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2017@barbararomagnan.eu Permanence de campagne - Parti socialiste - 17 avenue de la Gare d'eau - 25000 Besançon

Comment se finance une campagne ?

Financement Campagne

Si la démocratie n’a pas de prix, elle a toutefois un coût. Pour cette campagne des législatives, comme pour celle de 2012, je serai dans l’obligation de contracter un prêt personnel car je n’ai pas les moyens d’assurer « au comptant » le financement de ma campagne pour les législatives.

Le financement de toute campagne électorale est soumis à des règles strictes qui encadrent les agissements des candidat-e-s et garantissent une certaine égalité matérielle entre eux. Concernant la campagne législative, il y a un plafond de dépenses calculé de la façon suivante : un montant fixe pour toutes les circonscriptions correspondant à 38 000 €, puis 0,15 € par habitant-e. Au total, pour la première circonscription, ce plafond de dépenses électorales est de 70 161 € précisément.

Un plafond, cela signifie que l’on n’a pas le droit de dépenser davantage d’argent, même si l’on en a les moyens. Cette disposition existe afin que les sommes utilisées restent dans des limites raisonnables, mais également afin de limiter les inégalités entre candidat-e-s et, qu’en somme, ce ne soit pas forcément le ou la plus riche qui gagne.

Il y a également un plafond de remboursement par l’État de ces dépenses, pour les candidat-e-s ayant réuni plus de 5 % des suffrages exprimés au premier tour. Cette dernière condition peut poser un problème au regard de nos principes démocratiques, car chaque candidat-e n’atteint pas obligatoirement ce seuil fatidique des 5 %. Une inégalité persiste donc entre candidat-e-s, mais elle contribue également à limiter leur nombre.

Le remboursement équivaut à la moitié du plafond autorisé, sans toutefois pouvoir excéder le montant des dépenses réglées sur l’apport personnel du candidat. Autrement dit, j’ai contracté un emprunt qui couvre environ les 50 % que l’État devrait me rembourser (c’est-à-dire environ 33 000 €).

Je le disais précédemment, la démocratie n’a pas de prix mais elle a un coût, que l’on pourrait juger excessif. Par exemple, dans la seule première circonscription du Doubs, même si l’on ne connaît pas encore les résultats, il est probable qu’au moins 4 candidat-e-s obtiendront plus de 5 % des suffrages exprimés. Le remboursement de l’État peut donc être au maximum de 4 x 33 000 € = 132 000 €. Dans le Doubs, il faut multiplier cette somme par le nombre de circonscriptions (5), soit 660 000 €. Je vous laisse faire le calcul pour la France entière, qui compte 577 circonscriptions.

La précarité croissante, voire la misère dans laquelle vivent nombre de nos concitoyen-ne-s, doit nous interroger au sujet de ces dépenses de campagne. Devrait-on pour autant remettre en cause ce principe de remboursement ou son calcul ? La campagne électorale est certes coûteuse mais génère dans le même temps une activité économique salutaire. Il y a par ailleurs un intérêt à ce que le débat public, portant sur des choix qui nous engagent tous et toutes, se fasse dans de bonnes conditions matérielles. Enfin et surtout, si ce n’est pas la collectivité qui paie dans ce souci d’égalité minimum, qui le fera ? Soit les candidat-e-s eux-mêmes, mais dans ce cas, ce sera à chacun-e selon ses moyens. Soit les candidat-e-s sont financé-e-s par d’autres, notamment des lobbies comme c’est le cas aux États-Unis, ce qui conduit les député-e-s à en être plus ou moins dépendant-e-s, alors qu’ils/elles ne devraient être guidé-e-s que par leurs convictions au service de l’intérêt général.

Je ne crois pas qu’il faille nous diriger vers un scénario de ce genre. Et malgré toutes ses limites, notre système de financement me paraît pour l’instant le plus adapté. Encore faut-il que tout se passe dans un maximum de transparence. C’est pourquoi j’ai choisi, tout au long de mes précédentes campagnes, tout comme lors de mon premier mandat de députée, de vous parler directement et de vous donner des explications précises sur l’utilisation de l’argent. Je peux d’ores et déjà vous dire que l’essentiel de la somme ira à la réalisation des documents papier pour vous exposer les idées et projets que je souhaite défendre. Ces documents nécessitent une conception, une impression, du papier recyclé (qui coûte un peu plus cher).

Au cours des semaines qui viennent, j’ai besoin de toutes les bonnes volontés prêtes à m’accompagner autour de valeurs, de convictions, de projets porteurs d’espoir pour nos concitoyen-ne-s . Et ce soutien, cette mobilisation que j’appelle de mes vœux autour de ma candidature et de celle de Régis Aubry, mon suppléant, pourra également prendre la forme d’une aide financière, même modeste, de la part de ceux et celles qui le pourront et jugeront bon de le faire.

Pour cela, vous pouvez télécharger le formulaire et adresser votre don, libellé à l’ordre de Philippe Flammarion, mandataire financier de Barbara Romagnan.

Barbara Romagnan

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Cet article comporte 3 commentaires
  1. Bonjour,
    Article interessant. Pouvez vous également écrire un article sur les indemnités parlementaire ? Comment les repartissez-vous ? Si elles sont de 4 ou 5000 euros net par mois, ne pouviez pas constituer une cagnotte pour votre prochaine campagne durant les 60 mois de votre mandat?

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