre de son rapport moral. Il a rappelé ce qui a fait les hauts et les bas des 12 derniers mois. Les bas étant d’abord ceux qui ont pesé toute l’année sur les approvisionnements et ceux venant de la situation économique et sociale qui accroit sans cesse les besoins. Mais cela a pu être compensé par le développement de la couverture géographique de la banque alimentaire et l’amélioration du fonctionnement.
Face à l’augmentation des besoins, les bénévoles et salariés de la BA ont constaté des difficultés de plus en plus importantes pour assurer l’approvisionnement. D’abord, parce que la rationalisation de la gestion de certains magasins a permis de réduire les gaspillages, ce qui est positif. Ensuite, parce que la conjoncture économique et sociale, en diminuant la consommation, a atteint le modèle économique des magasins. Enfin, parce que les modes de consommation ont changé. Le développement des drives diminue les stocks notamment.
Pour y faire face, les membres de la BA ont dû trouver de nouvelles sources d’approvisionnement en magasin et en restauration collective, ce qui a un coût. Le président est également revenu sur la transformation du PEAD (programme européen d’aide aux plus démunis) en FEAD (fonds européen d’aide aux plus démunis). L’aide européenne a bien été préservée pour 6 ans, notamment grâce une action très offensive du Gouvernement français par les voix de Stephane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de Marie-Arlette Carlotti, alors ministre déléguée en charge de la Lutte contre l’Exclusion, et des parlementaires européens. Mais il faudra rester vigilant au-delà de ces 6 ans. Il faut noter également que la mise est œuvre est délicate et contraignante. L’annonce que les produits européens ne pouvaient être disponibles qu’à l’automne et non au printemps comme auparavant a obligé à l’organisation d’une collecte supplémentaire en avril pour éviter la rupture d’approvisionnement.
Par ailleurs, l’une des difficultés rencontrée actuellement vient du fait que les aides européennes du FEAD doivent se traduire sur le terrain par une absolue gratuité des produits délivrés aux bénéficiaires. De fait, cela remet en cause la nature même de l’expérience innovante des épiceries sociales, où le fait de payer une modique participation fait partie du travail d’insertion. Heureusement, en France, l’État a décidé de créer un fonds spécial pour compenser l’absence d’aide européenne à ces épiceries sociales.
8 mai : 69 après…
14/05/14
69 ans après la fin de la guerre en Europe, je participai jeudi dernier aux commémorations dans la commune de Pelousey. C’est avec plaisir que j’ai répondu à l’invitation de la maire Catherine Barthelet, pour venir partager ce moment de commémoration, au milieu des enfants de l’école et de la commission jeunes citoyens du village, des habitants, de l’école de musique du canton d’Audeux et bien sur des anciens combattants.
J’y ai vécu un moment de recueillement en souvenir de ces femmes et ces hommes morts au combat, mais pas seulement, pour mettre fin à l’horreur de la Seconde Guerre Mondiale.
Un tel lieu n’est évidemment pas anodin. Lieu de passage, lieu de promenade, lieu de vie, il se situe au cœur du village de Pelousey. Devant lui défilent les enfants chaque jour, les familles et leurs aînés. Tous y attachent une partie de leur Histoire, une partie de leur mémoire.
Aux sons de la Marseillaise, mais également du chant des partisans, nous avons célébré là ces êtres humains qui ont donné leur vie pour la nôtre, pour la paix et finalement pour la future Europe. Il n’est jamais inutile de le répéter, de transmettre cette mémoire, la mémoire de ces résistants, de ces femmes qui n’avaient pourtant alors pas même le droit de vote, non pour nous apitoyer, mais bien pour vivre, et résister.
Je laisserai Catherine Barthelet conclure sur ces mots de Joseph Kessel : « Restez en éveil, mobilisez-vous face à l’injustice, à la discrimination, indignez-vous et résistez pour garantir à notre peuple cette paix si chèrement acquise ».
Terre comtoise, une coopérative agricole enracinée dans son territoire
4/05/14
A l’occasion d’une journée de visites effectuées par M. le Préfet du Doubs aux acteurs agricoles de la première circonscription du Doubs ce vendredi 2 mai, j’ai eu l’occasion de découvrir l’unité de production d’aliments du bétail de la coopérative Terre comtoise à Dannemarie-sur-Crète.
Créée en 2009 du regroupement de 3 coopératives agricoles de la région (Coopadou, Poligny-Bletterans et Codeval), Terre comtoise compte aujourd’hui plus de 400 salariés répartis sur plus de 50 sites en Franche-Comté essentiellement. Le groupe coopératif comprend d’ailleurs plusieurs filiales en machinisme agricole, dans l’approvisionnement ou les loisirs verts pour le grand public (jardineries Gamm vert).
