Politique

Agir pour transformer la France : réécouter la réunion publique « Vive la gauche ! »

Jeudi 12 février 2015, salle Battant, j’ai invité mes collègues Fanélie CARREY-CONTE, députée PS de Paris et Pierre-Alain MUET, député PS du Rhône et ancien conseiller de Lionel JOSPIN chargé de la stratégie économique.

Cette réunion publique s’inscrit dans le cadre du collectif « Vive la gauche ! », dont j’ai déjà eu l’occasion de présenter les propositions sur ce blog notes.

Je vous propose de réécouter les interventions de Fanélie CARREY-CONTE et Pierre-Alain MUET ainsi que les riches échanges avec la salle au cours de cette soirée.

Introduction par Barbara ROMAGNAN

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Intervention de Fanélie CARREY-CONTE

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Intervention de Pierre-Alain MUET

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Echanges avec la salle (1)

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Echanges avec la salle (2)

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« Pour que vive la gauche ! »

Au cours de la semaine passée, j’ai eu l’occasion de m’exprimer « à chaud » dans plusieurs médias sur l’éviction du gouvernement des ministres Arnaud Montebourg, Benoît Hamon et Aurélie Filipetti et la constitution d’un nouveau gouvernement. Depuis, il y a eu le discours du Premier ministre au Congrès du Medef et l’interview ( avant sa nomination) du nouveau ministre de l’économie Emmanuel Macron. Vous êtes nombreux a avoir été surpris, déstabilisés, voire choqués, par le contenu et la méthode choisie pour délivrer cette « nouvelle feuille de route ». Il y a enfin eu ce week-end, l’Université d’été du PS de la Rochelle, qui devait conclure cette semaine de « clarification ».

C’est l’occasion pour moi de dresser un bilan et de proposer quelques raisons d’espérer.

À mon sens, l’exclusion du gouvernement des ministres qui ont critiqué le cœur de la politique économique n’est pas surprenante, la dissonance était trop forte. Ce que je trouve choquant c’est la surdité du chef du Gouvernement et du chef de l’Etat aux débats qui ont cours dans le pays et dans le monde sur leurs choix économiques, aux critiques faites au sein même de sa majorité de gauche, à la désaffection des citoyens.
Pire encore, aucun des résultats escomptés n’est au rendez-vous : le nombre de gens au chômage et en situation précaire continue d’augmenter. Cette politique est ainsi totalement déséquilibrée, en demandant des efforts à tous au bénéfice d’un petit nombre de privilégiés.

Jamais la majorité n’a été aussi étroite. Les différentes sensibilités qui ont toujours fait la richesse des gouvernements de gauche sont écartées sans discussion. Pourquoi ce passage en force aujourd’hui, qui tourne le dos à la nécessaire négociation et à la recherche du compromis, pourtant prônées par François Hollande durant sa campagne ? Pourquoi étouffer les paroles fortes au lieu d’élaborer une orientation politique commune ? Pourquoi prendre le risque de fracturer encore plus la majorité présidentielle ?

Vous le savez, j’ai plusieurs fois dans mes votes au Parlement exprimé mes doutes et parfois mes désaccords avec des choix gouvernementaux qui me semblaient clairement rompre le pacte que nous avions proposé à nos électeurs. Cette décision a toujours été difficile, mais j’ai préféré privilégier ce que je crois être la loyauté envers les électeurs à la discipline de mon groupe parlementaire. La suite >