Deuxième tour des régionales
Nous avons donc évité les présidences FN et la gauche a conservé 5 régions, dont la région Bourgogne Franche-Comté. Cela a été permis par une augmentation de la participation très importante. Par exemple, dans le bureau de vote que je tenais dimanche à Planoise, cette augmentation a été de 30 %, même s’il est vrai que le taux était très faible au premier tour (28 %). La victoire de Marie-Guite Dufay et de son équipe en Bourgogne Franche-Comté a été également rendue possible par le travail déjà effectué, la cohérence entre le discours et les actes de la candidate, mais aussi sa personnalité. Je crois que cela a favorisé le rassemblement de la gauche et des citoyens autour d’elle et de son projet. La victoire est courte. Tout a compté.
Néanmoins, partout en France, le taux d’abstention reste élevé et très préoccupant. Quant à ceux qui continuent à se rendre aux urnes et souhaitent ainsi encore prendre part à ce moment de démocratie, près de 30 % d’entre eux, d’entre nous donc, choisissent le FN, lui donnant au total 358 conseillers régionaux. Ainsi, au premier tour, c’est bien le parti d’extrême droite qui a recueilli une majorité relative des suffrages. Un score encore plus élevé chez les jeunes (30% chez les moins de 35 ans aux municipales de 2014) qui sont également ceux qui s’abstiennent le plus.
Ce constat, déjà perceptible depuis plusieurs décennies, ne cesse de s’amplifier au fil des élections comme on l’a vu ces dernières années lors des municipales, des européennes, puis des départementales.