L’organisation de Terre comtoise est basée sur la coopération, ce qui se traduit par la participation au capital d’un nombre très important d’agriculteurs de la région (et même au-delà). Au total, on compte près de 6 000 coopérateurs et/ou clients, soit l’immense majorité des agriculteurs de la région, même si ces derniers peuvent également vendre leur production céréalière ou acheter des aliments/engrais auprès d’autres coopératives/fournisseurs.
La coopérative est profondément enracinée dans son territoire et prend sa part au développement de l’emploi avec 60 embauches en 2013 et l’engagement dans les contrats de génération, et au développement de la formation professionnelle puisque la moitié des salariés a participé à une formation.
Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? : réécoutez la conférence
23/04/14
Vendredi 18 avril dernier, j’avais invité Alain Godard et Rémi Demersseman-Pradel, deux chefs d’entreprises, pour une conférence-débat au Théâtre de l’Espace à Besançon, autour de la question « Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? ». Une centaine de personnes a répondu a mon invitation pour une soirée riche en témoignages et en échanges.
Afin de rendre le contenu accessible au plus grand nombre et comme je le fais à chaque fois, je vous propose d’écouter ou de réécouter cette conférence grâce aux enregistrements ci-dessous.
Intervention d’Alain Godard
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Transition par Barbara Romagnan
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Intervention de Rémi Demersseman-Pradel
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Echanges avec la salle
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Conclusion par Barbara Romagnan
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L’entreprise, moteur de l’activité économique et sociale, cristallise aujourd’hui beaucoup d’enjeux de notre société. Elle est au centre des conflits opposant actionnaires et salariés sur le partage des profits. L’entreprise peut-elle assurer tous les rôles attendus d’elle par la société, les dirigeants, les salariés ?
Dans le contexte de crise actuelle, de chômage de masse et d’affaiblissement de l’État et de ses moyens d’actions, les entreprises, quelle que soit leur taille, leur ancienneté, leur expertise, leur domaine d’activités, se voient en contrepartie de l’allègement de leurs cotisations, confier une responsabilité sociale majeure : la création d’emploi. Baisser le coût du travail, c’est le choix du pacte de responsabilité, proposé par le Président de la République pour relancer la croissance et lutter contre le chômage. Comment se pose le problème dans les entreprises ? Faut-il aujourd’hui laisser à ces seules entreprises la responsabilité de l’emploi et de la relance économique ?
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- Alain Godard, ex-PDG de Rhône-Poulenc Agro et président du directoire d’Aventis Cropscience, ex-dirigeant de PME dans l’agriculture et l’hôtellerie, conseil de plusieurs start-up de biotechnologie.
- Rémi Demersseman-Pradel, dirigeant d’entreprise, fondateur du groupe La part du rêve, spécialisé dans la gestion de crèche, défenseur de la performance globale (économique, sociale, sociétale et écologique) des entreprises.
Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? : conférence ce 18 avril à 20h
17/04/14
J’organise ce vendredi 18 avril 2014 à 20h au Théâtre de l’Espace à Besançon, une conférence débat sur le thème « Les entreprises peuvent-elles réduire le chômage ? », avec la participation de :
- Alain Godard, ex-PDG de Rhône-Poulenc Agro et président du directoire d’Aventis Cropscience, ex-dirigeant de PME dans l’agriculture et l’hôtellerie, conseil de plusieurs start-up de biotechnologie.
- Rémi Demersseman-Pradel, dirigeant d’entreprise, fondateur du groupe La part du rêve, spécialisé dans la gestion de crèche, défenseur de la performance globale (économique, sociale, sociétale et écologique) des entreprises.
L’entreprise, moteur de l’activité économique et sociale, cristallise aujourd’hui beaucoup d’enjeux de notre société. Elle est au centre des conflits opposant actionnaires et salariés sur le partage des profits. L’entreprise peut-elle assurer tous les rôles attendus d’elle par la société, les dirigeants, les salariés ?
Dans le contexte de crise actuelle, de chômage de masse et d’affaiblissement de l’État et de ses moyens d’actions, les entreprises, quelle que soit leur taille, leur ancienneté, leur expertise, leur domaine d’activités, se voient en contrepartie de l’allègement de leurs cotisations, confier une responsabilité sociale majeure : la création d’emploi. Baisser le coût du travail, c’est le choix du pacte de responsabilité, proposé par le Président de la République pour relancer la croissance et lutter contre le chômage. Comment se pose le problème dans les entreprises ? Faut-il aujourd’hui laisser à ces seules entreprises la responsabilité de l’emploi et de la relance économique ?