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« L'observation a conforté nos recherches et notre théorie » / Hubert Montagner

Invité la semaine dernière pour la table ronde que j’ai organisée autour de la petite enfance, Hubert Montagner a répondu aux questions de L’Est Républicain, tout comme Sylviane Giampino, le lundi précédent.

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Hubert Montagner

Hubert Montagner

Arrivé à Besançon comme maître de conférence en 1968, Hubert Montagner est resté 19 ans à la fac de sciences où il a notamment participé à la création du laboratoire de psycho-physiologie. Il y a mené des recherches qui ont bouleversé le regard sur la petite enfance. Invité mardi dernier par Barbara Romagnan pour une conférence débat avec la psychologue Sylviane Giampino, il s’est rendu mercredi à la crèche de l’Antenne petite enfance de la Maison de la famille créée il y a 27 ans à partir de ses travaux théoriques.

La reconnaissez-vous ?

Oui… Je ne l’ai pas revue depuis 3 ou 4 ans. Il y a sans arrêt des améliorations, dont le lieu d’accueil. Les enfants doivent s’y sentir rassurés, apaisés, mais aussi les parents : c’est important qu’ils puissent accompagner l’enfant dans le lieu…

N’est-ce pas toujours le cas ?

Il arrive que les parents n’y aillent pas… On n’attache pas assez d’importance à l’accueil. Il est important de dépasser les conflits éventuels, les frustrations, les colères… Cela doit s’apaiser en arrivant à la crèche.

Comment avez-vous contribué à la création du lieu ?

À partir de nos recherches, avec Yvette Durin, conseillère pédagogique, Mme Ménétrier, Pierre Burtel, responsable du CCAS de Vesoul… C’était un lieu répondant à un besoin. La petite enfance a besoin de sécurité affective, de sommeil, de liberté d’exploration, de découverte, de transformation des objets.

Toutes les crêches ne sont-elles pas ainsi ?

Il faut encore convaincre de l’importance des besoins des enfants. On se focalise souvent sur l’alimentation, la propreté, les soins corporels et tout cela est assuré. Mais ici, le lieu de sommeil qui est un cocon se prêtant à l’endormissement, au rêve, chaque enfant peut s’endormir à côté de l’enfant qu’il veut…

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Inculpation de Dominique Strauss-Kahn

Je ne vais pas ajouter trop tardivement mon commentaire à ce que l'on appelle déjà « l'affaire DSK ». La position que Clémentine Autain à développée sur son blog à ce sujet me parait particulièrement pertinente, cela d’autant plus que sa réaction a été rapide. Je suis dans l'attente de la vérité qui devra sortir de la procédure qui ne fait que commencer. Je n'oublie pas qu'il y a un accusé qui a droit à la présomption d'innocence mais également une plaignante qui a le droit que sa parole ne soit pas discréditée. Aujourd'hui,  comme l'a rappelé Martine Aubry, nous devons plus…

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Hubert Montagner, sur France 3 Franche-Comté ce mardi à 12h

Hubert Montagner, que j'ai invité ce 17 mai au Centre Nelson Mandela pour débattre avec nous de la question de la petite enfance et des inégalités sociales, était l'invité du journal de France 3 Franche-Comté ce mardi à 12h. Cliquez sur l'image pour revoir l'interview (à 5:25') Docteur ès sciences, professeur des universités en retraite, ancien directeur de recherche à l'INSERM, ancien directeur de l’Unité “Enfance Inadaptée”, Hubert Montagner est spécialiste du développement, des comportements et des rythmes de l'enfant. Durant toute sa carrière, il s'est battu pour faire connaître les besoins des enfants en termes de santé, d'environnement, d'accueil…

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Le risque des « modes de garde à deux vitesses » / Sylviane Giampino

Sylviane Giampino, psychanalyste, psychologue et spécialiste de la petite enfance, que j’ai invitée ce mardi 17 mai pour débattre avec nous, a été interviewée par L’Est Républicain paru aujourd’hui.

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Sylviane Giampino

Sylviane Giampino

Psychanalyste libérale à Paris et psychologue en structures publiques en Seine-Saint-Denis, Sylviane Giampino est une spécialiste de la petite enfance. Chercheur, elle est notamment auteur de « Notre société n’aime-t-elle plus ses enfants ? »

Elle débattra demain soir à Besançon avec le pionnier de l’observation des rythmes des tout-petits, Hubert Montagner, autour du thème « Inégalités sociales, inégalités scolaires inévitables ? Les enjeux de la petite enfance », organisé par la conseillère générale de Planoise, Barbara Romagnan (PS).

