25 novembre : journée internationale pour l'élimination de la violence faite aux femmes
26 % des femmes sont concernées par des violences à leur encontre. Ces violences, physiques mais aussi psychologiques, économiques, verbales, sexuelles, se rencontrent dans toutes les classes sociales mais touchent encore plus durement les femmes les plus fragiles, jeunes ou en situation de précarité.
L’agresseur fait souvent partie de l’entourage de la victime et ces violences sont commises pour la plupart d’entre elles dans l’intimité de la maison, là où la puissance publique n’a pas l’habitude d’entrer. Pour autant, il ne s’agit pas là d’un problème d’ordre privé.
Ces violences sont le symptôme d’une société dans laquelle perdurent les comportements sexistes. Dominer l’autre et faire entrer les femmes dans un processus de culpabilisation engendre l’inégalité d’où découle la violence.
Une femme sur 10 seulement dépose plainte après avoir été victime de violences et les désistements en cours de procédures sont nombreux. Ainsi, ces violences sont encore trop souvent tues.
Je sais le Gouvernement pleinement mobilisé, par le biais notamment du ministère des Droits des femmes, pour permettre aux femmes d’être protégées soit par la voie pénale, soit par la voie civile, à travers le dispositif de l’ordonnance de protection et je salue la volonté de Vincent Peillon, dans le cadre de la refondation de l’école, de faire des propositions pour promouvoir dès le plus jeune âge l’égalité entre les hommes et les femmes.
La lutte contre les violences faites aux femmes sera au cœur du Comité interministériel des Droits des femmes du 30 novembre 2012.