Agroalimentaire et bois : le ministre Guillaume Garot à Besançon
Jeudi, Guillaume Garot, ministre délégué en charge de l’Agroalimentaire, était en déplacement à Besançon pour lancer les rencontres régionales pour l’avenir de l’agroalimentaire et du bois. J’ai pu l’accueillir à la Maison de l’économie à Besançon, aux côtés du Préfet de Région et de Marie-Guite Dufay, présidente du conseil régional. Après la matinée consacrée à l’agroalimentaire et le début d’après-midi consacré à la filière bois, j’ai accompagné le ministre à la visite de la fruitière de Fontain : une occasion privilégiée de prendre le pouls de la filière Comté et de ses bonnes pratiques.
Je veux me réjouir de l’organisation de telles rencontres régionales dans toute la France, fruit d’un partenariat entre l’Etat et l’Association des régions de France. Cela démontre l’engagement du Gouvernement à saisir à bras le corps ces problématiques qui sont essentielles tant pour l’économie de notre pays, que pour la vie quotidienne des habitants et le développement de nos territoires. Cela illustre la volonté de dialogue, de concertation, de mobilisation des énergies locales pour ne pas imposer d’en haut. Organiser des rencontres dans toutes les régions, c’est partager des diagnostics et envisager des perspectives pertinentes à une échelle territoriale cohérente, dans la proximité avec tous les acteurs de ces filières.
Les industries agroalimentaires et les filières bois sont des acteurs économiques majeurs de notre pays, et un atout pour notre industrie et pour nos territoires. Elles doivent aujourd’hui faire face à certaines faiblesses structurelles et à un contexte de forte concurrence internationale.
Le rôle des pouvoirs publics est de les aider à mieux valoriser leurs productions et favoriser durablement leur compétitivité internationale. L’État et les régions souhaitent également en faire un secteur clé de la transition écologique de notre économie.
Il est indispensable de mobiliser l’ensemble des acteurs susceptibles de participer au redressement de ces filières autour d’objectifs communs : collectivités locales, entreprises, organisations professionnelles et représentatives de salariés, interprofessions, distributeurs, instituts de recherche, financeurs, associations de consommateurs, associations environnementales…
Le rôle des régions et des territoires sera déterminant pour accompagner cette démarche et assurer sa réussite. Elle s’appuiera sur les instruments que le Gouvernement veut mettre au service des entreprises, notamment la Banque publique d’investissement, support unifié entre l’État et les régions en faveur du financement de nos TPE, PME et ETI. L’État stratège porte ses efforts sur les filières d’excellence dans le secteur de l’agroalimentaire et du bois, en partenariat avec les Régions, confortées dans leur rôle de chef de file du développement économique sur les territoires.
Imprimer l'article | Cette entrée a été postée par Barbara Romagnan le 10 novembre 2012 à 19 h 51, et placée dans Divers. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0 Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
Les commentaires sont fermés.
about 2 years ago
Le Préfet de Haute-Saône était récemment en visite dans une ferme bio mise aux normes Européennes à Cognières ; comment la Région fédère de tels initiatives et quel publicuté pour l’agrobio dans la Région ?
Le lait bio est mieux pâyé et fini les épendages de poisons dans la nature qui coûtes la peau des …. gain sur une ferme de 75 ha : 20000 euros et des produits du comptoir de plantes médicinales 1000 fois moins chers … et une production qui est même plus élévée en rendement/ha. « On le sait depuis longtemps disait une ancienne Ministre de l’écologie…Franc-Comtoise…