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Non-cumul, ici et maintenant

Nous entrons en congrès. Le Congrès du Parti socialiste sert à déterminer la ligne politique qui va nous guider durant les années qui viennent. Il sert aussi à désigner ceux et celles qui porteront ce projet qui doit nous permettre d’emporter les échéances électorales à venir, en particulier l’élection présidentielle qui doit se tenir en 2012. Cela, afin que nous soyons à même de transformer la société.

On se plait à rappeler, plus ou moins sincèrement, que c’est le projet qui est le plus important, même si la question de « qui le porte » est également cruciale. Si je partage cette hiérarchie, je pense néanmoins que nous oublions un éléments central, qui est celui de notre crédibilité. En effet, ce qu’on appelle la crise politique, qu’elle se manifeste sous la forme des critiques populaires, de l’abstention, du vote pour les partis qui contestent le système, est patente.

Les citoyens pensent de moins en moins que nous sommes susceptibles de changer leur vie, pensant que la mondialisation, l’économie, rendent nos marges de manœuvre trop faibles. Ils pensent que nous n’en sommes pas capables ou que c’est impossible. En outre, pour beaucoup, ils ne nous croient plus tout simplement. Ils pensent qu’on leur ment. Ils n’ont pas confiance en nous. Que ce sentiment soit fondé ou pas, n’en rend pas la méfiance moins grande.

Ils n’ont pas confiance en nous parce qu’ils ne se reconnaissent pas en nous (1) et parfois aussi, il faut bien le dire, parce que nous ne faisons pas ce que nous disons (2).

Pour qu’ils aient une chance de se reconnaître en nous, il faut que nous leur ressemblions davantage. Cela passe par un renouvellement du personnel politique. Pour ce renouvellement, la limitation stricte du cumul des mandats est un moyen. (1) Le non-cumul est également un objectif en lui-même (2). En cela, il est la condition nécessaire et non suffisante pour que nous retrouvions de la crédibilité auprès de nos concitoyens pour qu’ils puissent nous faire davantage confiance. En effet, pour être crédible, il faut en finir avec l’accumulation du pouvoir dans les mains de quelques uns, pendant des décennies, sur plusieurs mandats (3).

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Bilan d’activité : mai 2008

Semaine du 5 au 11 mai

Réunion du groupe majoritaire. Commission permanente. Réunion du Conseil d’Administration d’une association de débat. Marché des Epoisses. Rencontre avec une assistante sociale du secteur puis avec une infirmière pour discuter du quartier et de ses habitants. Permanence au Conseil général. Rendezvous avec le directeur du centre Jacques-Weinman à Avanne-aveney, en vue de préparer le premier Conseil d’Administration de ce lieu d’accueil pour les personnes âgées, dont je suis la Présidente. Echange avec le président du Conseil général sur le rôle de la Présidence du groupe majoritaire. Commémoration du 8 mai 1945. Fête de l’Europe le 9 mai.

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Parrainage républicain « Sans papiers, mais pas sans amis »


Ce samedi 14 juin, j’ai participé à la cérémonie de parrainage républicain de personnes sans papiers, place d’Arènes, organisé par l’association RESF (Réseau éducation sans frontière). Avec Claude Jeannerot, nous avons parrainé conjointement un couple de jeunes tchétchènes qui attendent un enfant pour le mois de juillet prochain.

De 2000 à 2003, le jeune homme a aidé les combattants tchétchènes en les soignant et en leur apportant des médicaments. Puis il a été fait prisonnier par les Russes qui l’ont passé à tabac Il a finalement été libéré grâce au maire et à l’imam. Il a ensuite vécu en travaillant et en se cachant. Puis il s’est marié et est allé vivre dans la famille de son épouse. Les Russes ont retrouvé leur nouveau lieu de vie. Ils ont encore pu leur échappé et ont fuit, jusqu’à la Pologne où ils ont été arrêté.

Le 10 avril 2008, ils ont été envoyés au centre de rétention d’Oissel (Rouen). Puis le Juge des Référés du Tribunal administratif de Besançon a ordonné leur libération, mais leur demande d’asile n’est toujours pas prise en compte. Ils risquent à tout moment une expulsion vers la Pologne, puis l’Ukraine et la Russie où leur vie est en danger.

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Première conférence nationale sur le handicap

La première conférence nationale sur le handicap s’est tenue le 10 juin. L’objectif de cette conférence était de faire un bilan de la loi Handicap du 11 février 2005, intitulée loi sur « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ». La question du handicap n’a connu que deux grandes lois. Ainsi, avant celle de 2005, la loi de 1987 avait fixé une obligation pour les entreprises de plus de 20 salariés de compter au moins 6 % de salariés handicapés. Faute de quoi les entreprises étaient condamnées à verser une somme compensatoire à l’Agefiph (Fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées).

On le sait peu, mais 10 % de la population est reconnue comme souffrant d’une forme de handicap. 1,3 million de personnes handicapées vivent d’un minimum social : 500 000 du minimum invalidité, 810 000 de l’Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). Ces deux aides s’élèvent à 628,10 euros par mois. En 2004, seuls 23,2 % percevaient un salaire. Leur taux de chômage s’élève à 17 %. Les salariés handicapés représentent 2,7% des salariés du privé et 3,1% des salariés du public.

Un handicap est une inégalité que la société doit rééquilibrer en favorisant les conditions de vie de celles et ceux qui en sont victimes. Il est inadmissible que l’on doive payer plus ou quémander l’accessibilité à l’information lorsque l’on est atteint d’un handicap. C’est à la société d’adapter ses structures, en aucun cas l’inverse.

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Que fait votre Conseillère générale ?

Depuis quelques semaines, je n’ai pas donné de mes nouvelles à celles et ceux que je n’ai pas eu la chance de rencontrer. En fait, comme tout nouvel élu, il m’a fallu consacrer beaucoup de mon temps pour comprendre de l’intérieur le fonctionnement de l’Assemblée Départementale. Et afin de remplir correctement la mission que vous m’avez confiée, j’ai dû plonger sans tarder dans les nombreux dossiers qu’il nous a fallu régler.

Aujourd’hui, bien que je n’aie pas encore trouvé le meilleur équilibre, mes activités se partagent entre diverses manifestations, représentations, commissions, mais aussi présence sur le terrain.

I – Présence dans le fonctionnement institutionnel

Ma présence est obligatoire dans le fonctionnement institutionnel, et en premier lors des séances plénières à l’Hôtel du Département, séances qui se tiennent une journée toutes les 5 semaines.

Mais en amont, il nous faut décortiquer tous les points à l’ordre du jour en commissions thématiques. Le Conseil général du Doubs en compte cinq :

  • 1ère commission : solidarités
  • 2ème commission : Infrastructures, développement économique, agricole et tourisme
  • 3ème commission : citoyenneté, politique éducative et culturelle
  • 4ème commission : aménagement local et développement durable des territoires
  • 5ème commission : ressources humaines, finances, patrimoine et administration générale.

Comme la plupart des conseillers généraux, je siège dans 2 commissions : la première et la troisième.

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