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Je soutiens Martine Aubry

Appel à soutenir Martine AUBRY aux primaires du Parti Socialiste . L'élection présidentielle de 2012, après 10 années de pouvoir sans partage de la droite sur notre pays, constitue la chance d'un réel changement de politique pour nos concitoyens. Le mandat à la Présidence de la République de Nicolas Sarkozy aura été marqué par des attaques sans précédent sur notre pacte social et républicain, par une volonté constante de diviser les Français et par une politique qui n'aura bénéficié qu'aux plus privilégiés. L'importance de cette élection impose donc au Parti Socialiste d'être au rendez vous et de proposer un projet…

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Le destin dans le berceau

  En échos aux débats suscités suite aux fuites du bac...ce texte de Camille Peugny dont je vous recommande vivement la lecture. La « fuite » d’un exercice de l’épreuve de mathématiques du baccalauréat scientifique a de nouveau déchaîné les contempteurs de la massification scolaire. A quoi bon de toute façon, clament-ils en substance partout, maintenir un examen vidé de sa substance puisque « donné à tout le monde ». Les élèves sont mauvais, le niveau baisse, le baccalauréat ne vaut plus rien, les jeunes ne savent plus écrire trois mots sans commettre dix fautes d’orthographe, la France prend l’eau. Il faut inlassablement répéter…

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Précisions concernant le rapport sur le cannabis

- Légalisation sous contrôle ne veut pas dire légalisation, encore moins banalisation, - Il faut changer et recrédibiliser le discours sur les méfaits du cannabis,  ce discours doit être plus réaliste et objectif. - Le cannabis n'est pas un produit anodin, ce n'est pas un produit stupéfiant car on n'est pas plus stupéfait lorsqu'on fume un joint que lorsqu'on boit un verre, ses effets sont fonction de la dose, - Le cannabis peut entraîner deux dépendances, une au tabac, l'autre au cannabis. - L'économie souterraine et la criminalité associées au canabis sont très importantes et doivent être combattues. - L'alcool…

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Il ne fait pas bon être étranger en France…

La loi du 16 juin 2011 relative à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité, composée de 111 articles, a été promulguée par le président de la République et vient d’être publiée au journal officiel de la République. Si Claude Guéant se dit extrêmement satisfait, je veux affirmer pourquoi je suis, au contraire, profondément outrée et inquiète pour les étrangers qui vivent en France ou qui souhaiteraient s’y installer. Le cadre législatif leurs est désormais, plus que jamais, hostile.

Comme le souligne Serge Slama (dans un article du 13 juin 2011, publié sur le blog Combats pour les droits de l’Homme) la protection législative des étrangers est d’une grande faiblesse. En effet, saisis  par les parlementaires de l’opposition,  le Conseil constitutionnel, dans sa décision du 9 juin dernier, n’a prononcé qu’une seule censure au projet de cette loi adoptée par le sénat. Cette censure visait seulement la disposition exorbitante initiale du projet qui permettait de porter à dix-mois la durée de rétention administrative d’étrangers expulsés pour des activités à caractère terroriste après avoir purgé leur peine ((Tout en conservant néanmoins la possibilité de maintien de six mois en rétention contre 45 jour pour les autres étrangers.)) . La rétention administrative pendant une telle durée pouvant être considérée comme ayant un caractère pénal, cette disposition revenait ni plus ni moins à autoriser l’administration, le préfet,… sans contrôle juridique, à prononcer une sanction pénale. Cela donne une idée du ton et l’esprit qui ont présidé à l’élaboration de cette loi.

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Daniel Vaillant : « Pour mieux lutter contre le trafic de cannabis, il faut légaliser sous contrôle »

Alors que la légalisation du cannabis fait débat, je vous propose la lecture de cette interview très intéressante et pertinente de Daniel Vaillant dans Le Monde.


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Daniel Vaillant

Daniel Vaillant

Le député PS et ancien ministre de l’intérieur Daniel Vaillant devait présenter, mercredi 15 juin, au groupe socialiste un rapport sur le cannabis, fruit du travail d’une dizaine de parlementaires. Ils ont auditionné des policiers, magistrats, sociologues, addictologues, malades.

Ces députés appellent à « sortir de l’hypocrisie », et plaident pour une « légalisation contrôlée » par l’Etat, pour mieux lutter contre les dangers du haschich. Devançant les critiques, Daniel Vaillant explique que « le vrai laxisme, c’est le statu-quo ».

Le Monde : Quel bilan tirez-vous de la situation française ?

Daniel Vaillant : Le paradoxe, c’est que la France s’illustre par une législation des plus répressives d’Europe alors que le niveau des consommations, notamment chez les 15-24 ans, est l’un des plus forts ! La loi interdit l’usage du cannabis, et on en a jamais autant consommé, et de plus en plus mal. Pour lutter contre la consommation problématique et le trafic, il faut sortir de cette hypocrisie. Si les gens doivent fumer, alors il faut qu’ils puissent fumer mieux. Cela m’affole : aujourd’hui, l’appât du gain pousse les dealers à ajouter des microbilles de verre ou de la poudre de pneu pour alourdir la résine de cannabis. La consommation n’est certes pas une conduite à suivre, mais le vrai laxisme, c’est le statu quo.

Je trouve trop facile de se camoufler au nom de la bonne conscience. Moi, je n’ai jamais fumé un joint et je suis choqué par tous ces politiques qui reconnaissent qu’il leur est arrivé, ou qu’il leur arrive encore, d’en fumer, et ne veulent pas bouger. Or, il faut bien qu’ils s’approvisionnent quelque part ! L’hypocrisie, c’est aussi d’avoir, d’un côté, ceux qui consomment de manière bourgeoise, sans grand risque de contrôle ou de nocivité pour leur santé, et les autres, qui fument dans les cages d’escaliers.