Vous êtes engagée dans le réseau associatif et syndical «Pas de bébé à la consigne» après avoir animé en 2006 le collectif «Pas de zéro de conduite pour les enfants de 3 ans ». Êtes-vous une militante ?

Je suis une professionnelle qui pense qu’elle doit restituer à la société le matériau qui lui a été confié pendant son travail. Je suis désolée de voir les affres de culpabilité des mères qui travaillent.

Vous êtes invitée par une élue de la gauche du PS…

Je travaille aussi, par exemple, pour la municipalité UMP de Lambersart (banlieue de Lille), bien connue pour son action en faveur de la petite enfance.

Quels sont les avantages et inconvénients des différents modes de garde ?

Je ne vais pas faire de tableau comparatif. Un bon mode de garde correspond à la sensibilité et au mode de vie de la famille. Il garantit que la garde est confiée à un professionnel formé, encadré, soutenu.

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Débat : Inégalités sociales, inégalités scolaires inévitables ? L'enjeu de la petite enfance.

J'ai le plaisir de vous inviter à un débat que j'organise sur le thème "Inégalités sociales, inégalités scolaires inévitables ? L'enjeu de la petite enfance" : Mardi 17 mai 2011 19h30 Centre Nelson Mandela 13 avenue d'Île-de-France à Besançon (Bus 5 et 10 - Arrêt "Île-de-France") Activités prévues pour les enfants Pour débattre avec nous, j'ai convié : Sylviane GIAMPINO, psychanalyste, spécialiste de la petite enfance, auteur de Notre société n'aime t-elle plus ses enfants ?, A l'écoute des bébés et de ceux qui les entourent, Les mères qui travaillent sont-elles coupables ?, a mené le combat contre le retour…

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Avril 2011

AgendaVoici le compte rendu de mon activité au cours du mois d’avril 2011.

Lundi 4 avril : Rendez-vous avec des habitants

Mardi 5 avril : Travail à Habitat 25

Jeudi 7 avril : Travail des dossiers du Conseil général – Rendez-vous sur les collèges

Vendredi 8 et Samedi 9 avril : Conseil national du Parti socialiste

Lundi 11 avril : Réunion du groupe PS au Conseil généra – Rencontre avec des locataires – Rendez-vous avec un habitant

Mardi 12 avril : Commission « Solidarités » au Conseil général – Rendez-vous avec des usagers de maison de retraite

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Côte d'Ivoire

Le 5 mai, le Conseil constitutionnel de Cote d’Ivoire a proclamé le résultat de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010 déclarant Alassane Ouattara vainqueur, 5 mois après l’avoir donné perdant. On ne peut que se réjouir pour les Ivoiriens que les massacres, les viols, les pillages cessent. Pour autant, cela ne doit pas nous laisser penser que tout va bien. Il s’agit d’être particulièrement vigilants.

Cela parce que la crise ivoirienne ne date pas du résultat contesté de l’élection présidentielle de novembre 2010. Il faut remonter au minimum à l’élection, déjà contestée, de Laurent Gbagbo de 2000, en lien avec le concept d’ivoirité qui établissait qu’il y avait des bons et des mauvais ivoiriens, des vraies et des faux. Suite à cela la force Licorne, c’est-à-dire la force militaire de l’ancienne puissance coloniale, s’est installée sur le territoire. Le fait qu’elle soit toujours présente doit nous interroger.

Nous devons être particulièrement vigilants également parce que pendant presque 5 mois, l’information était particulièrement partiale et univoque. Les opinions contraires ou plus nuancées n’ont absolument pas été entendues. Certes, Laurent Gbabo n’est pas fréquentable, mais l’honorabilité du camp adverse pose question. Il semble bien qu’il y ait eu des massacres des 2 côtés. Alassane Ouattara, président de tous les Ivoiriens à une tâche et une responsabilité considérable dans la réussite de la suite.

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La mort de Ben Laden

Je ne pleure pas Oussama Ben Laden, l'homme qui a incarné le djihadisme international et le culte de la violence terroriste la plus aveugle. Mais j’avoue éprouver un peu de gêne devant certaines images de liesse à New-York à l’annonce de sa mort. Même si on peut parfois le comprendre ou même, soi-même en avoir éprouvé le désir, la réjouissance  publique et collective devant la mort d'un homme est pour moi toujours un peu obscène et me rappelle trop le « lynchage » et la loi de la jungle. C’est justement pour cela que les hommes ont inventé le droit et la…

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