Environnement

Après la catastrophe nucléaire de Fukushima : l’urgence d’un débat démocratique.

La catastrophe nucléaire de Fukushima ébranle le monde et nos certitudes. La question du nucléaire et plus généralement des choix en matière énergétique se pose avec acuité maintenant à l’ensemble des pays du monde et en particulier à notre pays qui a fait du nucléaire la clé de son indépendance énergétique et un élément central de sa politique industrielle.

Centrale nucléaire de Fukushima

Centrale nucléaire de Fukushima, le 24 mars 2011

L’interrogation concernant le choix nucléaire n’est pas simple ; nous avons sans doute été nombreux à faire confiance aux « gens compétents » pour arbitrer entre les avantages et les inconvénients de cette technologie. Le choix du nucléaire a été fait dans notre pays sans vrai débat mais il était présenté comme le moyen « le plus sûr » de faire face à la hausse du prix des énergies fossiles tout en évitant le rejet d’énorme quantité de gaz à effet de serre. On passait sous silence ses inconvénients : la dépendance en amont de l’uranium étranger et l’absence de solutions efficaces à la nocivité radioactive de ses déchets. Quant aux dangers possibles d’accidents, techniques, climatiques ou terroristes, les spécialistes de sécurité affirmaient de façon catégorique et suffisante que la filière française était « la plus sûre » du monde et que les risques d’accidents graves étaient « hautement improbables » sinon impossibles. Nous avons eu tendance à déléguer notre citoyenneté aux experts sur le sujet.

Nous ne sommes pas des spécialistes et n’avons aucune compétence technique dans ce domaine mais c’est en tant que citoyens responsables que nous nous interrogeons aujourd’hui au moment même où on ne connaît pas encore toutes les conséquences humaines, écologiques et économiques de cette terrible catastrophe nucléaire. Nous ne nous sentons pas « indécents » en nous interrogeant et en formulant ces quelques remarques.

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Faites du vélo !

Velo Ce week-end, le vélo fait sa vélorution ! Partout en France, à Besançon, dans les villes, dans les campagnes, le vélo s’émancipe. Si ce mode était pendant longtemps le seul accessible pour beaucoup, depuis 50 ans, son espace vital était réduit. Signe des temps, volonté de prendre le sien pour se déplacer : progressivement, ce mode de déplacement reprend le dessus.

Parents, familles, employés, policiers : de plus en plus l’adoptent et le privilégient dans les centre-villes. Au-delà de la pollution qu’il permet d’éviter, il est surtout agréable de voir de plus en plus de nos concitoyens s’en saisir pour de courts déplacements, et permettre un nouveau partage de l’espace public.

Davantage de place en ville, moins de bruits, je me réjouis des actions menées par le Grand Besançon et je sais aussi que dans la campagne bisontine et les cantons ruraux, sa présence est signe d’une volonté de vivre autrement, de manière plus apaisée et respectueuse de notre environnement.

La lettre - n°16

Invitation : "L'agriculture et les territoires ruraux"

Les 10 et 17 juin, j’ai l’honneur de présenter ma candidature aux habitants de la première circonscription du Doubs à l’occasion des élections législatives. Depuis plusieurs mois déjà, je vais à la rencontre de mes concitoyens, des élus, des professionnels, des responsables associatifs pour échanger, débattre, dialoguer autour de leurs préoccupations.

Les territoires ruraux et périurbains occupent une place importante dans notre circonscription, c’est pourquoi j’ai le plaisir de vous convier à une réunion publique que j’ai souhaité organiser sur l’agriculture et les territoires ruraux :

Mardi 22 mai 2007
à 20h30
à Dannemarie-sur-Crête

(Salle de la convivialité – Place des Chanets)

avec
Jean Glavany, ancien Ministre de l’agriculture
Claude Jeannerot, Président du Conseil général du Doubs
Gérard Galliot, Conseiller général du canton d’Audeux et Maire de Dannemarie-sur-Crête

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OGM : trouver le juste équilibre entre le risque et l’opportunité

Vendredi 11 mai, l’antenne bisontine de l’association "La vie nouvelle" a organisé un débat avec plusieurs candidats aux élections législatives des 1ère et 2ème circonscription du Doubs. Ce débat portait essentiellement sur les enjeux de l’écologie, du développement durable, de leur compatibilité avec la croissance économique et le progrès social.

Au cours de cette soirée, la question des OGM (organismes génétiquement modifiés) a été abordée et je souhaitais revenir plus longuement sur cette problématique.

Le monde vivant possède un langage commun. Comme les mots, les gènes prennent sens dans un enchaînement particulier, formant le patrimoine génétique. Un organisme génétiquement modifié (OGM) est un organisme dont le patrimoine génétique a été modifié artificiellement dans le but de créer, d’accentuer, d’atténuer ou d’éliminer certaines caractéristiques intéressantes ou indésirables.

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La lettre - n°9

A vos agendas ! 

50 ans après le Traité de Rome,
2 ans après le "non" au Traité constitutionnel européen,
et à quelques semaines d’élections déterminantes :

L’EUROPE
Quels enjeux ? Quelles perspectives ?

Grande réunion publique
Jeudi 5 avril à 20h
Palais des sports de Besançon
avec Benoît Hamon, député européen

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Votons pour la planète

Les questions d’environnement, d’écologie, de développement durable me tiennent particulièrement à coeur. Les bouleversements qui s’annoncent sont à la fois une menace et un formidable défi. Une menace par leur ampleur et leur simultanéité. Mais aussi un formidable défi à relever ensemble, générateur de richesses, d’emplois, de modes de vie plus respectueux.

Aujourd’hui, 1er avril, Nicolas Hulot et la plupart des ONG environnementales appellent à la mobilisation avec l’opération "Votons pour la planète : pour que le pacte écologique ne soit pas un poisson d’avril". Cette date symbolique est, pour moi, l’occasion de revenir sur cette thématique, sur cet enjeu fondamental des prochaines échéances électorales.

Pendant des siècles, notre histoire s’est confondue avec celle du progrès technique. Désormais, l’agriculture permet de nourrir plusieurs milliards de personnes chaque jour. Les révolutions industrielles nous donnent un accès immédiat à un grand nombre de produits. Les distances géographiques se sont considérablement réduites grâce aux transports. L’eau et l’électricité sont disponibles en abondance dans les pays occidentaux.

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Faut-il consommer plus ?

InterrogationHier, quelqu’un m’a dit qu’il lui paraissait contradictoire de vouloir à la fois la croissance et la consommation pour créer de l’emploi et préserver l’environnement. Il est exact que cela a été souvent le cas et que c’est encore très largement vrai.

Pourtant, je crois qu’il est tout à fait possible de concilier les deux. Souvent, il y a une confusion entre consommer et prélever de la ressource. Par exemple, consommer un service comme du soutien scolaire, n’a pas de coût pour l’environnement. Au contraire, quand on va faire une balade en voiture, on pollue.

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