Que préconisez-vous ?

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12 juin : journée de lutte contre le travail des enfants

Journée mondiale de lutte contre le travail des enfantsQuelques mots me semblaient de rigueur eu égard à l’importance de cette réalité mondiale et à l’urgence d’une prise de conscience de chacun d’entre nous.

Les difficultés économiques qui ont bousculées bon nombre d’économies nationales ne doivent pas nous conduire à négliger la lutte contre ce fléau international. Le Bureau International du Travail n’a « heureusement » pas omis cette question majeure et a rendu très récemment un nouveau rapport global sur le travail des enfants intitulé « Intensifier la lutte contre le travail des enfants » ((Rapport qui a été rendu suite à le 99ème session de 2010 dans le cadre de la Conférence internationale du Travail))

Les constats dressés sont encore très inquiétants : le nombre mondial des enfants qui travaillent est aujourd’hui de 215 millions, considérant que ce nombre correspond aux enfants qui exercent un travail jugé « inacceptable » ((On oppose en général au travail « inacceptable » le travail « léger » s’intégrant dans l’éducation de l’enfant et dans la vie familiale, permettant la scolarisation)) (trop longtemps, trop jeune, trop dangereux, etc.). Si l’on peut remarquer qu’il y a de moins en moins d’enfants qui sont concernés, le BIT souligne un « ralentissement du rythme de réduction » et nous alerte sur le fait que la crise économique devrait amplifier encore ce freinage des progrès réalisés en matière d’élimination des pires formes de travail des enfants d’ici à 2016.

Ce rapport nous démontre également que si des avancées conséquentes ont été réalisées pour les filles âgées de 5 à 14 ans qui sont 15 % de moins à travailler ; le nombre de garçons au travail a augmenté (de 7 à 8 %).

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RSA : en finir avec les contrevérités

Le canton de Planoise où je suis élue compte sans doute le plus grand nombre de bénéficiaires du RSA du département. Je connais ou côtoie beaucoup d’entre eux et je voulais dire mon indignation face aux propos tenus par des leaders de la majorité, qui sous-entendent que les pauvres seraient des fainéants, que les allocations seraient trop élevées, que les étrangers abusent de notre « générosité ». Pour les personnes peut-être moins familiarisées avec le sujet, je souhaitais également apporter quelques précisions.

Pourquoi les allocataires sans emploi en sont dépourvus ?

Nombre de bénéficiaires du RSA socle (l’ex-RMI) ne travaillent pas, tout simplement parce qu’aucun contrat ne leur est proposé quelles que soient leurs démarches. D’ailleurs s’ils refusaient deux propositions, ils seraient radiés de Pôle Emploi.

Il y a également des personnes qui auraient besoin de postes de travail adaptés à leur problème de santé ou de handicap. Il y en a d’autres qui ne peuvent pas travailler du tout, de façon conjoncturelle ou structurelle, parce que des problèmes de santé, de famille, d’autonomie les en empêchent. Ils n’en restent pas moins des êtres humains avec des droits

Le RSA est-il trop élevé ?

Laurent Wauquiez souhaite que le montant du RSA n’excède pas 75 % du SMIC. Cela a toujours été le cas ! En 1988, le RMI représentait 50 % du SMIC, le RSA aujourd’hui 43 %. Le RSA, même cumulé avec les allocations familiales et les allocations logement, que l’on soit seul, en couple, avec ou sans enfant, est toujours inférieur au seuil de pauvreté, qui est le seuil en dessous duquel on estime qu’il n’est pas possible de vivre correctement. Plus de 7 millions de personnes en font partie en France, parmi eux 2 millions d’enfants (cf. rapport annuel de la Défenseure des enfants). Autant sont toujours à la limite d’y tomber.

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Le RSA : une régression sociale

Revenu de solidarité activeMesure phare du gouvernement,  il y a 2 ans, la loi généralisant le Revenu de Solidarité Active entrait en vigueur.  Le RSA devait permettre à la fois de réduire le nombre de travailleurs pauvres ou d’améliorer leur situation en leur fournissant un complément de revenu et inciter les allocataires de minimas sociaux à accepter des emplois. La gauche qui aspire à revenir au pouvoir en 2012, se doit de tirer un premier bilan.

Pour les bénéficiaires du « RSA socle » (celui qui remplace le RMI) et « du RSA majoré » (qui remplace l’API, allocation parent isolé)  rien n’a changé. Pour les bénéficiaires du « RSA activité », la situation ne change guère durant la première année car le cumul RMI et revenu d’activité était déjà possible depuis 1992. Au-delà de 12 mois cela peut en effet représenter une petite amélioration financière pour eux. Mais cela signifie également qu’il ne s’agit plus d’accompagner des situations transitoires et de soutenir des trajectoires d’insertion. La collectivité reconnaît que les salaires sont trop faibles et accepte de payer un complément de salaire à la place de l’employeur et favorise ainsi l’emploi précaire. Pour l’essentiel des bénéficiaires cela se traduit au total par une baisse de ressource en raison de la perte des droits connexes.

Les droits connexes sont ces droits qui découlaient du statut de RMIste. Etre au RMI ouvrait un droit automatique à la CMU pendant un an et ce droit conditionnait l’ouverture à d’autres prestations. Ce statut donnait également droit à une aide au logement au taux maximum, à une exonération de la Taxe d’habitation et à la prime de Noël. Aujourd’hui, ceux qui perçoivent du RSA activité doivent remplir les conditions classiques de ressources. Ainsi, alors que le RSA devait permettre une augmentation des ressources pour les personnes qui travaillent, il semble, au contraire, qu’il y ait en fait très souvent une baisse.

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